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INVITATION
Nous vous invitons à assister à la conférence du professeur Sylvain Pagé, du Marianopolis College de Montréal, sur le thème
L'AMERIQUE DU NORD ET NAPOLEON
qui aura lieu le jeudi 5 juin, à 18 h 30, à la Bibliothèque Marmottan (7 place Denfert Rochereau à Boulogne-Billancourt, métro Boulogne-Jean Jaurès, autobus 52).
Cette conférence, organisée par la Fondation Napoléon et Nouveau Monde Editions marque la sortie de l'ouvrage de Sylvain Pagé qui porte le même titre.
Il est prudent de réserver au 01 41 10 24 70.
SALLE de LECTURE => L'ARTICLE DU MOIS
Quand Savary et Fouché faisaient fabriquer de la fausse monnaie...
Fouché et surtout Savary, ministres de la Police successifs de Napoléon, organisèrent et exploitèrent une fabrique de faux billets destinés à déstabiliser les finances des ennemis de la France et, parfois, ce qui est encore plus extraordinaire, à soulager le budget de l'État français. Un moyen classique de la guerre économique... Un article de Th. Lentz
IL Y A DEUX CENTS ANS
Le 26 floréal an XI (16 mai 1803) rupture, de fait, de la paix d'Amiens, après que l'Angleterre eut décidé l'embargo sur tous les navires de commerce français et hollandais.
Ce même jour, le premier prix en médecine et chirurgie, créé sous le Consulat, est attribué à Laennec, l'inventeur du stéthoscope en 1816.
Biographie sur notre site napoleon.org
Le 30 floréal an XI (20 mai 1803), la guerre est officiellement déclarée entre la France et l'Angleterre, des porte-parole du gouvernement font une annonce devant chacune des assemblées.
Et l'on peut lire dans Le Moniteur, le lendemain 1er prairial, le texte du message, dont voici quelques extraits :
"L'ambassadeur d'Angleterre a été rappelé ; forcé par cette circonstance, l'ambassadeur de la République a quitté un pays où il ne pouvait plus entendre des paroles de paix.
[…]
Rien n'a pu rompre le cours des projets formés pour rallumer la discorde entre les deux nations. Le traité d'Amiens avait été négocié au milieu des clameurs d'un parti ennemi de la paix. A peine conclu, il fut l'objet d'une censure amère : on le représenta comme funeste à l'Angleterre, parce qu'il n'était pas honteux pour la France. […]
Enfin un message inattendu a tout-à-coup effrayé l'Angleterre d'armements imaginaires en France et en Batavie, et suppose des discussions importantes qui divisaient les deux Gouvernements, tandis qu'aucune discussion pareille n'était connue du Gouvernement français.
Aussi-tôt, des armements formidables s'opèrent sur les côtes et dans les ports de Grande-Bretagne ; la mer est couverte de vaisseaux de guerre ; et c'est au milieu de cet appareil que le Cabinet de Londres demande à la France l'abrogation d'un article fondamental du Traité d'Amiens.
Ils voulaient des garanties nouvelles. […] En vain la France a invoqué la foi jurée […] vainement en fin elle a proposé de réclamer la médiation des puissances qui avaient été appelées à garantir […] la stipulation dont l'abrogation était demandée. […]
Il n'est pas dans les principes du Gouvernement de fléchir sous la menace. […] Les négociations sont interrompues et nous sommes prêts à combattre si nous sommes attaqués.
Dès le 1er prairial (21 mai 1803), le préfet maritime de Brest, Caffarelli envoie une dépêche télégraphique au ministre de la Marine, pour lui annoncer que "deux frégates anglaises [avaient] pris deux bâtiments français dans la baie d'Audierne ; l'un allait chercher des bois de construction à Quimper, l'autre était chargé de sel pour Fécamp".
Le Moniteur, 2 prairial an XI
Le 2 prairial an XI (22 mai 1803), les sujets britanniques présents sur le sol français sont arrêtés.
Irène Delage
web éditrice
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- dans la Galerie, "Le Tableau du Mois" : L'Averse, de Louis Léopold Boilly
- dans la Salle de lecture, "Textes et articles" : Quand Savary et Fouché faisaient fabriquer de la fausse monnaie..., par Th. Lentz
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