Si vous souhaitez aller sur www.napoleon.org, cliquez ici.  
Lettre d'information  
        
   
    EDITO
 
Napoléon n'a jamais rencontré le Père Noël. Et pour cause, le gros bonhomme rouge n'est qu'un erzatz de Saint-Nicolas que l'on fêtait à l'époque, surtout dans l'Est comme aujourd'hui, à la date de sa fête. L'empereur ne suspendait pas ses bottes devant la cheminée : car s'il voulait toujours avoir du feu chez lui (mais retirait rarement ses bottes...), Noël n'était pas sous son règne un hapening consumériste.
Pas de sapin non plus pour y cacher les joujoux du roi de Rome : il ne fit son apparition que dans les années 1830 et ne s'imposa que sous la IIIème République pour faire la nique à la crèche... qui réapparut bientôt sous le roi des forêts.
Sous Napoléon, à Noël, on se contentait d'aller à la messe de minuit qui avait lieu à l'heure dite et non pas en début de soirée, car on n'avait pas de dinde ou d'huîtres à engloutir avant d'aller se coucher. La messe de  l'église Saint-Roch était à la mode au début de l'Empire.La Nativité était encore une fête religieuse.
En revanche, on faisait la fête pour le Nouvel An. Pas une beuverie dansante, évidemment, mais des visites amicales au cours desquelles on s'offrait de petits livres ou des almanachs comme  les "Etrennes impériales", sorte de gros calendrier des Postes avec la nomenclature des départements, les possessions lointaines. En famille ou entre amis, on faisait une petite promenade, non pour digérer ou dissiper les vapeurs du réveillon, mais pour parler, s'amuser et être ensemble. A Paris, on allait admirer les vitrines des marchands de bonbons de la rue des Lombards et du Palais-Royal qui, comme dans les boutiques appelées "A la renommée" ou "Au fidèle berger" étaient reconstituées des scénettes (parfois des batailles ou, en 1803, le passage du Grand Saint-Bernard) en dragées.
 
Croyant ou non, chrétien ou non, Noël reste tout de même un moment de réflexion et de retour sur soi, même s'il n'est pas sûr que l'on réfléchisse mieux avec une dinde. Nouvel An est un moment de fête moins sage qui n'interdit pas les bonnes résolutions, comme la nôtre de continuer à toujours mieux vous informer et - pourquoi pas ? - vous distraire avec l'histoire des deux Empires.
 
Toute l'équipe de la Fondation Napoléon vous souhaite à tous de très belles fêtes de fin d'année
 
Thierry Lentz
Directeur de la Fondation Napoléon


  
   
LE MAGAZINE > DERNIERE SERIE DE MINI-INTERVIEWS
Avec l'année, se termine notre série de mini-interviews réalisées en partenariat avec Europe 1 pour les 10 ans du site napoleon.org, vous pourrez écouter cette semaine : Jacques Le Goff, historien, Jean-Claude Casanova, économiste et historien, François Houdecek, responsable de l'édition de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte.
Jacques Le Goff © DR

Pour en savoir plus
Ecoutez les interviews précédentes



  
   
LE MAGAZINE > L'OBJET DU MOIS
Pendule : "Diogène cherchant un homme"
Lors de l'exposition des produits de l'Industrie française, le bronzier Claude Galle (1759-1815) y exposa cette pendule, qui remporta un franc succès public. Inspiré d'une anecdote tirée de la vie du philosophe Diogène, le sujet de cette pendule permet une glorification de l'Empereur représenté à l'antique…

© RMN
Pour en savoir plus



  
    SALLE DE LECTURE > DE NOUVELLES BIOGRAPHIES
De nouvelles biographies de personnalités du Premier Empire sont en ligne sur le site cette semaine :

Oberkampf : le manufacturier en textile rendu célèbre par sa fameuse toile de Jouy
Melle Mars : l'actrice préférée de Napoléon…
Melle Lenormand : la voyante de Joséphine…


  
   
AGENDA > EXPOSITION JULIETTE DROUET
La Maison Victor Hugo à Paris rend hommage par une belle exposition, de Lettres, poèmes, dessins et objets d'art, au grand amour et à la muse de Victor Hugo, Juliette Drouet. Un parcours poétique et littéraire pour évoquer cinquante années de passion et le bicentenaire de sa naissance.

© Musée Victor Hugo
Pour en savoir plus sur l'exposition et le musée

 


  
    PETIT FLORILEGE 2006
Enfin les vacances de Noël ! Un moment privilégié pour découvrir ou redécouvrir le site napoleon.org. L'année 2006 a été riche en manifestations diverses et variées, et le site vous a proposé de très nombreux contenus.
Ainsi la commémoration de grands bicentenaires a donné lieu à plusieurs grands dossiers.
- La Création de la Confédération du Rhin, 12 juillet 1806
- La campagne de Prusse, les batailles de Iéna et Auerstedt le 14 octobre1806
- L'entrée de Napoléon à Berlin, le 27 octobre1806
- Le Blocus continental, décret de Berlin du 21 novembre 1806
De nombreux articles de fond ont été mis en ligne parmi lesquels La politique consulaire aux Antilles de Thierry Lentz mais aussi Bonaparte, la Corse et les Corses, de Barbara Krajewska ou encore Chateaubriand et les Cent Jours, de Jean-Paul Clément
De nombreuses rubriques ont été largement enrichies : A Table, Chronologies, Pages napoléoniennes, Biographies, etc.
De nouveaux objets et tableaux vous ont été présentés. Vous avez pu ainsi découvrir le mobilier du Salon doré de Malmaison, Napoléon méditant sur le cercueil de Frédéric II de Prusse de Ponce-Camus ou bien encore le magnifique portrait de l'Impératrice Eugénie par Le Gray dans la partie iconographie
De même tous les comptes-rendus ainsi que la revue de presse de l'année 2006 et ceux des années précédentes restent accessibles via la partie "archives",
N'hésitez pas à parcourir pendant les vacances l'ensemble du site et à l'année prochaine pour bien d'autres surprises.

 


IL Y A 200 ANS

La campagne de Pologne de 1806 se poursuit
Le 23 décembre 1806, Davout remporte le combat de Czarnowo contre les Russes, dirigés par le général Ostermann-Tolstoi.Après avoir pedu 1600 hommes, les Russes battent en retraite et rejoignent les autres forces russe à Pultusk.
Le 25 décembre 1806, selon le capitaine Coignet, Napoléon surnomme affectueusement les soldats de la Garde les « grognards », pour la première fois. Face aux mauvaises conditions de vie en campagne, notamment face au froid, et en raison du versement irrégulier de leur solde, les soldats de la Grande Armée ne cessent de lui exprimer leur mécontentement en « grognant », sans toutefois désobéir.
Le 26 décembre 1806, la Grande Armée remporte plusieurs succès : sur le Nord tout d'abord où les troupes de Ney repoussent les Prussiens de Soldau et les empêchent de rejoindre leurs alliés russes ; à Golymin (au sud-est de Soldau) où l'avant-garde de la seconde armée de Buxhöwden, sous le commandement du Prince Gallitzin est repoussée ; enfin, à Pultusk où le second corps de Lannes fait face aux troupes russes. Malgré la neige, Lannes (épaulé à temps par le général d'Aultane) réussit à contraindre l'ennemi et ses forces à la retraite. Selon les sources les pertes françaises s'élevèrent à 4000 contre 5000 pour les Russes.
Néanmoins, la manoeuvre d'encerclement voulue par Napoléon échoue et l'ennemi réussit à s'enfuir.
Le 1er janvier 1807, au relais de Blonie, sur la route de Varsovie, Napoléon voit pour la première fois la comtesse Marie Walewska qui fait partie des Polonais venus acclamer l'Empereur. La retrouvant à Varsovie, Napoléon noua une idylle avec la comtesse qui se poursuivit au-delà de la campagne de Pologne et donna naissance à un garçon, Alexandre Walewski, reconnu par l'époux de Marie Walewska. Cette dernière resta toujours attachée à Napoléon qu'elle alla retrouver avec leur fils sur l'île d'Elbe.
Pour en savoir plus sur Marie Walewska

Vie quotidienne
Décembre 1806, la monnaie de Paris frappe une nouvelle pièce de 10 centimes. Cette pièce est de la grandeur de la pièce d'un franc. « Au milieu se trouve un point d'argent d'environ deux lignes de diamètre, portant d'un côté l'aigle impérial, et de l'autre  la marque 10 centimes, avec la légende : République française. » (Gazette de France du 23 décembre 1806)

Pour tout savoir plus sur l'administration des monnaies sous l'Empire


IL Y A 150 ANS
Le 23 décembre 1856, le 4e tome des Mémoires du maréchal Marmont, duc de Raguse, paraît de façon posthume, chez Perrotin, éditeur à Paris. Souvent considéré comme l'un des plus médiocres maréchaux de Napoléon, Marmont compte laisser à la postérité une image positive et avantageuse de son action. C'est pourquoi il écrit ses Mémoires comme un véritable plaidoyer pour son mérite.
Pour en savoir plus sur Marmont

Le 27 décembre 1856, Eugénie Smet (future Bien heureuse), Marie de la Providence en religion et fondatrice des soeurs auxiliatrices à Paris, prononce ses premiers voeux. Elle orienta les religieuses de sa congrégation à prier pour les âmes du purgatoire et, selon ses propres mots, à porter secours aux plus défavorisés « en inclinant vers eux le coeur des riches par l'intermédiaire de ce petit institut qui se pose comme un trait d'union entre les deux pointes extrêmes de l'échelle sociale ».

Noël 1856, paraissent dans la nouvelle collection Hachette, la Bibliothèque rose, les Nouveaux Contes de fées pour les petits enfants par Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur. Cinq contes « modernes » écrit dans le pur style classique français, composent ce premier recueil : Histoire de Blondine, de Bonne-Biche et de Beau-Minon ; Le bon petit Henri ; Histoire de la princesse Rosette ; La Petite souris grise ; Ourson.
Les illustrations de ce recueil, réalisées par Gustave Doré, déplurent à la comtesse de Ségur qui les jugent trop sombres et fantastiques.

Pour en savoir plus sur la Bibliothèque rose


Nous vous souhaitons d'excellentes fêtes de fin d'année !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot
web éditrices









  
   

  
      Un problème de lien dans la Lettre ? Consultez notre page d'accueil : http://www.napoleon.org
 
LA FONDATION NAPOLEON  et sa bibliothèque seront fermées entre Noël et le Jour de l'An.


LE MAGAZINE cette semaine :

 
Revue de presse
 - Un cabaret égyptien au pays de l'oncle Sam
- Des objets retrouvés à Vilnius en dépôt au Musée de l'Armée
- Bulletin des Amis de Ligny, n°26, 2006 :« Napoléon et les oeuvres sociales », « Historique du quatrième régiment d'infanterie légère »…

- La revue de l'ACMN, n°50, 2006 : « Iena-Auerstedt », « Confédération du Rhin »…

 
Les Livres qui viennent de paraître
- Le livre du mois : WARESQUIEL Emmanuel de (sous la dir.), Mémoires de la France, trésors inédits et secrets de l'Assemblée, L'iconoclaste
-  OUVRARD Robert, Iéna avec Napoléon. La campagne de Prusse par ceux qui l'ont vécue, Cosmopole
- SAINT-PIERRE (DE) Isaure, La Dame de Coeur (roman sur la Castiglione), Albin Michel

L' Agenda napoléonien de la semaine :  



Commémorations :
- Dossier spécial bicentenaire : La bataille de Iéna, 14 octobre 1806
- Dossier spécial bicentenaire : l'entrée de Napoléon à Berlin,  le 27 octobre1806

- Dossier spécial bicentenaire : Le Blocus continental, décret de Berlin du 21 novembre 1806


Expositions : 

 
ERRATUM, l'exposition
L'empreinte de l'Aigle sous le Dôme des Invalides continue jusqu'à la réouverture des salles napoléoniennes.

Attention ne tardez pas, plusieurs expositions se terminent ce moi-ci
- Napoléon III et l'Europe, Musée de l'Armée, derniers jours !
- Masculin - Féminin. L'élégance des Romantiques de 1810 à 1880, derniers jours !
- Damnation ! Berlioz et l'Allemagnederniers jours !
- Regards d'un Parisien sur la Commune BHVP
- Le siècle des saints-simoniens : du Nouveau Christianisme au canal de Suez BNF
- Entre Lumières et Romantisme : dessins du musée des Beaux-Arts d'Orléans
- Portraits publics, portraits privés 1770-1830, Grand Palais

- Dagoty à Paris - Manufacture de porcelaine de l'Impératrice Joséphine


Conférence :

- Portalis le bon génie de Napoléon, le 13 janvier 2007
- Napoléon et l'esclavage, le 17 janvier 2007

Télévison:
- Guerre et paix, le film de King Vidor, Arte, les 25 et 26 décembre 2006
- La Reine Louise (film allemand de 1957) sur Arte, le 27 décembre 2007







<<


 
  
 
        
   

Vous êtes intéressé par les missions de la Fondation Napoléon ? Vous pouvez y participer, de manière générale ou pour un projet précis, par votre don.

© La Lettre d'Information du site napoleon.org est éditée par la Fondation Napoléon. Interdiction d'utiliser tout ou partie de la Lettre, sans autorisation préalable de l'
éditeur.