Un enterrement à Ornans (1849-1850), de Gustave Courbet

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IIe République / 2nd Empire, XIX - XXIe siècles
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Un enterrement à Ornans est une œuvre majeure de la peinture française du XIXe siècle. Son auteur, Gustave Courbet, est un artiste traditionnellement rattaché au courant réaliste mais qui refuse une quelconque appartenance. Ce tableau a suscité scandales et débats dans un contexte politique, social et esthétique bouleversé, et interroge jusqu’à aujourd’hui. ► Conservé au musée d’Orsay (Paris), le tableau Un enterrement à Ornans a fait l’objet d’une campagne de restauration en 2025 : en savoir plus.

Une étude de Guillaume Filliatre, étudiant en master d’histoire et d’histoire de l’art (juin 2025)

Un enterrement à Ornans (1849-1850), de Gustave Courbet
Un enterrement à Ornans, par Gustave Courbet, 1849-1850, coll. Musée d'Orsay © RMN-GP

À L’ORIGINE D’UNE RECONSIDÉRATION DE L’ART PICTURAL

Gustave Courbet (1819-1877) est un artiste français majeur du XIXe siècle, essentiellement peintre et sculpteur. Indépendant, provocateur parfois, il souhaite gérer ses propres intérêts à travers ses productions et attentif à la diffusion commerciale de son œuvre.

Gustave Courbet naît dans le Jura, à Ornans (Doubs) en 1819, dans une famille de propriétaires terriens aisés. Toute sa vie il restera attaché à Ornans, où il revient régulièrement peindre. Manifestant une appétence très jeune pour la peinture, Courbet est envoyé en 1839 à Paris. Élève du peintre d’histoire de tendance romantique Charles Steuben (1788-1856 ; connu pour la Mort de Napoléon en 1829, la Bataille Poitiers et Hugues Capet en 1837), il reçoit une formation très sérieuse, bien qu’il ne suive pas les cours de l’École des Beaux-Arts.

Courbet est traditionnellement considéré, aux côtés de Jean-François Millet (1814-1875 ; célèbre pour Les Glaneuses en 1857 et L’Angélus en 1859), comme l’un des représentants principaux du réalisme pictural en France. Toutefois, le peintre refuse une quelconque appartenance et se considère surtout comme un artiste libre.

L’artiste s’inscrit en faux contre le romantisme (rejet de l’idéalisme et recherche d’une finalité à l’art) et l’académisme (courant officiel du milieu du XIXe siècle, marqué par l’influence de l’Académie des Beaux-Arts et privilégiant la peinture d’histoire (sujets bibliques, mythologiques et d’histoire nationale). Le réalisme de Courbet se vérifie à la fois dans le style, le trait, la représentation et dans les sujets, contemporains et notamment sociaux, de ses œuvres. Dans un contexte de bouleversements socio-économiques dus à l’apogée de la révolution industrielle, les réalistes entendent en effet représenter de manière brutale la réalité quotidienne.

Le Dictionnaire de la langue française de Littré, publié entre 1873 et 1877, définit le réalisme ainsi : “En termes d’art et de littérature, attachement à la reproduction de la nature sans idéal.” Source : Gallica

► Courbet est aussi connu pour Autoportrait au chien noir (1842), Les Casseurs de pierres (1849), Les Baigneuses (1853 ; voir aussi dossier de l’œuvre sur le site Musée Fabre, Montpellier), Les Cribleuses de blé (1853) ou encore L’Atelier du peintre (1855).

Lorsqu’il peint Un enterrement à Ornans, le peintre est connu pour l’Après-dînée à Ornans, pour lequel il a obtenu au Salon de 1849 une médaille et une dispense de jury pour l’année suivante.

L’après-dîner à Ornans, par Courbet 1848-1849 © Lille, musée des Beaux-Arts

À savoir : la formation et le parcours d’un artiste au XIXe siècle

  • Au XIXe siècle, la plupart des artistes fréquentent des ateliers tenus par un maître, que ce soit en peinture, en sculpture, en architecture, ou encore dans la gravure, en plein développement. Néanmoins, pour s’assurer une carrière, l’accession à l’École des Beaux-Arts sur concours constitue la voie la plus prestigieuse. Créée en 1817, elle est placée sous l’autorité de l’Académie des beaux-arts dont les membres assurent un enseignement centré sur le dessin, à partir du modèle vivant et de la sculpture gréco-romaine antique. Les élèves participent à de nombreux concours qui donnent lieu à de nombreuses réalisations, surtout dans la peinture d’histoire (sujets bibliques, mythologiques et d’histoire nationale). La formation à l’École des Beaux-Arts constitue vite un cadre de production officielle, dans la peinture d’histoire et plus largement académique, alors que les ateliers privés permettent en parallèle à certains artistes d’explorer de nouvelles voies (romantisme, puis réalisme, impressionnisme). Le prix de Rome, créé en 1663 et organisé chaque année, demeure la récompense suprême pour un élève des Beaux-Arts. A l’issue d’un concours extrêmement exigeant, les lauréats de chaque discipline des beaux-arts (que l’on qualifie de “prix de Rome” ; par exemple : Jacques-Louis David, prix de Rome de 1774), obtiennent une pension et un séjour dans l’Académie de France à Rome, en vue de se former au plus des œuvres romaines, de l’Antiquité comme de la Renaissance.
  • Le Salon de peinture et de sculpture, ou plus simplement le Salon, est une manifestation artistique parisienne se tenant de 1673 à 1880, avec comme vocation de présenter au public les œuvres des lauréats de l’Académie royale de peinture et de sculpture (créée en 1648 par Mazarin, principal ministre de Louis XIV et de la régente Anne d’Autriche) puis de l’École des Beaux-Arts, sous la tutelle de l’Académie des Beaux-Arts (créée en 1816 au sein de l’Institut, institution fondée en 1795, héritière du Collège des Quatre-Nations, organisée en classes puis remaniées en académies sous Louis XVIII) à partir de 1817. 
    Le nom “Salon” vient de ce que la manifestation se tient à partir de 1737 dans le salon carré du Louvre, alors déserté par le roi et sa cour. Intitulé “Salon de l’Académie royale de peinture et de sculpture” à partir du milieu du XVIIIe siècle, il devient Salon de peinture et de sculpture de la Révolution à partir 1815, puis de nouveau de 1848 à 1880. Organisé de manière irrégulière dans un premier temps, le Salon devient annuel à partir de 1833, à l’exception de l’année 1850-1851.
    Pour pouvoir voir leurs œuvres présentées au Salon, les artistes doivent subir une sélection dont un jury, composé souvent de membres de l’Académie, est chargé, sauf en 1848 et 1849 dans la volonté de s’ouvrir le plus possible aux différents artistes.
    En 1863, le Salon connaît une crise. Le jury ayant refusé un très grand nombre d’œuvres, Napoléon III autorise la tenue d’un “Salon des refusés” à côté du Salon officiel. Dès lors, plusieurs expositions parallèles se développent sous le Second Empire et au début de la Troisième République. En décembre 1880, un décret du président du Conseil (chef du gouvernement) Jules Ferry (1832-1893) officialise la fin du monopole de l’Académie sur l’organisation des salons. Sous sa nouvelle dénomination, le Salon des artistes français est désormais indépendant du pouvoir politique.
  • Parcours “Les peintres, le Salon, les Critiques 1848-1870” au musée d’Orsay

UNE SCÈNE DE LA VIE RURALE FRANC-COMTOISE AU MILIEU DU SIÈCLE

Un enterrement à Ornans, titré à l’origine Tableau de figures humaines, historique d’un enterrement à Ornans, est peint à l’hiver 1849-1850. Il est donc réalisé durant la Deuxième République, qui a pris une tournure conservatrice depuis les journées de juin 1848 (révoltes populaires durement réprimées à Paris par le général Cavaignac avec les pleins pouvoirs de l’Assemblée républicaine modérée élue en avril 1848) et surtout depuis la victoire du parti de l’Ordre (alliances des royalistes et des bonapartistes) aux élections législatives de mai 1849.

Un enterrement à Ornans, par Gustave Courbet, 1849-1850, coll. Musée d’Orsay © RMN-GP

Que voit-on sur cette œuvre monumentale ? Pour cette huile sur toile, le choix d’un format monumental (3,15 m sur 6,68 m sans le cadre) est volontaire. La composition est structurée et imposante, telle une grande fresque historique, et les personnages sont représentés grandeur nature.
L’enterrement est traité de manière très sobre, même lisse, dans des tons sombres et sans perspective. Courbet a choisi de ne pas représenter le cortège funéraire, ni l’enterrement même.

Les personnages sont répartis en trois groupes distincts : les officiants à gauche, les hommes non officiants au centre et enfin les femmes à droite. Cette séparation est symptomatique des mentalités de la France rurale du XIXe siècle, encore fortement marquées par la pratique religieuse catholique et l’importance des rôles sociaux qui ont survécu aux révolutions.
La répartition des personnages de gauche à droite, à la manière d’une fresque monumentale, permet une lecture traditionnelle occidentale, mais surtout d’attirer le regard sur l’ensemble des figures sociales, qui constituent le sujet principal. Les deux rangs de personnages à droite, l’un tourné vers l’extérieur de la toile et l’autre vers l’intérieur, poussent finalement le regard du spectateur à revenir au centre, puis de se poser abruptement sur la fosse, constatant ainsi l’absence du personnage principal : le défunt.

Les personnages ont presque tous été identifiés, ils font partie des connaissances de Courbet, habitants d’Ornans ou non. Certains même sont membres de la famille de l’artiste.

Les deux figures habillées de rouge sont des bedeaux, qui sont à l’époque des laïcs chargés du bon ordre durant les offices, dans l’église ou pour d’autres cérémonies et processions religieuses.
Se dégage donc de ce tableau une vraie impression de réalisme quant à la représentation vraisemblable de la scène. Mais pour nombre de critiques d’art, c’est plutôt le laid qui l’emporte sur le vraisemblable dans cette composition.

UNE ŒUVRE QUI NE LAISSE PAS INDIFFÉRENT

Le tableau est présenté au Salon de 1850-1851, avec huit autres œuvres de Courbet, sans avoir à subir la sélection du jury. En effet, pour L’Après-midi à Ornans, au Salon de 1849, il a obtenu une médaille d’argent qui le dispensait de jury pour le Salon de l’année suivante. À l’Exposition universelle de 1855, qui intègre le Salon, Courbet souhaite y présenter de nouveau L’Enterrement à Ornans, avec douze autres tableaux, mais le jury refuse deux œuvres, LEnterrement et L’Atelier du peintre, autre toile majeure et monumentale de Courbet. Celui-ci décide donc d’organiser une exposition parallèle et indépendante avec l’aide de son mécène Alfred Bruyas (1821-1877) et qui doit s’intituler l’”Exposition de la peinture du Maître Courbet et de la collection Bruyas”.

Finalement, Achille Fould (1800-1867), ministre d’État entre 1852 et 1860, chargé de l’organisation de l’Exposition universelle, autorise la tenue de cette exposition. Celle-ci se tient dans une baraque construite spécialement, aux frais de Courbet, au 7 avenue Montaigne, en face du palais des Beaux-Arts. Courbet la nomme “Pavillon du Réalisme”. L’exposition s’intitule “DU REALISME. Gustave Courbet, Exposition de quarante tableaux de ses œuvres. Elle s’avère être un échec.

L’exposition de l’Enterrement fait scandale et provoque des débats houleux. Le journaliste Champfleury (1821-1889), rédacteur du manifeste “Du réalisme” (publié dans le journal L’Artiste du 2 septembre 1855) est son principal défenseur.

Sur le plan esthétique, la représentation brutale du réel constitue une négation de l’idéal, du néoclassicisme et se héritier, l’académisme, comme du romantisme. De plus, Courbet rompt avec la hiérarchie des genres, en vigueur depuis le XVIIIe siècle : il représente une “scène de genre”, c’est-à-dire du quotidien, au travers du format de la peinture dite d’histoire. Par ailleurs, ses détracteurs dénoncent la “laideur vulgaire” du tableau, qui met en scène des personnages banals, aucunement idéalisés.

Au-delà des scandales provoqués immédiatement après la première exposition de l’œuvre (1851), L’enterrement à Ornans a pu provoquer diverses interprétations, surtout à partir de 1855 : le contexte politique a nettement changé, puisque l’Empire est rétabli depuis près de trois ans.
Pour certains, Courbet entend représenter le déclin du christianisme dans cette France rurale de milieu de siècle. Selon Jean-Luc Mayaud, L’enterrement à Ornans symbolise plutôt l’enterrement de la République. Plusieurs républicains ont en effet été identifiés sur la toile.

Or Courbet affirme : “Je me mêle fort peu de politique, comme c’est mon habitude. Chacun son affaire, je suis peintre et je fais de la peinture” (Petra ten-Doesschate Chu, Correspondance de Courbet, Paris, Flammarion, 1996, p.72 : lettre 48-2, à ses parents, [mars 1848]). Il paraît donc difficile d’établir une destination politique certaine de l’œuvre au moment de sa réalisation (1849-1850). Pour l’instant, le combat de Courbet semble plus artistique que politique. En revanche, l’interprétation de l’œuvre peut ensuite évoluer à travers le regard que posent les critiques d’art dans un contexte différent, celui du Second Empire. L’interprétation de l’œuvre peut aussi évoluer à travers l’intention d’un Courbet qui, de plus en plus rebelle au fil du temps, l’expose une seconde fois dans le Pavillon du Réalisme, qu’il a conçu comme une contre-exposition au sein de l’Exposition universelle de 1855. En tout cas, « cette allégorie militante de l’enterrement de Marianne [sera] subversive pour le Second Empire [(1852-1870)]» (J.-L. MAYAUD, Courbet, L’Enterrement à Ornans : un tombeau pour la République, Boutique de l’histoire, 1999, p. 65).

DES AMBIGUÏTÉS SOUS LE SECOND EMPIRE, AUX TOURMENTS DE LA COMMUNE 

La relation de Courbet au régime impérial se révèle ambiguë. Il déclare n’appartenir “à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n’est le régime de la liberté” (lettre ouverte du 24 juin 1870 dans le journal Le Siècle). Il entretient des rapports complexes avec l’administration des beaux-arts et le comte Émilien de Nieuwerkerke (1811-1892 ; directeur général des Musées nationaux en 1849, puis intendant des Beaux-arts de la Maison de l’Empereur en 1853, et enfin surintendant des Beaux-arts en 1863). L’artiste s’affiche comme un opposant tout au long du Second Empire, mais exprime à titre privé une certaine sympathie à l’égard de Nieuwerkerke et de Napoléon III. Notamment, il ne peut qu’être sensible à la fibre sociale de ce dernier.

Toutefois, républicain et socialiste dans l’âme, proche de l’anarchiste Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), il se montre réticent à toute forme d’autorité. Il se démarque des autres artistes, avant même les impressionnistes, en s’affranchissant du système institutionnel officiel : bris des règles académiques et refus de plus en plus constant de se faire reconnaître par les institutions officielles, notamment en refusant et en organisant ses propres expositions.

Courbet s’éloigne définitivement du pouvoir impérial lorsque lui est décernée la Légion d’honneur par le ministre des Lettres, Sciences et Beaux-Arts Maurice Richard (1832-1888), membre du nouveau ministère, mené par Émile Ollivier (1825-1913), et pourtant plus favorable aux libertés politiques, de presse et d’expression que les gouvernements précédents. Courbet refuse par une cinglante lettre ouverte, publiée le lendemain dans le journal Le Siècle : “Mes opinions de citoyen s’opposent à ce que j’accepte une distinction qui relève essentiellement de l’ordre monarchique […]. L’État est incompétent en matière d’art. Quand il entreprend de récompenser, il usurpe sur le goût public.”

Après la chute du Second Empire, précipitée par la défaite de Sedan du 2 septembre 1870, Courbet est chargé d’assister le gouvernement provisoire de la République française (proclamée le 4 septembre 1870) dans la protection des œuvres d’art des musées. C’est la première fois qu’il se met au service du pouvoir.

Puis la Commune de Paris, dernier mouvement révolutionnaire parisien du siècle, éclate, après la victoire de la droite, favorable à la fin de la guerre contre l’Allemagne, aux élections législatives du 8 février 1871. Les Parisiens, ayant subi un siège très éprouvant, souhaitent majoritairement poursuivre la lutte. Le gouvernement quitte la capitale pour Versailles le 18 mars 1871, la laissant à l’insurrection. Au sein du gouvernement révolutionnaire, Courbet est élu conseiller municipal le 26 juin 1871 puis nommé délégué aux Beaux-Arts. Entre-temps, la Commune a décidé la démolition de la colonne Vendôme, qui comportait en son sommet une statue en pied de Napoléon Ier. Courbet semble ne pas avoir contribué directement à cette décision, même s’il avait évoqué le 18 septembre 1870 l’idée de retirer la colonne, “monument dénué de toute valeur artistique, tendant à perpétuer par son expression les idées de guerres et de conquêtes”. Mais fut désigné pour diriger la démolition du monument. En tout état de cause, la presse l’associe à l’événement. Après le renversement de la Commune (28 mai 1871), à la suite du nouveau siège de la capitale et de la répression sanglante par l’armée régulière du gouvernement de Thiers, fixé provisoirement à Versailles, Courbet fut condamné à six mois d’emprisonnement et au paiement des frais de restauration de la colonne (plus de 300 000 francs-or !). pour échapper à la ruine, il se réfugia en Suisse.

Gustave Courbet, portrait à charge par Charles Vernier, 1871, Coll. Bibliothèque de l’Hôtel de Ville, Paris © BHVP – domaine public

Après la mort de Courbet en 1877, le tableau est donné à l’État en 1881 par sa sœur Juliette Courbet. Il est exposé au Louvre à partir de 1882, puis au musée d’Orsay à partir de 1986.

SOURCES ET RESSOURCES INDICATIVES
SUR L’ŒUVRE :
Présentation de l’œuvre par le musée d’Orsay
Présentation de l’œuvre sur le site Histoire par l’image : enterrement de la IIe République”
Un Enterrement à Ornans de Gustave Courbet. Une scène carnavalesque ? Interprétations sociales et politiques, par Marie-Claude Chaudonnet, docteur en histoire de l’art. – chercheur au CNRS (doc pdf, sans date)
• Jean-Luc Mayaud, Courbet, L’Enterrement à Ornans : un tombeau pour la République, Paris, La Boutique de l’histoire, 1999 ; compte-rendu ici et ici.

 

SUR COURBET ET LA RÉCEPTION DE SON ŒUVRE
• Martin Schieder, “Dans l’atelier de Gustave Courbet“, chapitre extrait de l’ouvrage Apprendre à peindre. Les ateliers privés à Paris 1780-1863, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2013, p. 333-352
• Thomas Schlesser, “Le réalisme de Courbet. De la démocratie dans l’art à l’anarchie“, chapitre extrait de l’ouvrage Réceptions de Courbet, fantasmes réalistes et paradoxes de la démocratie (1848-1871), Presses du réel, 2007.

SUR COURBET ET SA RELATION AU POUVOIR
• Arnaud Bertinet, “De l’achat de la collection Campana à Courbet, quelques opposants au Second Empire dans le monde artistique”, in Éric Georgin (dir.), Les oppositions au Second Empire, du comte de Chambord à François Mitterrand, Paris, Editions SPM, 2019
• Frédérique Desbuissons, “Le matérialisme de Courbet“, chapitre extrait de La production de l’immatériel. Théories, représentations et pratiques de la culture au XIXe siècle, Presses universitaires de Saint-Étienne, 2008, p. 391-405
• Bruno Foucart, “Courbet Gustave, 1819-1877”, in Madeleine Ambrière (dir.), Dictionnaire du XIXe siècle européen, Paris, Presses universitaires de France, 1998
• Bruno Foucart, Courbet, Paris, Flammarion, 1995, coll. “Tout l’art
• Karine Huguenaud, “Les provocations de Courbet”, Napoléon III : le magazine du Second Empire, 23, juin/juillet/août 2013, p. 60-65
• Marie-Hélène Parinaud, “Gustave Courbet, l’inventeur du réalisme socialiste”, Napoléon III : le magazine du Second Empire, 47, juin/juillet/août 2019, p. 58-64

mise en ligne août 2025

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