Conçue, réalisée et produite par la Fondation Napoléon, dans une perspective pédagogique, cette vidéo explique la constitution des coalitions contre la France napoléonienne, une constitution progressive en fonction de l’intérêt des États. Par Thierry Lentz, historien, directeur de la Fondation Napoléon © Fondation Napoléon – 2019
En 1812, l’hégémonie européenne de Napoléon Ier, son « système », s’organise autour de l’Empire français et ses 134 départements, dont 47 « étrangers » (situés en Espagne, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne). Empereur des Français en 1804, Napoléon Ier se fait couronner roi d’Italie suivante et choisit son beau-fils Eugène de Beauharnais comme vice-roi. Il a placé ses frères et sœurs sur les trônes européens : Joseph est en Espagne (1808-1814), Jérôme en Westphalie (1807-1813), Murat, mari de Caroline, à Naples (1808-1815). Élisa est grande-duchesse de Toscane (1809-1814). La Hollande, où régnait Louis depuis 1806, est annexée à la France en 1810. Deux confédérations d’États (du Rhin et helvétique) voient leur politique surveillée par l’Empereur, ainsi que le Grand-Duché de Varsovie. Enfin, le mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise, en 1810, resserre les liens avec l’Autriche, durablement vaincue en 1805. En 1812, la Prusse participera à la guerre napoléonienne contre la Russie, avant de rejoindre en 1813 la 6ème coalition des Alliés contre Napoléon, réunissant le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse, la Suède, l’Autriche et la plupart des petits États allemands.
Pour en savoir plus sur napoleon.org :
– la carte de l’Europe en 1812 à télécharger (format pdf ; version corrigée, 10 oct. 2019)
– un article : Les guerres napoléoniennes du Consulat et de l’Empire : la France face aux coalitions européennes