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    LE LIVRE DU MOIS

Lendemains d'Empire. Les soldats de Napoléon dans la France du XIXe siècle
Héros des campagnes napoléoniennes, comment les soldats ont-ils réintégré le monde civil et les changements qu'il a immanquablement connus pendant les 15 années de guerre ? C'est au destin de milliers d'anomymes que s'attache cette étude passionnante de N. Petiteau, professeur d'histoire à l'Uniesité de Poitiers.
 

UNE QUESTION A NATALIE PETITEAU

Quelles sont les principales difficultés auxquelles les soldats napoléoniens ont été confrontées de retour dans la vie civile ?
Les soldats de Napoléon, à leur retour, ont pour beaucoup pu se réinsérer sans difficulté. Pour d'autres, la réinsertion a posé problème quand leur place au sein de l'exploitation agricole familiale n'a pas été préservée, quand s'est fait sentir la suspension de l'apprentissage d'un métier par la mobilisation, quand les séquelles de la vie aux armées les a empêché de fonder une famille ou, surtout, quand leurs blessures les ont privés des ressources d'un métier. Par ailleurs, les sous-officiers, politiquement plus remuants, moins prêts que les sans-grade à accepter le changement de régime et le renoncement à la vie des camps et des combats, ont parfois été stigmatisés dans la société du premier XIXe siècle. Reste que ce que Jean Vidalenc avait déjà démontré - à savoir que les demi-solde sont loin de tous être des bonapartistes activistes – est tout à fait réel.
 
Retrouvez la suite des réflexions que nous a fait partager l'auteur sur son travail, sur napoleon.org.


NOUVELLE RUBRIQUE BICENTENAIRES
 
Dans le courant de la semaine prochaine, une nouvelle rubrique verra le jour sur le site, spécifiquement consacrée aux événements des bicentenaires 1804-2004 et 1805-2005.
 
Elle sera accessible depuis la page d'accueil et vous permettra de suivre les bicentenaires presque en direct et en images !

 
INFORMATION BIBLIOTHEQUE M. LAPEYRE-FONDATION NAPOLEON
Le jeudi 12 février, la bibliothèque sera exceptionnellement ouverte de 14h à 18h (au lieu de 10h-15h). Renseignement au 01 56 43 46 07.

 
IL Y A DEUX CENTS ANS

 
Le 20 pluviôse an XII (11 février 1804), Spontini propose un de ses oeuvres pour la première fois à Paris, une version remaniée de son opéra Finta filosofa, au Théâtre italien (aujourd'hui Opéra comique - Salle Favart situé Place Boïeldieu - 75002 Paris).
D'origine modeste, Gaspare Spontini est né à Maiolati, près d'Ancône, le 14 novembre 1774. Dans un premier temps, sa famille le destine à la prêtrise mais cède devant sa volonté de devenir compositeur et accepte qu'il entre en janvier 1793 au Pietà dei Turchini Conservatoire de Naples. Il débute à Rome, en 1796, avec Gli puntigli delle donne, puis compose pour Venise, Florence et Naples (Teseo riconosciuto, 1798 ; La finta filosofa, 1799).
En 1803, Spontini arrive à Paris où il devient vite le protégé de Joséphine. Après son premier essai en février 1804, il donne La petite maison (semi-échec), Milton (dédié à Joéphine) en novembre 1804, et Julie ou le pot de fleurs en mars 1805.
En 1805, il est nommé compositeur particulier de la chambre de sa majesté l'Impératrice. En 1806, il compose une cantate italienne célébrant la victoire de Napoléon à Austerlitz, L'Eccelsa gara per il ritorno trionfale del gran Napoleone.
Après avoir essuyé le refus de plusieurs compositeurs tels que Chérubini ou Méhul, Etienne de Jouy, futur librettiste de Rossini, présente le livret de La Vestale à Spontini qui accepte d'écrire une musique. Ce drame antique devait être joué pour célébrer la victoire d'Austerlitz, mais la première fut retardée plusieurs fois et jouée finalement pour le retour de Napoléon de la campagne en Pologne. Ce fut un triomphe et La Vestale devient l'opéra à la mode, apprécié dans toute l'Europe.
En 1809 Spontini compose Fernand Cortez, révisé en 1817, qui connaît un succès moindre. Nommé directeur du Théâtre Italien, il fait donner pour la première fois Don Giovanni. Naturalisé français en novembre 1817, fait Chevalier de la Légion d'honneur en mai 1818, il quitte Paris l'année suivante pour Berlin sur l'invitation du roi Frédéric-Guillaume de Prusse et y demeure jusqu'en 1842. Spontini meurt, dans son village natal, le 24 janvier 1851.
 
Le 21 pluviôse an XII (12 février 1804), Emmanuel Kant meurt à Königsberg.
Emmanuel Kant naît en 1724 à Königsberg en Prusse. Cette ville universitaire, trouve sa prospérité économique dans le commerce maritime ainsi qu'une certaine ouverture d'esprit aux pays de moeurs et de langues différentes. Sa famille d'origine balte est pauvre et particulièrement attaché au rigorisme protestant.
En 1740, il entre à l'Université de Königsberg, où il suit des cours de philosophie, de mathématiques et de physique. Mais la mort de son père en 1747 l'oblige à quitter l'Université pour devenir précepteur dans des familles nobles et bourgeoises des alentours de Königsberg.
En 1755, il retourne à Königsberg et obtient de l'Université l'autorisation d'y donner des cours privés en qualité de Privatdozent, c'est-à-dire un professeur payé par ses étudiants et non par l'Etat. En 1770, Kant est enfin nommé professeur titulaire à la chaire de logique et de métaphysique avec la publication de sa Dissertation sur la forme et les principes du monde sensible et du monde intelligible. En 1797, affaibli par la maladie, il quitte son poste mais poursuit ses réflexions et ses discussions avec ses étudiants ainsi qu'avec des intellectuels venus de l'Europe entière pour le rencontrer.


Nous vous souhaitons une bonne semaine !
 
Irène Delage
web éditrice

  
      Chaque SEMAINE, retrouvez dans Le MAGAZINE :
 
- notre Revue de presse, avec des brèves, des références d'articles :
-- Tradition Magazine, Uniformes, Armes et Collections, n° 197, février 2004 : 4e régiment hussard 1789-1815 ; 7e chasseurs cheval 1805-1815 ; chasseurs cheval Nassau 1804-1813 et Bismark
-- Contrôle social et arts du spectacle en province pendant le Consulat et l'Empire. L'exemple du Puy-de-Dôme


- les Livres qui viennent de paraître :
-- Cayenne 1809 ; la conquête de la Guyane par les Portugais du Brésil, par J. Soublin
-- Maria Féodorovna en son temps (1759-1828). Contribution à l'histoire de la Russie et de l'Europe, par M. Martin



LE MAGAZINE > AGENDA 

- Exposition, derniers jours : Porphyre. La pierre pourpre, des Ptolémées aux Bonaparte, au Louvre
- Conférence : Napoléon et les Italiens, par Alain Pillepich
- Colloque : La Louisiane vendue, portraits croisés de Thomas Jefferson et de Napoléon Bonaparte
- Reconstitution : Débarquement de Napoléon à Golfe Juan
- Visite - jeu : Mission impossible, sur les traces de Napoléon, au Musée de l'Armée, Paris
 

RUBRIQUES MENSUELLES
- dans le Magazine > Le livre du Mois : Lendemains d'Empire. Les soldats de Napoléon dans la France du XIXe s., par N. Petiteau
- dans la Galerie > Le Tableau du Mois : François Ier et la reine de Navarre, de Fleury Richard
- dans la Salle de lecture > Textes et articles : Napoléon à Trianon, de J. Benoît

- Coin des Collectionneurs > L'Objet du Mois :  Toile de Jouy - parure de lit : "Pallas et Vénus", 1806

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