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Lettre d'information  
        
   
      
    "EMPOISONNEMENT" DE NAPOLEON : LA FIN DE L'AFFAIRE
 
Sciences et Vie de novembre publie une grande enquête sur la thèse de "l'empoisonnement" de Napoléon, revisitée par une équipe de chercheurs du CEA, du synchrotron d'Orsay et du laboratoire de toxicologie de la préfecture de Paris, complétée par une étude détaillée de la maladie finale de l'empereur par le docteur Di Constanzo, hépatho-gastro-entérologue à l'hôpital Sainte-Marguerite de Marseille.
 
Il ressort de ces travaux, d'une part, que l'on relève de forts taux d'arsenic dans les cheveux de Napoléon en 1805, 1806, 1814, 1816 et 1821, ainsi que dans ceux de ses soeurs (Caroline, Pauline et Elisa) -ce qui tendrait à montrer qu'il n'y a pas eu "empoisonnement" intentionnel à Sainte-Hélène, mais que l'arsenic (dont d'ailleurs, la provenance pourrait être exogène, est présent quinze ans plus tôt), et, d'autre part, que les symptômes et le rapport d'autopsie permettent de conclure à un choc causé par de multiples affections, dont un cancer de l'estomac.
 
Ces conclusions, soigneusement étayées dans le numéro de Sciences et Vie, mettent fin, à notre sens, aux spéculations "scientifiques" sur cette affaire. Ainsi que le titre le magazine : Napoléon n'est pas mort assassiné.
 
Par ailleurs, à la suite de Jean-François Lemaire et du signataire du présent texte (voir l'ouvrage consacré par nous à ce sujet), le professeur Jean Tulard se prononce désormais très nettement contre la thèse de l'empoisonnement et déclare que tous les doutes qu'il avait exprimés par le passé sont levés. Lors d'une conférence de presse organisée par le magazine, il a livré d'irréfutables conclusions historiques sur le sujet et a rappelé les règles de la recherche en histoire qui, selon lui, n'ont pas été respectées par les tenants de la thèse de l'empoisonnement.
 
C'est donc la fin d'une affaire qui a fait couler tant d'encre depuis quarante ans.
 
Le moment est venu de retourner aux vraies études napoléoniennes.
 
Thierry Lentz
 
PS : Et comme une affaire chasse l'autre, voici que réapparaît celle de la substitution de cadavres. Napoléon ne serait pas aux Invalides, etc, etc. Je vous renvoie au texte du colonel Mac Carthy, publié sur ce site.
 
 
LE LIVRE DU MOIS

La vie du conseiller d'Etat
Regnaud Saint-Jean d'Angély est l'histoire d'une fidélité exemplaire, qui le conduisit de sa première rencontre avec Bonaparte en Italie, en passant par le coup d'Etat du 18-Brumaire et le sacre de 1804, à la chute de l'Empire, sur les chemins de l'exil, en Amérique, en Allemagne et en Belgique.
 

LE CATALOGUE DE LA BIBLIOTHEQUE LAPEYRE-FONDATION NAPOLEON EN LIGNE
 
Le catalogue de la bibliothèque Martial Lapeyre - Fondation Napoléon, sise 148 boulevard Haussmann dans le 8e arrdt de Paris, est désormais consultable depuis le site napoleon.org. Pour vérifier l'existence d'un ouvrage dans notre fonds, découvrir les derniers livres parus : en un seul clic, une bibliothèque d'Etude et de Recherche de plus de 6 000 titres sur le Premier et sur le Second Empire !
 
 
IL Y A DEUX CENTS ANS
 
Le 10 brumaire an XI (1er novembre 1802), le Théâtre-Français de la République (placé sous la direction du ministre de l'intérieur), le Théâtre de l'Opéra-comique, le Théâtre Louvois et le Théâtre du Vaudeville se regroupent et reconnaissent aux seuls quotidiens Le Moniteur et Le Journal de Paris, le droit de publier les annonces de programme. Blessés par les nombreuses critiques publiées dans les autres journaux, les comédiens et les propriétaires de théâtres ont pris cette décision, ainsi que celle de supprimer l'entrée accordée à titre gracieux aux journalistes.


Le 11 brumaire an XI (2 novembre 1802), le général Leclerc, beau-frère de Napoléon, meurt de la fièvre jaune à Saint-Domingue. Malgré la capture de Toussaint Louverture, l'insurrection de la population locale se poursuit et s'étend.
 
Retrouvez la carrière du général Leclerc dans notre rubrique Biographies.
 
 
Nous vous souhaitons une semaine napoléonienne !

 
Irène Delage
web éditrice


  
      Chaque SEMAINE, retrouvez :
- notre
Revue de presse, avec des brèves, des références d'articles :
-- Napoléon n'a pas été empoisonné !
-- Le sommaire détaillé du n° 442 de la Revue du Souvenir Napoléonien, août-sept 02
-- Une nouvelle revue : Orages. Littérature et Politique (1760-1830)
 
- les derniers livres, qui viennent de paraître :
-- Nouvelle histoire du Premier Empire. Tome 1 : Napoléon et la conquête de l'Europe (1804-1810), par Th. Lentz
-- Les tribulations d'Eloy Perret : maître d'école sous l'Ancien Régime, par M. Saintot
-- Un souvenir de Solferino, par Henry Dunan

AGENDA
-- Colloque : La création des lycées et la politique scolaire de Napoléon
-- Exposition : Les 150 ans des Editions Larousse : "instruire tout le monde sur toutes choses" (1852)
-- Vente : Derniers jours ! Vente napoléonienne à Fontainebleau : pièce vedette, un fauteuil de Napoléon, de Sainte-Hélène.
 
A noter également :
-- Colloque : Les institutions napoléoniennes, à l'Université de Rennes

 
Les RUBRIQUES MENSUELLES
- dans le Magazine un nouveau livre, remarqué par l'équipe éditoriale : en novembre, Regnaud Saint-Jean d'Angély par O. Blanc

- dans la Galerie, L'apothéose de Nelson, par B. West (1738-1820)
- dans la Salle de lecture, l'Administration des Monnaies par Jean-Marie Darnis
- dans le Coin des collectionneurs, Le voyageur, une oeuvre de 1878 d'Ernest Meissonier (1815-1891)
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