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Lettre d'information  
        
   
    ATTENTION A LA PESTE INFLAMMATOIRE !
L'humeur de l'équipe de la Fondation Napoléon est bonne cette semaine (c'est d'ailleurs assez souvent le cas). Nous en profitons pour deux petites espiègleries.
La première est une nouvelle version du "Bonaparte franchissant les Alpes" de David, très contemporaine celle-ci, mais dans la lignée des autres : c'est à la robe du cheval que l'on reconnaîtra encore les versions. Deuxième saillie : alerte à la grippe. Nous reprenons ici un article publié il y a quelques années dans la Revue du Souvenir Napoléonien, sur l'épidémie de grippe qui inquiéta la capitale en 1802. On appelait alors cette maladie : la "peste inflammatoire", un nom qui fait froid dans le dos. Juste une façon de dire que la grippe est vieille comme le monde et que, ma foi, s'il faut être prudent (évidemment) et adopter des comportements "nouveaux" (se laver les mains, en mettre une devant le nez et la bouche lorsqu'on éternue, etc.), l'histoire peut parfois aider à calmer les angoisses par le recul qu'elle nous fait prendre.
Pour le reste, nous restons classiques et informatifs... avec un petit clin d'oeil à ceux qui, à Valence, se donnent tant de mal pour maintenir et renouveler le souvenir des séjours du jeune Bonaparte dans cette belle ville. C'est là qu'il fit la connaissance d'un jeune Montalivet. Il y a deux cents ans cette semaine, il fit de lui son ministre de l'Intérieur.
Vive l'histoire pour comprendre (et parfois faire oublier) le présent.
Très bonne semaine et très bonne humeur à tous.
 
Thierry Lentz
Directeur de la Fondation Napoléon




  
   
L'ARTICLE DU MOIS > LA GRIPPE A PARIS PENDANT L'HIVER 1802-1803, PAR THIERRY LENTZ
Attestée plusieurs fois à Paris entre 1427 et 1782, la grippe s'invitait à intervalles plus ou moins réguliers, dans le royaume de France où elle fauchait la gente faible et pauvre en priorité. Par une sorte de miracle, l'affection désignée sous le vocable effrayant de « peste inflammatoire » ne s'était plus manifestée depuis le début de la Révolution. On ne l'avait pas oubliée, mais, peut-être, pensait-on qu'elle avait oublié Paris. Elle s'annonça dans les derniers jours de 1802 et se découvrit vraiment à partir du début de 1803.
Pour en savoir plus
 


EVENEMENT > COLLOQUE NAPOLEON, L'EMPIRE, LES LUMIERES
Les 9 et 10 octobre 2009, en association avec la Fondation Napoléon, le cercle Condorcet de Ferney-Voltaire propose une journée d'études consacrée à « Napoléon, l'Empire et l'héritage des Lumières ». Le projet est fondé sur une interrogation : la Révolution française, puis l'Empire se sont-ils inspirés de l'héritage des Lumières, et si oui dans quelle mesure ?
Pour en savoir plus



  
   
AGENDA> EXPOSITION > LA REVOLUTION FRANCAISE, Trésors cachés du Musée Carnavalet
Cet automne, le musée Carnavalet, à Paris, ferme pour rénovation ses salles consacrées à la Révolution française. Ces travaux sont l'occasion de proposer aux visiteurs une double exposition originale, révélant pour l'une les trésors cachés des collections révolutionnaires, et exposant pour l'autre une quarantaine de caricatures anglaises de la Révolution et de l'Empire, sélectionnées parmi les deux cents conservées dans les collections d'estampes du musée. Un régal !
Pour en savoir plus :
Sur La Révolution française. Trésors cachés du musée Carnavalet
Sur Caricatures anglaises au temps de la Révolution et de l'Empire

 


  
   
AGENDA > EXPOSITION A VENIR > "REALITE VIRTUELLE" : LE SACRE DE NAPOLEON COMME SI VOUS Y ETIEZ
L'exposition "Réalité virtuelle : monde séduisant ou dangereux ?", organisée en partenariat avec la Mairie de Paris et le Collège des Universités de Paris, permet d'apprécier les progrès informatiques et les usages de la conception virtuelle qui en sont issus, dans les domaines aussi variés que l'architecture, les transports, la médecine, les jeux etc. Parmi les animations virtuelles présentées, les visiteurs pourront suivre celle de la cérémonie du sacre de Napoléon, produite en collaboration avec la Fondation Napoléon.
A ne pas manquer, cette exposition se tient seulement du 16 au 23 octobre inclus, au Réfectoire des Cordeliers à Paris !
Pour en savoir plus


AGENDA > CONCERT LITTERAIRE, UNE SOIREE CHEZ JOSEPHINE
Dans le cadre du Festival Rueil en scènes, 4ème festival de théâtre de Rueil-Malmaison, soirée de lecture, de chant et de musique dans l'esprit de l'époque de l'impératrice Joséphine... Le 2 octobre, à l'Auditorium du Conservatoire à Rayonnement Régional de Rueil-Malmaison (92500).
Pour en savoir plus


  
   
NAPOLEONICA LA REVUE N°5
Le numéro 5 de Napoleonica. La Revue vous propose, entre autres, l'étude des Souvenirs intimes et militaires du général Victor Oudinot, duc de Reggio. Campagnes du Portugal et d'Espagne, 1810-1811 par Marc Oudinot. De juillet 1810 à mai 1811, Oudinot relate la progression française, conduite par le maréchal Masséna. L'extrait présenté est consacré à la campagne du Portugal.
On peut obtenir cet article sur le site de la revue (7 euros) ou s'abonner pour un an, (trois numéros pour 60 euros).
Pour en savoir plus sur la revue, sa parution, les abonnements,
contactez-nous !


RADIO CANAL ACADEMIE > IL NE MANQUE PAS UN BOUTON DE GUETRE !
Une allusion historique expliquée par Jean-Claude Bologne
Si l'on ne porte plus de guêtres, l'expression "il ne manque pas un bouton de guêtre" reste vivante pour désigner, mais avec un brin d'ironie, que tous les détails sont prêts. Découvrez, avec l'historien Jean-Claude Bologne, l'origine historique de cette allusion qui remonte à la guerre de 1870 et s'utilise de nos jours notamment par les économistes !

Pour écouter l'émission sur la radio Canal Académie, de l'Institut de France

Cette expression rejoint désormais notre Dico d'époque !

 
INAUGURATION DE L' "ALLEE DE LA 1ERE COHORTE DE LA LEGION D'HONNEUR" 20 SEPTEMBRE 2009
Le dimanche 20 septembre 2009, durant les 26e Journées du Patrimoine, le maire de la commune de Crosne (91) et le représentant du Grande Chancelier de la Légion d'honneur ont inauguré une "allée de la 1ère Cohorte de la Légion d'honneur", à l'initiative de l'association "Crosne et son patrimoine".

Pour en savoir plus



  
   
HUMOUR > NAPOLEON MODERN'STYLE
- Décidemment Napoléon ne cessera jamais de nous surprendre. Quel destrier, choisirait-il aujourd'hui pour franchir le col du Grand Saint Bernard ? Une moto bien sûr, nos amis belges nous en donnent la preuve.
© http://stars.a-moto.be  
 

 

IL Y A 200 ANS
 
BICENTENAIRE MONTALIVET

Le 1er octobre 1809, le Comte Jean-Pierre Bachasson de Montalivet est nommé ministre de l'Intérieur.
C'est lors de ses séjours à Valence que Montalivet rencontra Napoléon Bonaparte, alors jeune officier. Engagé dans l'Armée d'Italie durant la Terreur, il se rallia à Bonaparte au moment de Brumaire et devint préfet de la Manche en avril 1801 puis de Seine et Oise en mars 1804. Il y acquit une réputation d'être un préfet actif et intègre. Le 5 mai 1806, Napoléon l'appela à la direction des Ponts-et-Chaussées, et le fit Comte de l'Empire le 27 novembre 1808.
Nommé le 1er octobre 1809 ministre de l'Intérieur, Montalivet avait 43 ans. Il remplaçait Fouché qui en assurait l'intérim. Il allait rester à ce poste jusqu'en 1814.

Pour en savoir plus, lire la biographie complète
L'Association "Bonaparte à Valence" fêtera le 1er octobre, en présence du comte de Montalivet, le bicentenaire de cette nomination. 
 

IL Y A 150 ANS
 
Affaires italiennes : Rumeurs sur les intentions de Napoléon III...
Malgré l'Armistice de Villafranca du 12 juillet 1859, aucun traité n'était encore signé. L'agitation italienne et piémontaise naquit de cette incertitude sur le futur de l'Italie. Comme de plus en plus d'Etats italiens « proclamaient » leur allégeance au royaume de Piémont, les rumeurs commencèrent à circuler sur les intentions réelles de Napoléon III. Le Moniteur universel du 28 septembre 1859 rapportait : « Quelques journaux étrangers ont assuré que la solution des affaires d'Italie serait entravée par le désir de l'Empereur des Français de fonder en Italie un royaume pour un Prince de sa Maison. Ces bruits n'ont pas besoin d'être réfutés. Pour leur ôter toute valeur, il suffit sans parler des engagements pris à Villafranca de se rappeler les actes et les paroles de l'Empereur Napoléon, avant et depuis cette époque… ». Quels bénéfices Napoléon III pouvait-il tirer en laissant paraître de tels propos dans un journal qui était l'organe officiel du régime ? Avec le retrait de l'Autriche des affaires italiennes, la position encore peu affirmée de la France dans cette région, et la perplexité des Etats italiens face à la vacuité du pouvoir après la guerre franco-autrichienne, il est possible que Napoléon III voulut ajouter de l'huile sur le feu qui couvait en Italie, et se ménager la possibilité de jouer un rôle de médiateur dans l'avenir. Il conservait certainement ses vues sur Nice et la Savoie, dont la réunion à la France avait fait l'objet d'un accord avec le Piémont lors de l'entrevue de Plombières. En fait, un tel plan n'était pas totalement impensable pour un homme auquel on avait donné le surnom de sphinx et que le Premier Ministre britannique Palmerston, en se référant à l'affaire Nice-Savoie, définissait ainsi : «  L'esprit de l'Empereur semble aussi rempli de plans qu'un terrier est envahi de lapins, et comme les lapins, ses plans rentrent sous terre à ce moment pour éviter tout antagonisme. » [cité dans J. M. Thompson, Louis Napoleon and the Second Empire, 1955, p. 204].
Le 20 mars 1860, Nice et la Savoie pouvaient être réunies à l'Empire français, si dans le même temps, la France reconnaissait l'annexion des provinces unies de l'Italie centrale (Toscane, Parme, Modène et Légations pontificales) au royaume du Piémont.
H. Davey Wright (trad. E.P.)


Le 29 septembre 1859 est inauguré l'Asile impérial du Vésinet (5000 places). C'est par le décret du 8 mars 1855 que Napoléon III ordonne la construction de deux asiles de convalescence, l'un à Vincennes [qui ouvre le 31 août 1857, Lettre n°424] et l'autre dans la forêt du Vésinet, loin des centres urbains où l'air par trop vicié ne correspond pas aux conceptions hygiénistes et humanitaires nouvelles. Placé sous le patronage de l'Impératrice Eugénie, cet asile est alors destiné, en cette période d'intense industrialisation, à recevoir les ouvrières en convalescence domiciliées dans le département de la Seine. Entre 1859 et 1866 ce sont près de 27 000 ouvrières qui seront accueillies. Ce bâtiment, classé monument historique en 1997, abrite aujourd'hui l'hôpital du Vésinet.


Bonne semaine à tous !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot

 
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n° 510 25 SEPTEMBRE – 1er OCTOBRE 2009




  
   

  
      BOURSES D'ETUDES DE LA FONDATION NAPOLEON, DERNIERS JOURS !
A tous les étudiants désireux de postuler aux bourses d'études décernées par la Fondation Napoléon, nous rappelons que le dossier de candidature est disponible sur le site. Il est à renvoyer ou à déposer à la Fondation Napoléon avant le 30 septembre prochain !

 
 
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- Victor Hugo, Sire, vous reviendrez. Le grand homme célébré par le grand poète, sélection et présentation par E. Egnell

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Revue de presse :
- Inauguration de l' "Allée de la 1ère Cohorte de la Légion d' honneur", le 20 septembre 2009
- L'intermédiaire des chercheurs & curieux, n°680, septembre 2009

- Revue Historique des Armées, n°256, 2009 : Dossier France Allemagne


 


 
 
  
 
      
   

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