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Lettre d'information  
        
   
   
SALLE DE LECTURE > L'ARTICLE DU MOIS
Outre le français et l'italien qu'il parlait depuis l'enfance, Napoléon apprit aussi l'anglais : Las Cases lui donna sa première leçon sur le Northumberland même qui le (les) conduisait en exil à Sainte-Hélène. Napoléon fut-il un "élève" studieux ? Assidu ? Distrait ? Sut-il parler couramment ou seulement déchiffrer la presse anglaise à Sainte-Hélène ? Un article inédit de P. Hicks.
© Fondation Napoléon
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A NE PAS MANQUER
Napoléon en campagne, le bivouac de l'Empereur, à l'Arc de triomphe de l'Etoile
C'est un lieu éminemment symbolique qui accueille cette superbe exposition : construit à la demande de Napoléon Ier, l'Arc de triomphe de la place de l'Etoile célèbre en effet le courage et le patriotisme de la Grande Armée. Cette nouvelle exposition bénéficie d'une scénographie de Michel Albertini, qui sait mettre en valeur avec audace et émotion de nombreux souvenirs de l'Empereur et de son armée : mobilier pliant, nécessaire d'écriture et de toilette de Napoléon, mais aussi cantine roulante, trousse de chirurgie, étendard, aigle de drapeau ou arme d'honneur.
Enfin, la frise de l'entablement, dédiée à la Grande Armée occupant la partie supérieure de l'Arc de triomphe, à 42 mètres de haut, habituellement inaccessible au public, est partiellement restituée dans l'exposition grâce à des photographies à taille réelle. Cet immense bas-relief sculpté raconte le départ et le retour des armées napoléoniennes.
Un beau et émouvant moment pour célébrer le bicentenaire de la bataille d'Austerlitz, à voir du 15 juin au 31 décembre 2005, tous les jours de 10h à 22h.
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UNE OEUVRE EN DANGER
Le tableau de William Bouguereau, Napoléon III visitant les inondés de Tarascon en juin 1856, classé monument historique, connaît une détérioration qui nécessite une importante restauration (plus de six mois) à laquelle la municipalité de Tarascon s'engage sans restriction malgré le coût chiffré à plus de 22 400 euros. En effet, ce n'est que depuis une quarantaine d'années, que la ville a pu récupérer ce tableau de 2m sur 3m : il orne désormais une salle de l'Hôtel de Ville de Tarascon. 
Né en 1825, dans une famille d'origine anglaise installée à La Rochelle, William Bouguereau arriva à Paris vers 1846 pour étudier à l'école des Beaux-Arts, il obtint le Premier Grand Prix de Rome en 1850, avec Zénobie retrouvée par les bergers, témoignage de son adhésion au retour à la mode de la peinture à l'Antiquité. Exposa plusieurs oeuvres à l'Exposition universelle de 1855 il y reçut un prix. Il commença alors à honorer des commandes de décoration de monuments (Grand-Théâtre de Bordeaux), de chapelles (Sainte-Clothilde, Saint-Augustin et Saint-Vincent-de-Paul à Paris) ou d'hôtels particuliers (celui de Pereire). Parallèlement, il passa un contrat avec un marchand d'art, le poussant dans une production fructueuse, malheureusement plus en quantité qu'en qualité. Si ses détracteurs employèrent alors le terme « bouguereauté » pour évoquer un style excessivement soigné (Zola parla de « triomphe de la propreté en peinture »), Bouguereau fut un peintre très apprécié du pouvoir, dont il reçut commandes et récompenses (chevalier de la Légion d'honneur, 1859). Cette année sera commémoré le centenaire de sa mort, advenue le 19 août 1905.
En 1856, dans son voyage sur les bords du Rhône et de la Loire ravagés par des inondations, Napoléon III s'était fait accompagné de photographes et du peintre Bouguereau, chargés d'immortaliser la compassion impériale.

© Ville de Tarascon
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    NOUVELLE ETUDE SUR LA MORT DE NAPOLEON
Après l'étude de chercheurs suisses, qui concluaient à la mort de Napoléon des suites d'un cancer, le Dr Kintz vient de rendre public les résultats de sa nouvelle étude sur des cheveux de l'Empereur : un taux d'arsenic très élevé, un arsenic de nature minérale et d'origine endogène. S'il conclue à un empoisonnement, le Dr Kintz ne manque cependant pas de déclarer : "nos analyses sont irréfutables quant à l'arsenic utilisé et à l'intoxication mais n'expliquent pas son origine". Autrement dit, il manque toujours un coupable et un mobile sérieusement étayés d'un point de vue historique, pour confirmer la thèse d'un empoisonnement intentionnel de l'Empereur durant son exil à Sainte-Hélène...
Source : Le quotidien du médecin, 07 juin 2005.



  
    IL Y A 200 ANS

Italie
Napoléon quitte Milan le 21 prairial an XIII (10 juin 1805). Il arrive le lendemain à Brescia et y séjourne plusieurs jours.

 
Rumeur...
Le rapport de la préfecture de police du 23 prairial (12 juin) rend compte des discussions qui animent certaines réunions publiques : "On dit que les nouvelles d'italie, arrivées par un courrier expédié par le prince Eugène, portent que S. M. l'Empereur, devant aller visiter une ville voisine de Milan, en avait été empêché par S. Exc. le maréchal Berthier, qui l'avait prévenu qu'en route on attenterait à ses jours. On ajoute que Sa Majeesté, voulant voir jusqu'à quel point cet avis était fondé, avait fait monter plusieurs personnes dans sa voiture avec une forte escorte ; qu'effectivement la voiture fut attaquée par une vive fusillade, dont plusieurs personnes furent tuées, entre autres le mameluck Roustam."
 
Société
Le Journal des débats du 22 prairial (11 juin) annonce que le gouvernement vient d'adresser à tous les préfets "des boîtes de médicaments confectionnées par la pharmacie centrale des hôpitaux de Paris ; réparties entre les arrondissements de préfecture, elles sont destinées à procurer des secours gratuits aux malades indigents de la campagne, pendant le règne des épidémies, sous la direction d'un médecin nommé ad hoc médecins des épidémies et sous la surveillance de l'autorité administrative. Chaque boîte contient ving-cinq substances médicamenteuses, qui seront renouvelées tous les ans."
 

Nous vous souhaitons une bonne semaine.
 
Irène Delage
Web éditrice

  
      
   

  
      RECTIFICATION
La Messe du Sacre de Napoléon sera interprétée le 16 juin à l'abbaye royale de Saint-Denis et non le 15.
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PRECISION
La visite de l'exposition de documents originaux des fonds Joseph Bonaparte et H. Larrey, à la Bibliothèque de l'Institut, se fait sur inscription préalable uniquement.
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Retrouvez cette semaine dans LE MAGAZINE :

- Revue de presse :
-- Une oeuvre en danger : Napoléon III visitant les inondés de Tarascon en juin 1856
-- Napoléon Ier, le magazine du Consulat et de l'Empire, hors-série n°2 : "le maréchal Grouchy", par Marc Cornet
 
- les Livres qui viennent de paraître :  
-- A. Perez-Reverte, Le hussard, aux éditions du Seuil
-- A. Dumas, Le chevalier de Sainte-Hermine, aux éditions Phébus

-- P. Rambaud, L'absent : vient de paraître en poche chez Le Livre de Poche.
 
- l'Agenda napoléonien et plus particulièrement :

Conférences :
-- Le maréchal Victor, le 11 juin
-- Les campagnes napoléoniennes, en langue des signes, le 16 juin

Visites guidées :
-- Napoléon en campagne (visite en langue des signes), le 15 juin
-- L'Arc de Triomphe et l'exposition "Napoléon en campagne" (visite-conférence adaptée pour les déficients visuels), le 16 juin
 
Spectacle :
-- Son et lumière Napoléon 2005, à partir du 25 juin


RUBRIQUES MENSUELLES 
- LE MAGAZINE > Vient de paraître :
Le Livre du Mois : Napoléon et l'Europe
- LA GALERIE >
Le Tableau du Mois : Le prince impérial photographié sur son poney
- LA SALLE DE LECTURE >Textes et articles : L'Article du Mois : Les leçons d'anglais de Napoléon
- LE COIN DES COLLECTIONNEURS >
L'Objet du MoisL'Empereur législateur

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