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Lettre d'information  
        
   
      
    DISPARITION DU BARON OLIVIER GUICHARD

Ancien ministre du général de Gaulle, le baron Olivier Guichard est décédé mardi 20 janvier à Paris. Membre du Conseil d'administration de la Fondation Napoléon depuis sa création, il descendait du colonel Louis Guichard (1772-1837), nommé baron de l'Empire par décret impérial en 1808, et commandeur de la Légion d'honneur en 1831.
 
Né en 1920, licencié ès lettres et en droit, Olivier Guichard mena une carrière politique dont la constante fut sa fidélité au général de Gaulle. Il rejoignit en 1947 le RPF gaulliste, où il fut chef de service puis attaché au secrétariat politique du général de Gaulle. Revenu au pouvoir en 1958, le général nomma Guichard directeur adjoint de son cabinet, puis préfet. Olivier Guichard fut également élu député de Loire-Atlantique en 1967, conseiller général de Guérande en 1970, maire de La Baule en 1971, et président de région trois ans plus tard. Parallèlement à ses fonctions locales, il occupa différents postes ministériels (comme ministre : Industrie, 1967-1968) ;  Plan et Aménagement du territoire, 1968-1969 ; Education nationale, 1969-1972 ; Equipement, Logement et Tourisme, 1972-1974 ; et comme ministre d'Etat : Aménagement du territoire, 1974 et Justice, 1976-1977).
Le baron Guichard avait été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur par le président Jacques Chirac, en juillet 2002.

 
Le baron Gourgaud, les administrateurs et les collaborateurs de la Fondation Napoléon renouvellent leurs très sincères condoléances à son épouse, ses enfants et petits-enfants.

 
L'ARTICLE DU MOIS

Napoléon et Trianon, de Jérémie Benoît
Leur divorce en 1809 obligea Napoléon à choisir une autre demeure de campagne que Malmaison, laissée à  Joséphine. Son choix se porta alors sur le Grand Trianon, qui offrait de belles possibilités de chasser.
Conservateur au Musée national du château de Versailles, Jérémie Benoît est chargé plus particulièrement des domaines et collections de Trianon.


IL Y A 150 ANS
 
Le 31 janvier 1854, Urbain-Jean-Joseph le Verrier (1811-1877) est nommé directeur de l´Observatoire impérial de Paris par décret impérial.
Le Verrier a débuté sa carrière scientifique au laboratoire de chimie de Gay-Lussac, avant d'entrer à l'Ecole polytechnique comme répétiteur en géodésie et en astronomie (et non en chimie comme il l'aurait souhaité). Dès 1846, il entra à l'Académie des Sciences.
A la tête de l'Observatoire, son caractère autoritaire et ses façons hautaines vont rapidement lui aliéner la sympathie des astronomes, et le faire relever de ses fonctions le 6 février 1870. Il fut rappelé par Thiers en 1873 et demeura directeur de l'Observatoire jusqu'à sa mort en 1877.
Parallèlement à ses activités scientifiques, dès janvier 1846, Le Verrier mena une carrière politique : en 1849, il fut élu député du département de la Manche à l'Assemblée législative. Rallié ensuite au second Empire, il fut nommé sénateur en 1852, puis inspecteur général de l'enseignement supérieur.
L´oeuvre de Le Verrier est avant tout constituée par un travail mathématique considérable qu´a nécessité l´élaboration de théories cohérentes pour les mouvements des planètes ; pendant plus d´un siècle ces théories ont servi de base au calcul des Tables, publiées annuellement, des positions du Soleil et des planètes. Il fut l'initiateur d'un réseau d'observatoires météorologiques en France et en Europe : centralisation et diffusion par télégraphe des informations reçues des stations, création en 1858 d'un bulletin quotidien indiquant la pression atmosphérique, la température et la direction du vent relevées dans les stations, organisation en 1863 d'un service des avertissements aux ports, et mise en place d'un réseau d'observation des orages.

 
 
IL Y A 200 ANS
 
Le 4 pluviôse an XII (26 janvier 1804), naissance d'Eugène Sue, à Paris.
Fils de médecin, il servit dans la Marine comme médecin, et voyagea beaucoup jusqu'en 1829. Il tira de ces expériences l'inspiration pour écrire des romans maritimes (La Salamandre, 1832) avec lequel il remporta de grands succès. Les mystères de Paris (1842-1843), premier roman-feuilleton du genre annonçant Les Misérables de Victor Hugo, lui permit d'exprimer ses idées sociales teintées de paternalisme : description des bas-fonds, des milieux ouvriers et des personnages du peuple.


Le 7 pluviôse an XII (29 janvier 1804), Pichegru et Moreau se rencontrèrent secrètement vers 21h dans le quartier de la Madeleine. Tous deux généraux de la Révolution, ils regrettaient de plus en plus la politique du Premier Consul Bonaparte, et notamment la signature du Concordat. Le chef vendéen Georges Cadoudal participait également au complot, dont le but était d'enlever Bonaparte lorsqu'il se rendrait à Malmaison ou à Saint-Cloud.
Député, et président des Cinq-Cents en avril 1797, Pichegru se posa alors en maître de la droite et prépara un coup d'État royaliste. Arrêté le 18-Fructidor, Pichegru fut déporté en Guyane, s'évada et se réfugia à Londres, d'où il prépara avec son complice Cadoudal le coup d'état royaliste. Débarqué en France en janvier 1804 il fut arrêté et incarcéré. Au cours de son incarcération, Bonaparte lui offrit la place de gouverneur de la Guyane. Pichegru crut qu'il s'agissait d'un piège, et refusa. Le 6 avril 1804, il était trouvé étranglé dans sa prison.

 
 
Irène Delage
web-éditrice



  
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