Après Smolensk

Auteur(s) : DELAGE Irène (trad.), HICKS Peter
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La marche de la Grande Armée au-delà des portes de Smolensk et vers Moscou soulève un certain nombre de questions concernant les projets de Napoléon pour la Russie. Grâce à l'analyse d'une source française peu connue de la campagne française, Peter Hicks jette un regard sur la bataille d'esprits entre Koutouzov et l'Empereur français comme celui-ci marchait plus profondément au coeur de la Russie.

La marche de la Grande Armée au-delà des portes de Smolensk et vers Moscou soulève un certain nombre de questions concernant les projets de Napoléon pour la Russie. Grâce à l'analyse d'une source française peu connue de la campagne française, Peter Hicks jette un regard sur la bataille d'esprits entre Koutouzov et l'Empereur français comme celui-ci marchait plus profondément au coeur de la Russie.

Une longue campagne

Quand Napoléon quitta Smolensk le 18 août 1812, il était bien conscient qu'il était allé plus loin que ce qu'il avait déterminé dans sa propre propagande. En effet, même son entourage l'avait mis en garde. Cette frappe chirurgicale, la guerre politique, commençait à se transformer en une campagne prolongée. Était-ce une partie d'un plan plus élaboré ? L'historien soviétique Tarle a suggéré qu'il était celui par lequel une Russie asservie se joindrait à la France dans une attaque terrestre de l'Inde britannique.
Pris dans la campagne, comme un trader misant plus gros pour raffler la mise, Napoléon passa, força la Russie à la rencontre décisive, et – selon toutes les règles de la guerre du XIXe s. – gagna. En entrant dans Moscou, n'a-t-il pas parlé de « belle Conquête » ?1
L'ennemi s'était retiré à Borodino et avait abandonné la capitale religieuse. Peut-être que nous pouvons sympathiser avec la pensée de Napoléon qu'Alexandre demanderait la paix. Comme Dominic Lieven l'a souligné, une grande partie des hommes politiques européens et de l'élite russe doutaient de la force de volonté d'Alexandre.2 L'empereur des Français comptait également sur l'influence des francophiles de la cour de Russie, dominant ainsi définitivement les anglophiles, et sur l'éducation éclairée « à la française » qu'avait reçue Alexandre, pour que le Tsar revienne à l'alliance avec la France. Et quand il se rendit à l'évidence que l'Empereur de toutes les Russies ne demanderait pas la paix, nous pouvons presque sentir la perplexité de Napoléon. Dans une lettre au Tsar du 20 septembre 3, il rappela à Alexandre de ce qui s'était passé à Vienne (à deux reprises), Berlin et Madrid – à savoir que l'administration, les magistrats et la police avaient été laissés en place dans la ville et avaient dans une certaine mesure collaboré (ce qu'il faut comprendre entre les lignes, c'est que ces pays s'étaient mis au pas). Napoléon ne comprenait pas pourquoi en Russie, il pourrait en être différent. Et cette exaspération était partagée au quartier général de l'empereur. L'un des plus fidèles et des plus braves aides de camp de Napoléon, le comte de Lobau, George Mouton, écrivait ainsi avec frustration le 25 septembre, « l'entêtement de ces êtres [les Russes] est indéfinissable ».4
Curieusement pour Napoléon, Alexandre (contrairement à François Ier d'Autriche) ne voulait pas accepter psychologiquement sa défaite, et sans cela Napoléon ne pouvait pas se considérer comme le gagnant. Napoléon n'avait pas compris qu'un soldat russe, sur l'ordre du Tsar, se laisserait tuer plutôt que de fuir, tomberait là où il se trouvait, sur les cadavres de ses camarades entassés autour de lui, plutôt que d'abandonner la Mère de la Russie et l'Eglise orthodoxe.5 Napoléon a-t-il pas perçu, en ce qui concerne l'état d'esprit du soldat, que la défense de la patrie surcoupait la victoire politique de Napoléon (et de la France) et l'intérêt apparent des soldats à voir le monde et rentrer à la maison avec un butin ?

Que faire ?

L'empereur français semblait avoir oublié qu'il y avait deux capitales en Russie et qu'il en avait seulement capturé une (et la moins importante des deux financièrement parlant), et que la population (et donc l'armée) égalait au moins, sinon dépassait celle du Grand Empire français. Napoléon pouvait rester à Moscou comme il voulait, la Russie avait encore plus d'armées, plus de bêtes de somme pour transporter les munitions à travers le terrain russe inhospitalier, plus de charrettes sur lesquelles charger les magasins, et même un magasin d'armes prêt dans la manufacture d'armes au sud de Moscou.

Donc, une fois que la pluie avait éteint le feu qui ravageait Moscou, que pouvait faire Napoléon ?
 
Le plan le plus évident consistait à rester dans Moscou durant l'hiver. Le comte de Lobau, le général Mouton, écrivait dans ses lettres : « Cette ville abondait en provisions de toute espèce et en vins délicieux, et malgré les ravages de l'incendie, toute l'armée peut encore en vivre à l'aise pendant plus de six mois. » 6 L'immense armée napoléonienne, éparpillée le long de la route de Moscou à Vilnius, s'était désorganisée pendant l'été et avait beaucoup souffert à Borodino, en essuyant la perte de nombreux soldats (28 000 victimes soit 1/5ème de l'armée), mais aussi d'officiers généraux (10 tués et 39 grièvement blessés). Il fallait du temps pour récupérer et réparer. Aussi, ordre fut donné le 1er octobre de fortifier le Kremlin, contre d'éventuelles attaques, 7 et de faire construire sur la rivière de la Moskowa « une bonne redoute et retrancher une maison comme poste d'observation, sous les ordres d'un capitaine intelligent et ferme ».8 Cependant rester était aussi compliqué. Napoléon avait appris les graves revers français en Espagne avec la défaite aux Arapiles et la prise de Madrid, et l'abandon par Soult du siège de Cadix. Une autre possibilité était de marcher sur Saint-Pétersbourg, une autre encore était de retourner à Smolensk ou même Vilnius. C'est ce que certains généraux de son quartier général (Ney, Murat et Davout – même Berthier) conseillaient fortement à Napoléon.
 
Cependant, le plan primitif était d'amener Alexandre à la table des négociations. Une lettre du 3 octobre annonçait au généralissime russe Koutouzov, l'envoi d'un émissaire de paix, Lauriston.9 Koutouzov reçut le diplomate français, en dépit des ordres explicites de Alexandre ne pas le faire. Dans le récit qu'il fit de la mission de Lauriston dans ses Mémoires, l'observateur/espion Sir Robert, Wilson raconta sa propre fureur à Koutouzov, craignant que l'action du Russe puisse conduire à des discussions de paix.10 Quoi qu'il en soit, Napoléon pensait que la paix avait une chance – et peut-être que l'ambivalence de Koutouzov l'encourageait à le croire. Napoléon avait fait un geste envers la mère d'Alexandre, Maria Fedorovna, en protégeant un hospice dont elle était la protectrice. L'Empereur français avait également promis à Alexandre du temps pour reconstruire la Russie. Mais en même temps, dans la lettre du 20 septembre, Napoléon rappelait à Alexandre tout ce qu'il avait perdu en renonçant à Moscou. Ces attitudes contradictoires avaient pour objectif de déprimer Alexandre, mais contre toute attente elles provoquèrent sa colère et renforcèrent sa détermination à se battre.

Le vicomte Puybusque

À cet égard, les mémoires peu connues d'un noble français, le vicomte Puybusque, 11 donnent un aperçu fascinant de la vision russe du temps de Napoléon à Moscou. Après avoir été intendant à Smolensk, Louis Guillaume de Puybusque fut capturé par les forces russes lors des rencontres avant Krasnoïé, les 15-19 novembre. Faisant partie du 1er Corps de Davout Puybusque et son fils étaient partis le 17 novembre pour Krasnoïé, mais près d'Ieskovo ils furent pris entre trois côtés de l'artillerie russe. Fuyant à travers bois et se réfugiant dans un village abandonné, les père et fils Puybusque réussirent à assurer leur capture sans être exécutés sur le champ par les Cosaques. Après s'être assurés des sauf-conduits par le comte Platov et Ermolov, ils furent déférés devant Koutouzov. Le récit de la conversation qu'en fit de Louis Guillaume est particulièrement révélateur, car il révèle les raisons des actions de Koutouzov lors de la mission de paix de Lauriston au début d'octobre. Le récit de la conversation est extrêmement intrigant et mériterait d'être rapporté en entier.12
 
Le maréchal Koutousov me fit appeler, il ne prit aucun de ces airs de hauteur et de supériorité qui éloignent la confiance : il était seul, après cinq minutes d'audience, la conversation devint familière : elle dura plus d'une heure, elle porta sur des objets du plus haut intérêt. Je remarquai que le prince connaissait la situation et la force de l'armée française dans ses moindres détails, mon étonnement alla toujours croissant, jusqu'au moment où je me retirai. Dans les cinq jours que je passai à son état-major, j'eus encore deux audiences, dont je sortis toujours plus surpris de ce que j'avais vu, de ce que j'avais appris. Trouvez bon que je diffère de vous en donner le détail, vous ne perdrez pas pour attendre, quoique ma mémoire soit assez bonne, j'ai eu soin de prendre des notes.
Je savais depuis longtemps, que le maréchal passe pour l'homme le plus fin et le plus habile de toute la Russie. Je remarquai dans son extérieur beaucoup de bonté et de franchise ; il a perdu un oeil par suite d'un coup de feu qui lui a traversé la tête, il doit avoir près de soixante ans, il parle assez facilement le français mais il a un accent étranger qui a du rapport avec celui des Allemands lorsqu'ils servent de notre langue. J'ai vu la figure, l'air et les manières d'un véritable patriarche ; je lui crois effectivement de la finesse, mais dans un sens honorable. Il est instruit et connaît parfaitement les hommes, il y en a un surtout qu'il a étudié et deviné si bien, qu'il le conduit dans u piège dont il est difficile qu'il échappe. Le maréchal a consacré ses talents à son pays, mais il ne les a pas fait servir à sa fortune, quoiqu'il occupe depuis longtemps de grande places, il a peu de bien. En campagne, c'est un des premiers généraux en chef de l'armée russe, dont il est adoré : il est très soigneux du soldat. A Saint-Pétersbourg, c'est un homme aimable qui fuit l'intrigue et cherche le plaisir : il a toujours aimé les Français, et s'il leur fait aujourd'hui une guerre si meurtrière, notre gouvernement l'a voulu.13 […] Le mouvement diminue autour de nous, je profite de mes loisirs pour vous écrire, la grande difficulté sera de trouver moyen de vous faire parvenir ma lettre, dans laquelle je vous donne le détail des deux premiers entretiens que j'eus avec M. le maréchal Koutousov. Il paraissait persuadé quand je l'ai quitté que B… [Bonaparte] devait périr ou être pris au passage de la Bérézina ; j'ignore encore s'il s'est sauvé : parmi les nombreux prisonniers qui arrivent sans cesse, je n'en vois aucun de ceux qui ont été pris à Borisov.
Le maréchal Koutousov me dit que depuis quelque temps, on avait fait étudier le caractère et jusqu'aux manies de B…, qu'on était persuadé qu'une fois de l'autre côté du Niémen, il voudrait toujours conquérir. On lui a cédé du terrain autant qu'il en fallait pour exténuer son armée, pour la disséminer, pour la vaincre par la fatigue et la famine. On comptait sur la rigueur du climat pour l'anéantir. Par quel aveuglement lui seul n'a-t-il pas vu un piège qui était visible pour tout le monde ? Le maréchal s'étonnait surtout de la facilité avec laquelle ont réussi toutes les ruses employées pour le retenir à Moscou, et de sa ridicule prétention d'y faire la paix, lorsqu'il n'avait plus les forces nécessaires pour faire la guerre. On a voulu qu'il crût que le comte Platov avait été disgracié et renvoyé chez lui avec la majeure partie des cosaques ; il l'a cru. Le maréchal vit bien que B… avait compté sur l'estime si bien méritée dont jouissait en Russie M. le général comte de Lauriston, qu'il envoya pour négocier la paix. Il le reçut avec distinction, lui rappela les relations agréables qu'il avait eues avec lui à Saint-Pétersbourg ; mais pour les propositions qu'il venait lui faire, il lui déclara qu'il n'était point autorisé à y donner suite. Il est convenu qu'il n'avait rien négligé pour traîner en longueur tous les pourparlers, parce qu'en politique, on ne rejette pas un avantage qui s'offre de lui-même ; qu'il n'avait réellement aucune autorisation pour travailler à la paix ; qu'il n'avait consenti à envoyer des courriers à Saint-Pétersbourg que d'après les instances du plénipotentiaires français, qui eût fait lui-même le voyage, si le maréchal eût cru pouvoir prendre sur lui d'y consentir. La distance de Saint-Pétersbourg à Moscou demandait du temps et précisément le maréchal en avait besoin pour faire marcher toutes les armées de la Russie ; celle de l'amiral Chichagov surtout était destinée à fermer tous les passages sur la Bérézina ; les autres devaient occuper les corps d'armée commandés par nos maréchaux sur la Dvina et par le prince Schwarzemberg en Volhinie, de manière à ce qu'ils ne pussent porter aucun secours à l'armée principale, lorsqu'elle commencerait son mouvement, et surtout lorsqu'elle arriverait à la Bérézina, si toutefois elle parvenait à cette distance sans être débandée ou détruite.
Le maréchal Koutousov trouvait alors toutes sortes d'avantages à laisser couler le temps, comme vous venez de le lire, il savait que l'armée française à Moscou, était mal vêtue et sans fourrures, que la saison des froids s'approchait ; il était persuadé qu'elle ne pourrait y résister, il était certain qu'elle faisait journellement des pertes en fourrageant et en maraudant, il avait reconnu que le pays sur lequel elle se trouvait, étant ruiné et n'ayant rien à perdre, il y avait beaucoup plus de motifs pour la laisser s'y affaiblir que pour l'en chasser. D'ailleurs, il croyait avec le temps, le climat, et le renfort de vingt-cinq mille cosaques que le comte Platov lui amenait, compléter sa destruction, sans exposer ses soldats. Que tandis qu'on courait aux armes de toute part en Russie, des lettres faites à dessein d'être interceptées, avaient persuadé B…  du contraire, que pendant qu'il était si mal informé de l'attitude menaçante de son ennemi, le maréchal Koutousov savait que B… habitait le Kremlin, chaque jour son esprit en désordre, enfantait un nouveau projet, détruit par le projet du lendemain ; que ce qu'il avait connu des ordres donnés pendant un mois, il n'avait vu ni prévoyance, ni plan suivi, et que c'et précisément parce que B… s'attachait uniquement et trop ostensiblement à l'idée de la paix, qu'il avait été impossible de ne pas juger qu'en effet, il ne lui restait d'autre espoir de salut que la paix.
Si l'Empereur Alexandre eût voulu la faire dans cette circonstance, le maréchal n'aurait pas hésité à l'en détourner. « Vous avez dû voir me dit-il, que lorsque votre armée a quitté Moscou, je lui ai fermé les nouveaux débouchés qu'elle a voulu se frayer, je n'ai dévié de mon plan d'éviter les engagements qu'à Maloïaroslavets, parce qu'il importait de la rejeter sur le chemin qu'elle avait été dévasté. J'étais certain que sauf quelques cabanes de bois qu'elle a brûlées, il n'y avait plus rien à détruire ; j'avais ordonnée au comte Platov, une marche de flanc sur votre droite, vous étiez suivi par mon armée, dont j'avais détaché une partie sur votre flanc gauche, sans permettre à vos fourrageurs de s'écarter de la route. Vous avez été escortés comme des prisonniers depuis Viatsma jusqu'à Smolensk, il ne tenait qu'à moi de vous détruire avant votre arrivée dans cette ville ; mais assuré de votre perte, je ne voulais pas exposer un seul de mes soldats. Vous voyez depuis que vous êtes avec moi, que je les fais reposer tous les trois jour, et si l'eau-de-vie ou les vivres me manquaient, je m'arrêterais aussitôt, je m'enfermerais chez moi, chacun à leur tour la moitié de leurs soldats ; ce qui a échappé à Krasnoïé passera difficilement à Orcha, dans tous les cas, nos dispositions sont faites sur la Bérézina de telle sorte, que ce sera là, le terme de la course de votre armée et de son chef, si mes ordres sont exactement suivis.
Vous aviez bien certainement d'excellents soldats, plusieurs débris de régiments sont venus à Krasnoïé mourir sur nos canons, avec un courage digne d'une meilleure fortune et d'un autre général ». 14

Un avantage politique ?

Bien qu'il faille à l'esprit que Koutousov parle de la campagne en novembre, alors que la retraite tournait à l'avantage des Russes, et que le livre de Puybusque a été publié en 1816, ce qui signifie qu'il écrivit ses mémoires avec du recul, ces propos apportent cependant peut-être des éléments d'explication au séjour prolongé de Napoléon à Moscou. Après la période initiale de consolidation de l'armée, Koutouzov avait étiré les discussions, devinant que cette initiative de paix était en fait un signe de faiblesse absolue. L'utilisation efficace de la désinformation, la présence d'espions au quartier général français (sinon comment Koutouzov aurait pu avoir connaissance de l'indécision de Napoléon ?) ; la description de la bataille de Krasnoïé, il est difficile de nous assurer la véracité de ces éléments. Il est vrai qu'il existe de nombreuses raisons de se méfier : dans son récit écrit pendant sa détention en Russie, Puybusque donne à Koutouzov le meilleur rôle et montre un plan soigneusement établi là où il n'y avait qu'improvisation, et rationalisation après l'événement ; Puybusque devait être nommé dans un ordre honorifique russe d'Alexandre en 1815 pour avoir sauvé une importante icône religieuse à Smolensk pendant la campagne de 1812 ; et Louis XVIII nomma le vicomte de Puybusque dans l'ordre de la Légion d'honneur. En outre, le récit de la campagne de 1812 par Labaume fut publié en 1814, et Puybusque a pu le lire. Et pourtant, une fois toutes ces réserves mentionnées, les détails dans le récit de Puybusque n'en demeurent pas moins alléchantes… La conclusion étant que ce n'est pas l'hiver russe qui a vaincu Napoléon, mais bien l'astuce et l'attention de Koutouzov. Comme Koutouzov aurait dit : « En politique, on ne rejette pas un avantage qui s'offre de lui-même. »

Notes

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1) Lettre à Marie-Louise, du 16 septembre 1812, Correspondance générale de Napoléon Bonaparte, tome 12, Paris, Fayard / Fondation Napoléon, 2012, lettre n° 31 727.
2) Dominic Lieven, La Russie contre Napoléon. La bataille pour l'Europe 1807-1814, Paris, Editions des syrtes, 2012, p. 255.
3) Correspondance générale, cit., n° 31 736.
4) Georges Mouton, lettre à sa femme du 25 septembre 1812, de Emmanuel de Waresquiel (éd.), Lettres d'un Lion : correspondance inédite du général Mouton, comte de Lobau (1812-1815), Paris, Nouveau Monde Editions / Fondation Napoléon, p. 85.
5) Dans les mémoires de Denis Davidov : Gregory Troubetzkoy (transl., ed.), In the service of the Tsar against Napoleon. The memoirs of Denis Davidov, 1806-1814, London: Greenhill, 1999, p. 114.
6) Lettres d'un Lion, cit., p. 89.
7) Correspondance générale, cit., n° 31 758.
8) Correspondance générale, cit., n° 31 798.
9) Correspondance générale, cit., n° 31 792.
10) H. Randolph (ed.), Narrative of events during the invasion of Russia by Napoleon Bonaparte [...] by General Sir Robert Wilson, London: John Murray, 1860, p. 234. Toutefois, Wilson a reconsidéré son opinion après avoir entendu Koutousov raconter ce qu'il avait vraiment dit lors de son tête-à-tête avec Lauriston. H. Randolph (ed.), Private Diary of Travels, Personal Services, and Public Events [...] by General Sir Robert Wilson C.M.T., London: John Murray, 1861, vol. 1, p. 193.
11) Guillaume-Albert de Puybusque, Généalogie de la famille de Puybusque, Toulouse, é. Privat, 1912, p. 318-319, voir sur gallica.fr (consulté le 10 octobre 2012) : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5660239n/f363.image
12) Lettres sur la guerre en Russie, Paris, 1817, p. 122-153, lettre du 23 novembre 1812.
13) Lettres sur la guerre en Russie, cit., p.137-139, lettre du 2 décembre 1812.
14) Lettres sur la guerre en Russie, cit., p. 141-148.
Titre de revue :
inédit
Mois de publication :
octobre
Année de publication :
2012
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