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dr., le timbre du grand-maître des cérémonies, comte Louis-Philippe de Ségur. Bordure d’ornements dans le goût de l’époque. – Papier. Le texte imprimé, les ornements gravés sur bois. – Bien que cette pièce ne soit pas datée, il s’agit évidemment du Te Deum chanté à Notre-Dame le dimanche 3 déc. 1809. C’est la seule fois en effet que des cérémonies pour l’anniversaire du couronnement et pour la paix (elle avait été signée à Vienne le 14 oct.) purent se confondre. D’ailleurs les termes du mandement publié le 28 nov. par les vicaires généraux, administrateurs du diocèse de Paris (le cardinal de Belloy, mort le 10 juin 1808, n’avait pas encore été remplacé sur le siège archiépiscopal) ne laissent aucun doute à ce sujet. Ce mandement décrète qu’un Te Deum sera chanté le dimanche «3 décembre, jour anniversaire du sacre de S. M., en actions de grâces de la paix conclue entre la France et l’Au-triche» (voir le Journal de Paris du 28 nov.). En vertu de l’art. VI, titre II, du décret du 19 févr. 1806, instituant la fête de Saint Napoléon (ci-dessus n° 8135), la fête de l’anniversaire du couronnement devait être célébrée le premier dimanche du mois de décembre