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SALLE DE LECTURE > ARTICLE DU MOIS
Les finances et le budget de l'Etat sous Napoléon. 1 : Qu'est-ce que le budget de l'État ?
Au milieu du « Grand Consulat » en l'an X, les finances de la France connurent une année exceptionnelle avec un budget de l'État en parfait équilibre. Ce résultat obtenu en deux années seulement était inespéré compte tenu du lourd héritage du Directoire dans ce domaine. De ce moment date l'excellente réputation budgétaire et financière de Napoléon. Mais comme un bilan comptable, cette « photographie » des comptes – et de la renommée financière qui en fut la conséquence – doit être sereinement observée et, le cas échéant, critiquée. Une analyse pertinente, parce que sans parti pris, de Pierre Branda.
Pour en savoir plus
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DERNIERS JOURS !!!
Du faste de la Cour impériale à l'humble vie d'un exilé, c'est la fulgurante trajectoire de Napoléon que donne à voir cet ensemble de plus de 200 pièces de la collection de la Fondation Napoléon (donation M. Lapeyre et acquisitions). C'est aussi le goût d'une époque qui s'exprime à travers l'épanouissement des arts décoratifs dont une éclatante illustration nous est ici offerte.
C'est à un véritable voyage au coeur de la société impériale que sont conviés les visiteurs en découvrant notamment :
- des chefs-d'oeuvre de la porcelaine de Sèvres dont les 19 assiettes à dessert du service particulier de l'Empereur dit «des Quartiers Généraux» ;
- des pièces exceptionnelles d'ébénisterie, d'orfèvrerie, de porcelaine ou de joaillerie ayant appartenu à l'Impératrice Joséphine et aux membres de la famille impériale;
- quelques pièces rares de militaria – armes, tableaux, dessins, assiettes du service de campagne, ou nécessaire personnel de Napoléon, qu'il conserva jusqu'à la fin de sa vie ;
- d'émouvants souvenirs de l'exil à Sainte-Hélène.
Découvrez le parcours de l'exposition avec Michel Albertini, scénographe.
OU ET QUAND
Musée Jacquemart-André, 158 boulevard Haussmann, 75008 Paris
Tous les jours de 10h00 à 18h00 ; nocturnes tous les lundis jusqu'à 21h30.
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IL Y A 150 ANS
Du 16 au 21 avril, Napoléon III est en visite officielle à Londres. La reine Victoria viendra à son tour à Paris en août et visitera l'Exposition universelle.
Après avoir débarqué à Douvres, Napoléon III et Eugénie ont rejoint Windsor par le train. Ils traversent Londres sous les acclamations de foules nombreuses, qui ont particulièrement apprécié le fait que l'Empereur montra à sa jeune épouse la masion qu'il habita rue King Street en 1847. A Windsor, le couple impérial alla à un bal en son honneur et à une revue. À Londres ils assistèrent à l'opéra Fidelio de Beethoven au théâtre de sa majesté et visitèrent Crystal Palace. A l'occasion de ce séjour anglais, un verset supplémentaire fut ajouté à l'hymne national en l'honneur de l'Empereur, et ce dernier reçut l'ordre de la Jarretière.
Après cette rencontre, Victoria écrivit sur Napoléon III, dans un long mémorandum du 2 mai 1855 : "C'est un homme indéniablement courageux, animé d'une fermeté inflexible, indépendant, persévérant ; à ceci doit être ajoutée une grande confiance dans ce qu'il appelle son étoile, et une croyance dans les présages et les incidents comme liés à son futur destin, qui est presque romantique - alors que dans le même temps il est doté d'un sang-froid merveilleux, [...] et d'une puissance de fascination, sur tous ceux qui entrent dans le cercle de ses intimes. Combien il est animé par un sens moral du bien et du mal est difficile à dire... Mon impression est qu'il est guidé par la croyance qu'il accomplit un destin imposé par Dieu... [...]." Comparant Napoléon III à son vieil ami Louis-Philippe, elle nota : " le pauvre roi était complètement français de caractère, c'est-à-dire nerveux et volubile, alors que l'empereur est aussi différent d'un Français qu'il est possible de l'être, avec un caractère beaucoup plus allemand." Les deux souverains éprouvaient un réel sentiment de sympathie et de respect l'un pour l'autre. Disraeli raconta lors du départ de Napoléon III, que celui-ci, alors que les portes du train étaient déjà fermées sur lui, les rouvrit, déscendit précitemment et embrassa de nouveau la reine Victoria avec des larmes dans les yeux.
Crystal Palace © Victorian Station
Jean-Baptiste Isabey décède le 18 avril 1855. Portraitiste de l'Europe, il est né à Nancy en 1767, dans une famille de petits commerçants. À Nancy, il étudie la peinture avec deux artistes lorrains : Girardet (architecture et décoration) et Claudot (art du paysage). À dix-neuf ans, en 1786, il se rend à Paris, avec une lettre de recommandation pour Dumont, artiste lorrain et premier peintre en miniature de la reine. Il gagne sa vie en peignant des couvercles de tabatières ou des ornements sur les boutons d'habit, selon la mode de l'époque. Introduit auprès de la Cour, à Versailles, il devient élève de David en 1788.
Pour en savoir plus sur sa carrière, consultez notre rubrique Biographie.
L'amiral Hamelin est nommé au poste de ministre de la Marine, le 19 avril 1855.
Ferdinand Alphonse Hamelin (1796-1864) débute dans la marine comme mousse dès l'âge de dix ans. Il participe en 1810 à la bataille de Grand-Port, puis à des campagnes dans les Caraïbes et à Madagascar, et contre la piraterie sur les côtes grecques. Il commande en chef la station navale de l'océan pacifique entre 1844 et 1848. Membre du Conseil de l'Amirauté, il devient préfet maritime de Toulon en 1849. Il s'illustre lors de la guerre de Crimée, en commandant le bombardement d'Odessa (avril 1854) et l'attaque des forts de Sébastopol (oct. 1854). Amiral en 1854, sénateur, ministre en 1855, il participe à une politique navale ambitieuse de Napoléon III, notamment avec les débuts de la construction de vaisseaux cuirassés.
IL Y A 200 ANS
Le 30 germinal an XIII (20 avril 1805) voit la naissance de Franz-Xaver Winterhalter. Voir notre présentation de l'une de ses oeuvres les plus célèbres : L'Impératrice Eugénie et ses dames d'honneur.
Le 26 germinal an XIII (16 avril 1805), Napoléon quitte Lyon où il séjournait depuis le 10. Après 2 jours à Chambéry, il arrive à Modane le 18 au soir.
Le 21 germinal an XIII (11 avril 1805), la Grande-Bretagne, qui tente de rompre son isolement fortement ressenti depuis 1804, profite du refroidissement des relations franco-russes depuis l'exécution du duc d'Enghien, pour signer un traité avec la Russie. Puis, le 9 août, l'Autriche les rejoint, suivie le 3 octobre par la Suède.
Nous vous souhaitons une belle semaine !
Irène Delage
Web éditrice
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A NOTER
Le prochain Salon du Premier Empire se tiendra du 4 au 6 novembre 2005, au Grand Palais de Lille.
Retrouvez cette semaine dans LE MAGAZINE :
-Revue de presse :
-- Un "docu-fiction" sur Joséphine pour France 2
-- Tradition Magazine, n° 210, avril 2005 : Polonais à Saint-Domingue (2) ; 4e rgt de cuirassiers ; princes de Monaco sous l'Empire ; Garde
nationale 1814 ; Campagne d'Italie 1859 (1) ; planche : mamelouck.
- les Livres qui viennent de paraître :
-- Mémoires ou Opinion sur les affaires de mon temps. Tome 3 : 1814-1815, le Congrès de Vienne, de Ch. M. de talleyrand-Périgord
-- Les récits de Sébastopol, de Léon Tolstoï
- l'Agenda napoléonien :
Expositions
-- Derniers jours ! Napoléon et Versailles
-- Napoléon et Lyon, au Musée historique des tissus de Lyon
-- Lyon et Napoléon, Lyonnais, je vous aime ! aux Archvies municipales de Lyon
-- Napoléon, aigle ou ogre ? au musée d'histoire vivante, Montreuil
-- Au temps des Merveilleuses. La société parisienne sous le Directoire et le Consulat, au musée Carnavalet, Paris
Vente aux enchères
-- l'Empire à Ajaccio, le 24 avril 2005
RUBRIQUES MENSUELLES
- LE MAGAZINE > Vient de paraître : Le Livre du Mois : Armorial du Second Empire
- LA GALERIE > Le Tableau du Mois : L'impératrice Eugénie et ses dames d'honneur
- LA SALLE DE LECTURE >Textes et articles : L'Article du Mois : Les finances de l'Etat sous Napoléon (1)
- LE COIN DES COLLECTIONNEURS > L'Objet du Mois : Nécessaire de la duchesse d'Otrante
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