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PLACE À 2013 !
Cette année encore, la Fondation Napoléon a du pain sur la planche… pour vous proposer de vivre votre passion napoléonienne.
Nous continuerons, bien sûr, à vous offrir un site napoleon.org mis à jour en continu, une lettre hebdomadaire en français, une autre en anglais, une bibliothèque numérique sans cesse enrichie, trois numéros de notre revue en ligne, etc. Désormais mieux installée dans notre nouveau siège, la bibliothèque « traditionnelle » (plus de 10 000 ouvrages et une cinquantaine de revues) vous attend et vous accueillera avec plaisir ; donc, n'hésitez pas à venir y travailler ou même simplement y lire.
Autre élément nouveau, la Fondation lancera ce printemps un « Cercle d'études napoléoniennes », soit une série de rencontres entre des historiens et leur public, autour de thèmes souvent originaux. Placé sous la présidence du général Robert Bresse, ancien directeur du Musée de l'Armée et ami de longue date de la Fondation, ce Cercle aura pour secrétaire général Michel Inglebert, bien connu des napoléoniens d'Île-de-France. Ces rencontres auront lieu dans notre nouvelle salle de conférences et seront accessibles sur inscription. Le programme sera dévoilé au début du mois de mars.
2013 sera aussi une année de colloques : un sur l'année 1813 organisé par le Souvenir napoléonien, avec qui nous nous sommes associés (18-19 mars, à Paris) et un autre consacré au général Bertrand, à l'occasion du bicentenaire de sa nomination aux fonctions de grand-maréchal du Palais, organisé par les musées de Châteauroux (16 novembre, à Châteauroux).
Et encore : des livres, des conférences, les prix et bourses annuels et, sans doute, quelques bonnes surprises.
Enfin, nous avons décidé de prolonger l'opération « Sauver la Maison de Napoléon à Sainte-Hélène », à laquelle vous pouvez encore participer. La forte inflation qui sévit à Sainte-Hélène rend en effet indispensable de collecter encore et toujours plus de fonds.
A toutes et à tous, tous mes voeux pour une belle et grande année 2013.
Victor-André Masséna, prince d'Essling
Président de la Fondation Napoléon
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LIVRE DU MOIS > LA MONNAIE ET NAPOLÉON
Stéphane Desrousseaux, lauréat des Bourses d'études de la Fondation Napoléon en 2002, retrace dans son ouvrage La monnaie en circulation en France sous Napoléon l'histoire mouvementée du franc germinal, censé être unique sur le territoire impérial, et que Napoléon aura du mal à imposer dès sa création en 1803 face aux monnaies royales et révolutionnaires. Une étude au thème inédit, à mettre entre les mains des numismates avertis comme des curieux.
Sommaire et détails du livre
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CONFÉRENCE > LE CONGRÈS DE VIENNE
Une conférence se tiendra à 18h le 15 janvier à la mairie du VIIIe arrondissement sur la célèbre réunion diplomatique aux 300 délégations, qui devait façonner l'Europe après la chute de Napoléon. Les Cent-Jours remettront en cause les tractations qui auront pris place dans la capitale autrichienne. Organisée par la Délégation de Paris-Île de France du Souvenir Napoléonien, elle sera menée par Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon et auteur d'un ouvrage à paraître sur ce thème courant janvier. Nous ne manquerons pas de vous en reparler dans une prochaine lettre. Détails
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LA SANTÉ SOUS LE PREMIER EMPIRE
À l'heure des dépassements hivernaux de seuils épidémiques, intéressons-nous à la question sanitaire durant la période napoléonienne. Et à commencer par poser le décor par l'exemple de la rude grippe qui s'abattit en 1802-1803 sur Paris.
Dans sa correspondance et en particulier à son retour de la campagne de Russie, Napoléon insista sur l'excellent état de sa santé. Le corps impérial, à l'instar du corps du roi auparavant, était d'une importance capitale et on peut retracer ainsi l'évolution de la santé de Bonaparte puis de Napoléon au fil des années. C'est l'occasion de se pencher sur l'essai récemment paru Napoléon Ier et ses médecins de Xavier Riaud.
De l'importante influence du médecin de l'Empereur, Corvisart, à l'évolution institutionnelle de la faculté de médecine, c'est l'art médical dans son ensemble qui poursuivit ses progrès sous le règne de Napoléon Ier. Quelques pas de plus dans la modernité et pour le plus grand malheur des microbes des Français.
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REVUE DE PRESSE > LA GARDE IMPÉRIALE À PIED
Le dernier hors série de Napoléon 1er, magazine du Consulat et de l'Empire est paru en décembre. Il s'intéresse à l'infanterie de la Garde impériale, à travers tableaux et objets ayant appartenu aux soldats qui la composaient.
Pour voir le sommaire et commander ce hors série
IL Y A 200 ANS
Le 8 janvier 1813 fut publiée dans Le Moniteur l'interdiction suivante : « L'usage d'appeler les acteurs et de les obliger à paraitre sur la scène après les pièces dans lesquelles ils ont joué étant devenu une occasion de cabales très-marquée, et une cause de désordre très-contraire à la tranquillité qui doit régner dans les spectacles, il vient de leur être défendu de céder dorénavant à de pareilles instances. »
Bonaparte, puis Napoléon, avait accordé très tôt une grande importance à l'art dramatique et à son contrôle, comme le prouve la réglementation en vigueur depuis 1807. La création d'une « agence générale des spectacles » avait depuis mis les théâtres, de moins en moins nombreux, sous tutelle du ministère de l'Intérieur, grâce à la présence de censeurs et de policiers durant les représentations. Mais cette interdiction n'était pas ici réellement un acte de censure au sens strict.
Cette décision du début 1813 rappelait en fait une préoccupation que Napoléon avait déjà exprimée auprès de Fouché le 27 octobre 1807 : « Les billets gratis délivrés dans les quatre grands théâtres sont la principale cause des désordres qui ont souvent lieu au parterre. Mon intention est que l'usage de la distribution de ces billets cesse entièrement au 1er novembre ». Peine perdue et ainsi s'était prolongé le phénomène de la claque, qui troublait les fins de représentations : à la faveur de billets gratuits douteux, une forme de clientèle transformait la fin des représentations en « chahuts professionnels », favorables ou défavorables à certains auteurs ou acteurs. Cette pratique perdurera durant tout le XIXe siècle.
Pour en savoir plus sur Napoléon et le théâtre
IL Y A 150 ANS
Le Moniteur en ce début de janvier 1863 revenait dans de nombreux articles sur le décès du Cardinal Morlot, survenu le 29 décembre 1862. François-Nicolas-Madeleine Morlot, né le 28 décembre 1795, s'était fait connaître sous la Restauration et était devenu évêque de Dijon en 1820. Il avait cependant soutenu Louis-Napoléon et le rétablissement de l'Empire, ce qui permit sans doute son élection au cardinalat en 1850. Il maintint une bonne relation avec l'Empereur et fut évêque à la cour. Bien qu'il soutînt le manuel de théologie de son ami Bouvier, condamné par le Saint-Siège, et partageât les vues modérées de son confrère Dupanloup, il se garda de critiquer ouvertement le pape et resta globalement à l'écart des disputes entre libéraux et ultramontains. Il fut nommé archevêque de Paris en 1857 après l'assassinat de Mgr Sibour et se consacra beaucoup à la révision de l'instruction religieuse qui fut l'essentiel « objet de ses préoccupations ». Le Moniteur mentionne également la dévotion particulière pour les pauvres, et les visites régulières aux orphelinats, asiles et hôpitaux de celui qui fut par ailleurs président de la Société du Prince Impérial. Ses funérailles eurent eu lieu le 8 janvier 1863 à Notre-Dame.
Irène Delage et Marie de Bruchard
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n. 652, 4 – 11 janvier 2013
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OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE > "SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR"
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon, 7 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris, avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre. Opération prolongée en 2013 !
Pour en savoir plus
Voir la liste des donateurs
Vous pouvez faire un don via internet avec notre partenaire la Fondation du Patrimoine (site sécurisé).
La bibliothèque Martial-Lapeyre vous accueille dans les nouveaux locaux de la Fondation, 7 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris, au 1er étage sur jardin. Ses 10 000 titres sur l'histoire des Deux Empires, sont consultables sur place, sans réservation préalable,lundi et mardi de 13h à 18h, jeudi et vendredi de 10h à 15h.
TOUJOURS ACCESSIBLES
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MAGAZINE ET ACTUALITÉS
Vient de paraître
- La monnaie en circulation en France sous Napoléon, Stéphane Desrousseaux, Édition Les chevau-légers, 2012
- Napoléon Ier et ses médecins, Xavier Riaud, L'Harmattan, 2012
Revue de presse
- Napoléon 1er, le magazine du Consulat et de l'Empire, hors série n°18
ART ET COLLECTIONS
PRESSE ET PUBLICATIONS
AGENDA
L'Agenda des délégations du Souvenir napoléonien
Quelques dates de l'agenda de napoleon.org :
Expositions
- Avec armes et bagages... dans un mouchoir de poche, au musée de l'Armée jusqu'au 13 janvier 2013 : derniers jours !
- Baltard le fer et le pinceau, au musée d'Orsay jusqu'au 13 janvier 2013 : derniers jours !
- Un salon de thé pour l'Impératrice Eugénie, au château de Compiègne jusqu'au 28 janvier 2013
- Des aigles et des hommes. Sur les traces de la Grande Armée au château de Vincennes, pavillon du Roi, jusqu'au 24 février
Conférences
- Messe commémorative du décès de Napoléon III en l'église Saint-Augustin, à Paris, le 9 janvier
-Le congrès de Vienne à la mairie du VIIIe arrondissement de Paris, le 15 janvier
- Côté cour et côté jardin, la mode sous l'Empire
à la bibliothèque Marmottan, à Paris, le 16 janvier
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