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Les cantonnements

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"De l'entrée du camp, l'oeil embrasse un immense panorama de tentes qui moutonnent, entrecoupées par des pépinières de pins. Ce sont d'abord les magasins, abrités par de bonnes et solides baraques, les manutentions qui fonctionnent sans cesse, les fours qui cuisent le pain chaque jour, de gigantesques meules de fourrage, le parc où sont groupés des boeufs de la Suisse et de la Hongrie. Plus loin, l'artillerie montre ses lignes de canons symétriquement rangés, ses caissons, ses chariots, ses magnifiques chevaux attachés à la corde". Assez "spartiates" au moment de l'inauguration du camp en 1857, les cantonnements s'améliorent d'année en année. Chaque cantonnement est limité par le front de bandière sur lequel on place les armes en faisceaux et qui est marqué par le monument porte-drapeau du régiment. Des jardins sont aménagés.

"Toute la cavalerie, l'artillerie, le train, sont groupés sur les deux rives de la rivière pour être plus près des abreuvoirs. Plus loin les divisions d'infanterie s'étendent sur la rive gauche du Cheneu et le plus près possible de son lit. En longeant le front de bandière des deux divisions d'infanterie, nous trouvons les zouaves, les grenadiers, les chasseurs à pied, les voltigeurs". Cette ligne n'a pas moins de 4 kilomètres."Chaque compagnie a deux rangs de tentes dans le sens de la profondeur, séparés par une grande rue large de 20 mètres ; les compagnies sont séparées entre elles par des rues de deux mètres environ ; chacune de ces tentes peut contenir seize hommes au maximum ; les officiers de compagnie forment en arrière trois rangées de tentes, que domine la tente marquise du colonel".

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[Une promenade photographique au camp de Châlons]
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