Si vous souhaitez aller sur www.napoleon.org, cliquez ici.  
Lettre d'information  
        
   
   
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n. 721, 4-10 juillet 2014
 
1814-2014 : UN MODÈLE DE BICENTENAIRE
Toutes nos félicitations à l'association « 1814 », animée par Guy Carrieu, pour les 110 d'évènements (vous avez bien lu : 110) qu'elle a suscités, soutenus, voire organisés elle-même, pour commémorer la campagne de France. Colloques, reconstitutions, cérémonies, inaugurations, manifestations festives, pose de plaques commémoratives, articles de presse, publications plus importantes, rien n'a manqué. Un modèle de bicentenaire. Bravo, bravo, mille fois bravo.
Mundial brésilien oblige, il faut néanmoins brandir quelques cartons jaunes et mettre la main à la poche où est rangé le carton rouge.
Les jaunes iront –qui s'en étonnera ?- aux représentants de l'Etat dans les départements et les arrondissements concernés. Les rares membres du corps préfectoral qui ont daigné se déplacer l'ont fait à titre personnel, presque en catimini. Nous y sommes hélas habitués depuis quinze ans.
Ajoutons que le gouvernement russe ayant financé l'érection de trois grands monuments en souvenir des combattants de son pays tombés pendant la campagne, le ministre de la Culture de la Fédération de Russie avait fait le déplacement en Champagne, accompagné par l'ambassadeur à Paris et plusieurs officiels. Ni Mme la ministre de la Culture ni aucun autre membre du gouvernement n'avaient jugé bon de venir les accueillir et les accompagner. Le préfet les représentait (bien obligé de se montrer, cette fois !). Selon son agenda mis en ligne par le ministère, Mme Filipetti n'avait pourtant aucun rendez-vous officiel. Mais telles sont les moeurs en vogue, desquelles le respect du protocole international et de la simple courtoisie ne font plus partie.
Ce dernier acte d'anti-jeu aurait bien mérité un carton rouge… qu'on gardera pourtant dans la poche. Car finalement, les animateurs et élus qui se sont jetés à l'eau ont eu la meilleure des récompenses, celle qui compte vraiment : le public a partout répondu présent. Il y avait même plus de dix mille spectateurs à certaines reconstitutions, les colloques et conférences affichaient complets, on s'est bousculé pour voir les expositions.
Rendez-vous cet été dans plusieurs localités (à suivre sur ce site) et, à l'automne, à Troyes, pour le bouquet final.
 
Thierry Lentz
Directeur de la Fondation Napoléon
 
Retrouvez
quelques images de l'inauguration de l'obélisque ainsi qu'une courte vidéo de l'ambassadeur de Russie présent lors de l'événement, sur le site de France 3 Champagne-Ardenne.

  
   
TABLEAU DU MOIS > OFFICIER DE CHASSEURS À CHEVAL DE LA GARDE IMPÉRIALE CHARGEANT
Cet officier de chasseurs à cheval 
est un véritable montage pictural : composé d'un cheval en pleine ruade croqué sur le vif dans un tout autre contexte et du portrait d'un lieutenant de la garde impériale ami de Géricault, ce tableau, nerveux, est le premier présenté publiquement au Salon par le jeune Géricault en 1812. 


  
   
EXPO > CARPEAUX, UN SCULPTEUR POUR L'EMPIRE
Le musée d'Orsay accueille jusqu'au 28 septembre une exposition d'oeuvres de jean-Baptiste Carpeaux, sculpteur et peintre, si ce n'est officiel de Napoléon III, renommé et protégé par la famille de l'Empereur.
En savoir plus sur l'exposition
 
En guise de pré-visite...
Quelques oeuvres de l'artiste sont à découvrir sur napoleon.org :
- La princesse Mathilde ;
- Le Prince impérial et son chien Néro ;
- L'Empereur reçoit Abd-El-Kader au palais de Saint-Cloud ;
- Napoléon III ;
- Bal aux Tuileries.
 
COLLOQUE > VERTU ET POLITIQUE : LES PRATIQUES DES LÉGISLATEURS (1789-2014)
Ce colloque international, organisé par le Club des amis de l'Incorruptible (Assemblée nationale), la Société des études robespierristes et le programme ANR Actapol, aura lieu du 18 au 20 septembre. Son inscription est obligatoire avant le 1er septembre. Inscription et programme complet

  
   
PARU DANS LA PRESSE > L'HISTOIRE N°401 : SPÉCIAL « COMMENT UN EMPIRE S'ÉCROULE »
Retrouvez le sommaire complet et des extraits de la revue L'Histoire auquel ont collaboré les plus grands spécialistes de la période napoléonienne. Elle est désormais disponible en kiosque et en version numérique.

BORDEAUX FÊTE NAPOLÉON ET JOSÉPHINE
Le château de Portets n'est pas le seul endroit du Bordelais à célébrer l'Empereur le 4 juillet prochain, Bordeaux accueille également une reconstitution d'un bivouac napoléonien du 5 au 6 juillet.



  
   
BELGIQUE > LE DERNIER QG DE L'EMPEREUR EN RESTAURATION
Le dernier QG De Napoléon, à Vieux-Genappe, fera peau neuve d'ici avril 2015. Les travaux commencent cet été. En savoir plus  
Toujours en Belgique, rappelons que ce week-end, du 5 au 6 juillet, se déroule la reconstitution 2014 de la bataille de Wavre

COMMÉMORATION > HOMMAGE À LAS CASES
La ferme qui a vu naître Emmanuel de Las Cases, le mémorialiste de Napoléon Ier à Sainte-Hélène, a vu son illustre occupant être mis à l'honneur le week-end dernier.


  
   
BIBLIOTHÈQUE NUMÉRIQUE NAPOLÉONIENNE > LE PALAIS DE SAINT-CLOUD
Découvrez Le palais de Saint-Cloud, ses origines, ses hôtes, ses fastes, ses ruines, ouvrage de 1902 du comte Fleury relatant l'histoire du palais de Saint-Cloud disparu durant la guerre de 1870 qui du temps de sa splendeur avait vu Napoléon Ier y être proclamé empereur avant de devenir l'une des demeures favorites de Napoléon III.

UNE BATAILLE ET UNE PAIX NAPOLÉONIENNES EN JUILLET
> Wagram

Ce sont les 5 et 6 juillet 1809 que se déroulent les affrontements de la bataille de Wagram. Notre dossier thématique sur le sujet
> L'entrevue et la paix de Tilsit
Entre Napoléon Ier et le tsar Alexandre Ier se déroule une rencontre qui doit aboutir à la paix entre les empires russe et français le 7 juillet 1807. En savoir plus
 
IL Y A 200 ANS > QUE DEVIENNENT HORTENSE ET LOUIS APRÈS L'ABDICATION

Lorsque les alliés s'approchèrent dangereusement de Paris, Louis Bonaparte, trop souffrant pour combattre à la défense de la ville, fut désigné pour accompagner Marie-Louise à Blois mais ne voulut pas quitter la capitale sans savoir ses deux fils à l'abri. Or Hortense ne voulait croire à la défaite et hésita longtemps avant de quitter la ville. Elle était à Rambouillet quand elle rejoignit Joseph et Jérôme en fuite pour apprendre de leurs bouches la capitulation de Paris. Le 1er avril, elle prit la route du château de Navarre près d'Évreux pour rejoindre sa mère, et toutes deux apprirent ensemble la nouvelle : le Sénat venait de déchoir l'Empereur. Hortense envisagea alors de s'établir à la Martinique, sur la propriété de sa mère, avec ses deux fils ; elle le dit et l'écrivit encore le 9 avril à sa lectrice et confidence. Mais la fortune personnelle de la belle-fille de Bonaparte était nulle : elle avait jusqu'ici dépendu de Napoléon et de Louis. Elle regagna alors Paris, puis Malmaison à la fin du mois d'avril et dut vite se ranger aux conseils de son entourage, à commencer par ceux de sa mère, qui l'enjoignaient à profiter de la bienveillance du tsar à son égard. Le 30 mai, sous l'impulsion d'Alexandre Ier, Louis XVIII finit par octroyer à l'ancienne reine de Hollande le duché de Saint-Leu et un revenu annuel de 400 000 francs en application des demandes de Napoléon déterminées à Fontainebleau. Hortense venait de perdre sa mère (cf. Lettre d'info n°715) la veille. Avant de quitter la France pour l'Angleterre, Alexandre Ier fit, le 2 juin, une dernière étape auprès des enfants Beauharnais qu'il avait protégé durant tout son séjour parisien. Eugène devait lui-même repartir chez son beau-père en Bavière à la mi-juin. Restée seule en France, Hortense se rendit à Plombières, le 25 juillet, pour prendre les eaux, laissant ses deux fils à Saint-Leu. Il s'agissait d'un calcul politique : leur présence garantissait que leurs nouvelles terres ne seraient pas à nouveau confisquées. PAr ailleurs, ce geste montrait la confiance que la belle-fille de Napoléon Ier portait au nouveau régime en s'éloignant de ses enfants. Elle séjourna après Plombières à Bade à partir du 10 au 29 août en compagnie de son frère, pour repartir au Havre jusqu'à la mi-septembre, afin de consolider sa santé. À la fin du mois de septembre, Briatte, ancien chef du cabinet topographique de Louis, se présenta à Saint-Leu avec un message : l'ancien roi de Hollande établi à Rome, comme la plupart des membres de la famille Bonaparte, exigeait que ses enfants l'y rejoignissent. Hortense s'y refusa ; un procès menaçait de s'ouvrir. Soucieuse de conserver un avenir en France pour ses enfants, elle espérait encore se concilier les Bourbon et, pour éloigner d'elle les rumeurs de soutien aux conspirations contre Louis XVIII, elle demanda une audience au roi le 2 octobre. Rassurée sur l'opinion qu'il se faisait d'elle, elle finit par s'installer à Paris pour couper cours aux rumeurs hostiles. Elle y résidait encore, faubourg Saint-Germain, lorsque Napoléon débarqua d'Elbe et qu'allait commencer l'épisode des Cent-Jours…

IL Y A 150 ANS > LE BOIS DE VINCENNES ET L'EXAMEN D'HORTICULTURE
Le 5 juillet 1864, une « revue horticole » dans Le Moniteur chantait les louanges du dernier parc public de Paris, le bois de Vincennes. Conçu par Napoléon III pour contrebalancer le très chic Bois de Boulogne de l'ouest parisien cossu, qui, comme le Moniteur le notait, était « le rendez-vous des élégants du jour, du luxe et de l'opulence » , le bois de Vincennes devait être « le bois de l'artisan, de l'ouvrier, du petit bourgeois, du content de peu », à l'est de la métropole. Développé entre 1855 et 1866, le parc n'avait pas qu'une vocation esthétique : le Moniteur observait que, dans l'optique sociale de Haussmann, le parc avait été conçu pour apporter l'air et la vie sur tous les points jadis les plus déshérités » et ainsi provoquer la régénération complète de la vieille cité. L'auteur de la Revue horticole pouvait à peine contenir son enthousiasme vis-à-vis des progrès qui avaient été accomplis et se pâmait devant une « douce colline couverte de bois riants, de pelouses réjouies, une inépuisable série d'enchantements ». Le parc avait d'ailleurs des aspirations nettement étendues : des arbres indigènes avaient été plantés à côté de « fusains japonais » et de « thuyas de la Chine », mettant ainsi en avant les prousses horticoles (et par extension impériales) de la France. L'auteur de l'article du Moniteur liait explicitement les deux : « Rome est inséparable des jardins de Luculus et d'Auguste » ; la France, avec sa lignée d'horticulteurs héritiers d'André Le Nôtre, était une fois de plus à l'avant-garde des empires et des jardins.
Pour plus d'informations, retrouvez notre itinéraires sur les parcs et promenades parisiennes du Second Empire
  
Irène Delage et Marie de Bruchard
 
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n. 721, 4-10 juillet 2014


  
     


  
      SAINTE-HÉLÈNE > "SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR"    
L'OPÉRATION  SE POURSUIT EN 2014
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, vous pouvez faire un don via Internet avec notre partenaire la Fondation du Patrimoine (site sécurisé). 
test

Pour en savoir plus 
Voir la liste des donateurs 


TOUJOURS ACCESSIBLES 
Un problème de lien dans la Lettre ? 
- Consultez la page d'accueil 
www.napoleon.org
- Retrouvez les Lettres d'info dans les archives 
www.napoleon.org/fr/club/lettre/archive_lettre.asp
- Pour nous contacter  information@napoleon.org 

 
Suivez-nous sur  Facebook  et sur  Twitter !
 


MAGAZINE ET ACTUALITÉS

LIVRE DU MOIS  
- Charles Pierre François Augereau (1757-1816 - le maréchal révolutionnaire de Napoléon, Pierre Folliet, Nouveau Monde Éditions/Fondation Napoléon, 2014

AGENDA

L'agenda des délégations du Souvenir napoléonien 

Quelques dates de l'agenda de napoleon.org :


Expositions
1814, la C(h)ampagne de Napoléon : exposition, à Reims jusqu'au 30 août 
- L'Ain en 1814, chronique d'une invasion oubliée, au château des Allymes (près de Bourg-en-Bresse) jusqu'au 13 septembre

- Maquettes de la marine impériale, à Versailles, jusqu'au 14 septembre
- Carpeaux (1827-1875), un sculpteur pour l'Empire, à Paris jusqu'au 28 septembre
- Les désastres de la guerre 1800-2014 au Louvre-Lens, à Lens jusqu'au 9 octobre 
- La C(h)ampagne de Napoléon, à Troyes jusqu'au 2 novembre
 
Conférences
- La vie dans les armées napoléoniennes, le 5 juillet, à Bruxelles
- Vertu et politique : les pratiques des législateurs (1789-2014), du 18 au 20 septembre, à Paris

 
Salon
- Salon du livre d'Hossegor : la biographie et l'Histoire, du 4 au 6 juillet, à Hossegor
 
Reconstitution
- Reconstitution de la bataille de Wavre de 1815, du 4 au 6 juillet, à Wavre

Bicentenaires
- Commémoration de la campagne de France à Bar-sur-Seine le 15 août
- Bicentenaire de Napoléon dans l'île d'Elbeà Elbe durant tout l'été

LA BIBLIOTHÈQUE M. LAPEYRE
Ouverte sans rendez-vous
7 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
Lundi-mardi 13h-18h, jeudi-vendredi 10h-15h

Horaires spécifiques pendant les vacances scolaires (zone C) : lundi-mardi 13h-17h, jeudi 10h-15h.

Contact : bibliotheque@napoleon.org 
- Catalogue enrichi en ligne ici 
- 
Bibliothèque numérique ici 



NAPOLEONICA LES ARCHIVES
Site d'archives napoléoniennes numérisées :
Imprimés de travail du Conseil d'Etat, correspondance de Vivant Denon, etc.
http://www.napoleonica.org
Contact : napoleonica@napoleon.org 


NAPOLEONICA. LA REVUE
Revue en ligne pluridisciplinaire, sur l'histoire des deux Empires, bilingue français-anglais, 3 numéros par an, gratuite
Accès à la revue sur Cairn.info
Contact : 
napoleonicalarevue@napoleon.org


 
INFOS PRATIQUES ABONNEMENT  
Pour changer son adresse, se désabonner, recevoir la Lettre anglaise :

www.napoleon.org/fr/club/lettre/index.asp





 

 

 
 
  
 
      
   

Vous êtes intéressé par les missions de la Fondation Napoléon ? Vous pouvez y participer, de manière générale ou pour un projet précis, par votre don.

© La Lettre d'Information du site napoleon.org est éditée par la Fondation Napoléon. Interdiction d'utiliser tout ou partie de la Lettre, sans autorisation préalable de l'
éditeur.