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CETTE SEMAINE DANS LA LETTRE...
Napoléon Ier, dont la santé a souvent été mise à rude épreuve, était particulièrement attentif à son hygiène. Sa dentition n'échappait pas à la règle et L'Objet du mois vous en montre la preuve avec son magnifique nécessaire dentaire.
Nièce de Napoléon, la princesse Charlotte avait un goût prononcé pour le dessin et l'aquarelle, et réalisa de nombreux portraits de son entourage. Ses albums conservés à Rome sont enfin visibles en France durant quelques mois.
Cette semaine, vous découvrirez aussi un nouveau Lieu napoléonien, le château de Bessonies, qui fut le théâtre de l'arrestation du maréchal Ney, en 1815.
Bonne semaine à tous,
Emmanuelle Papot
Web-éditrice
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MUSEE, SITE, MONUMENTS > LE CHATEAU DE BESSONIES (Lot)
Vaste édifice du XVIe siècle, situé aux confins du Lot et du Cantal, le château de Bessonies reste célèbre pour avoir été le lieu de l'arrestation du maréchal Ney le 3 août 1815. Rénové, ce château, où la chambre du maréchal a été restituée telle qu'il y vécut, est ouvert à la visite.
Pour en savoir plus
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ARTICLE > L'OPPOSITION DES FONCTIONNAIRES AUX CENT-JOURS
Au moment de son retour à Paris, en mars 1815, Napoléon sait qu'il court un grand risque au niveau international. Si l'Europe refuse ses offres de paix, il faudra que l'armée et le peuple fassent corps derrière lui. Or, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient avant 1814. Il va être confronté à l'opposition des fonctionnaires.
Un article de Pascal Cyr, issu du numéro 3 de Napoleonica La Revue.
BASE DE DONNEES > LA PRESSE LYONNAISE DU XIXe SIECLE
Depuis 2006, la Bibliothèque municipale de Lyon a entrepris la numérisation de sa collection de journaux lyonnais parus entre 1830 et 1914. Aujourd'hui ce sont déjà quelque 60 000 feuilles, soit 200 titres de 1865 à 1914, disponibles à la consultation sur la base. A la fin de l'année il est prévu que soit couverte la période 1830-1914.
Pour accéder à la base
IL Y A 200 ANS : THEATRES SOUS SURVEILLANCE
Napoléon avait des opinions bien arrêtées sur ce que les théâtres devaient ou ne devaient pas jouer (sa préférence allant aux pièces historiques qui devaient exalter la grandeur et la majesté de l'Empire français), et n'appréciait guère les petites salles populaires. Par ailleurs, le déficit des établissements de la capitale devenait inquiétant. Par un décret du 29 juillet 1807, il fit réduire alors le nombre de théâtres au centre de Paris à huit : 4 théâtres principaux (Théâtre-Français, Théâtre de l'Opéra ou Académie impériale de musique, Théâtre de l'Opéra-Comique, Théâtre de l'Impératrice ou de l'Odéon), et 4 théâtres secondaires (Théâtre du Vaudeville, Théâtre des Variétés, l'Ambigu-Comique, Théâtre de la Gaîté) qui n'avaient guère les faveurs de l'Empereur. Chaque théâtre vit aussi son répertoire très encadré.
Les petites compagnies durent alors produire leurs spectacles dans de petites salles qui ne pouvaient porter le nom de théâtre.
En 1810, la compagnie des « Jeux Gymniques », installée à la salle de la Porte Saint-Martin, proposa une pièce intitulée L'homme du destin. L'un des figurants apparaissant sur scène en capote grise et petit chapeau, le bruit courut que l'Empereur, accompagné de Duroc, vint voir la pièce et, la trouvant à son goût, accorda une gratification de 1 200 francs à l'acteur dénommé Chevalier. Fortement irrité par les libertés prises par la compagnie, Napoléon adressa le 28 octobre 1810 une lettre à Savary, ministre de la Police :
« Les administrateurs du théâtre Saint-Martin font courir le bruit faux que j'ai été à leur théâtre, et en conséquence ils ont décoré une loge pour moi. Faites-la ôter. Je trouve également mauvais qu'on y donne des pièces qui font allusion à ma personne. Cela est inconvenant et indécent. »
IL Y A 150 ANS : VERS L'UNITE ITALIENNE
La conquête de la Sicile terminée, Garibaldi, avec l'aide de la marine britannique, traversa le détroit de Messine pour envahir la péninsule italienne, attirant ainsi les regards inquiets du monde entier et plus particulièrement ceux du Piémont. Le succès populaire du progrès des “Chemises rouges” vers Naples fit redouter à Cavour l'installation d'un régime républicain et démocratique dans le sud, qui aurait menacé l'unité italienne et les intérêts papaux et piémontais. La perspective d'une révolution et d'attaques sur Rome et Venise faisait planer la menace d'une guerre avec la France mais aussi avec l'Autriche. La riposte de Cavour à ce désastre annoncé fut d'envahir (sans provocation d'ailleurs) les Etats pontificaux sous le commandement direct du roi, et vers la fin de septembre les deux tiers de ces territoires étaient occupés par les troupes royales. Malgré son républicanisme viscéral, Garibaldi resta dévoué à son roi ; ainsi choisit-il d'éviter un conflit intérieur en remettant au roi les territoires gagnés dans le sud, lors de la célèbre rencontre à Teano, qui eut lieu le 26 octobre 1860. Si les historiens italiens discutent encore du lieu et de l'heure exacts pour ne pas parler de pleins d'autres détails, l'importance primordiale de l'accord entre le héros des deux mondes et Victor-Emmanuel ne fait aucun doute. Cavour avait gagné son pari hasardeux, et la voie vers l'unité italienne sous la couronne de Piémont était définitivement dégagée.
Bonne semaine à tous !
Irène Delage et Emmanuelle Papot
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 557, 22 - 28 oct. 2010
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4 000 : Le Cirque Napoléon de Paris (Cirque d'Hiver) pouvait accueillir sous le Second Empire 4 000 spectateurs contre 1 650 aujourd'hui.
MAGAZINE ET ACTUALITES
Vient de paraître
- Le Livre du mois : Jean-Claude Gillet, La marine impériale, le grand rêve de Napoléon, édition Bernard Giovanangeli
- Louis Madelin, Jacques-Olivier Boudon(préface), Johan ranger (présentation), Joseph Fouché, réédition poche en 1 volume, Nouveau Monde éditions, coll. Opus magnum.
Revue de presse
- Revue historique des armées, n°260, 2010 : «Le plan des opérations de la campagne d'Italie de 1859 : la contribution réelle de Jomini» ; «1815 : la réalité financière de la reconstruction de l'armée»
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