METTERNICH-WINNEBURG, Clément Wenceslas Lothaire, prince de (1773-1859), diplomate, homme politique autrichien

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Né à Coblence, le 15 mai 1773, il était le fils du comte Franz-Georg, qui représentait l'empereur d'Autriche auprès des principautés ecclésiastiques de Trèves, Mayence et Cologne, et de Marie-Béatrice de Kagenegg, son épouse.

Après avoir étudié avec des précepteurs français, le jeune homme suit les cours de l'université de Strasbourg, où il est le condisciple de Benjamin Constant, et où il vit le début de la Révolution française. Ensuite, il poursuit ses études de droit à l'université de Mayence. En juin 1791, il suit son père nommé ministre de l'empereur d'Autriche à Bruxelles. Il a l'occasion d'accompagner en Angleterre le trésorier général chargé de négocier un emprunt pour le gouvernement des Pays-Bas autrichiens. En 1794, chassés de Belgique et de Rhénanie par les armées françaises, le père et le fils se réfugient à Vienne et en Bohême. Là, sa mère arrange son mariage avec une riche héritière, Éléonore de Kaunitz (elle a 19 ans et elle est la petite fille de Kaunitz, l'ancien chancelier de l'Empire sous Marie-Thérèse, mort depuis quelques mois). Le mariage est célébré, le 27 septembre 1795, dans un gros village de Moravie, au château Kaunitz, à Austerlitz, dont le nom deviendra célèbre dans toute l'Europe, dix ans plus tard. C'est alors que commence la carrière diplomatique de Metternich, encore dans l'ombre de son père, au congrès de Rastadt (9 décembre 1797-23 avril 1799). Ils y arrivent après le départ du général Bonaparte. Le comte Franz-Georg y avait la tâche peu enviable d'assister au démantèlement du vénérable Empire romain germanique et de subir les insolences des représentants de la République française.

En février 1801, Metternich est nommé ministre plénipotentiaire de l'empereur François auprès du roi de Saxe, à Dresde. Là, il établit sa réputation de séducteur en devenant l'amant de la princesse Bagration, une jolie femme de dix-huit ans (une fille, Clémentine, naîtra de leurs amours) (1).
Le comte Fédor Golovkin le décrit comme suit : « Bien fait, bien mis, fort blond, fort pâle ; son air distrait qui passait pour romantique auprès des femmes, passait pour réfléchi auprès des hommes. Quelques femmes russes et polonaises qui se jetèrent à sa tête le tournèrent bien plus vers le roman que vers l'histoire, à laquelle la carrière qu'il venait d'embrasser semblait devoir le consacrer plus particulièrement… ».

Au début de février 1803, Metternich est désigné comme ambassadeur de l'empereur François à Berlin. Metternich voudrait associer la Prusse à la coalition anglo-russo-autrichienne contre la France. Napoléon répond par la  campagne d'Allemagne, la victoire d'Austerlitz (2 décembre 1805) et le traité de Presbourg, désastreux pour l'Autriche. Ensuite Metternich est nommé ambassadeur en France (avril 1806). Il arrive à Paris, le 4 août 1806 et descend à l'hôtel du Prince de Galles (hôtel Beauvau, aujourd'hui ministère de l'Intérieur, 96, rue du Faubourg-Saint-Honoré, 8e). Dès le lendemain, il est reçu par Talleyrand, dans son cabinet du ministère des Relations extérieures, rue du Bac. Il s'exprime dans un français excellent, presque sans accent. Peu après, il est reçu à Saint-Cloud par Napoléon. Celui-ci lui dit : « Vous êtes bien jeune, M. de Metternich, pour représenter un si vieil Empire. – Sire, mon âge est celui qu'avait Votre Majesté à Austerlitz ».

Sans s'en rendre compte, Metternich sortait de ses longues conversations avec Napoléon, ébloui par son génie. Il connaissait sa valeur militaire, mais il découvrait celle du souverain, mesurant l'impulsion qu'il donnait à l'organisation des structures de l'État et au développement de l'agriculture et de l'industrie. Mais, par ailleurs, Metternich avait, vis-à-vis de Napoléon, un « complexe d'hostilité » : il pensait que Napoléon serait amené à attaquer l'Autriche et que celle-ci devait s'y préparer. Ses rapports font une grande impression sur l'empereur François, qui fait procéder à un réarmement intensif, ce qui n'échappe pas à Napoléon (A. Béthouart, p. 63).
Toutefois, dans l'immédiat, c'est la guerre avec la Prusse, inquiète des projets napoléoniens d'organisation de l'Allemagne, qui éclate. La Prusse, après les victoires françaises d'Auerstadt et d'Iéna (octobre 1806), est rapidement vaincue.
Ensuite, c'est la campagne de Pologne contre la Russie (Eylau et Friedland, février et juin 1807), qui se termine par la rencontre de Tilsit entre Napoléon et Alexandre Ier, le traité de paix et le traité d'alliance entre les deux pays (7 juillet 1807). Ils ont été comparés au traité de Yalta, pour le partage du continent. L'Autriche craint, avec raison, d'être isolée. Napoléon est de retour à Saint-Cloud, le 27 juillet 1807. Pendant l'absence de Napoléon, l'activité diplomatique de Metternich est naturellement réduite. Il en profite pour revoir son installation matérielle à Paris. Il quitte l'hôtel du Prince de Galles et emménage dans un hôtel construit au milieu du XVIIIe siècle par l'architecte Antoine Mathieu Le Carpentier pour le financier Bourret de Vézelay, situé à l'angle du boulevard Montmartre et de la rue Neuve-Grange-Batelière devenue aujourd'hui la rue Drouot. La vaste cour d'entrée s'ouvrait par une porte cochère sur la rue Neuve-Grange-Batelière, au n° 2. Il s'y installe en décembre 1806, avec son épouse et ses enfants. Il y restera trois ans. Il reçoit avec faste les personnalités les plus diverses et sa cuisine est excellente.
D'autre part, Metternich loue, comme maison d'été, l'hôtel du n° 7 rue de Montmorency à Boulogne-sur-Seine (Marie Walewska y séjournera en 1811-1812), ainsi qu'une autre maison d'été à Clichy. Metternich brille dans les salons par sa bonne mine et sa conversation spirituelle. Séduisant, il fait aussi des conquêtes féminines, parmi lesquelles Laure Permon, épouse Junot, future duchesse d'Abrantès (2) et Caroline Bonaparte, épouse Murat, future reine de Naples. Ces relations permettent à Metternich d'obtenir beaucoup d'informations sur la famille impériale et la politique française (elles lui serviront lors du divorce et du remariage de Napoléon).

Cependant, à la suite de la capitulation de Dupont à Baylen (22 juillet 1808), Napoléon décide d'intervenir pour rétablir la situation en Espagne, ce qu'il fait au cours de l'automne 1808. Alarmé par les préparatifs militaires de l'Autriche, Napoléon rentre à Paris, le 23 janvier 1809. En effet, l'Autriche considérait que les difficultés françaises en Espagne donnaient une bonne occasion de relancer la guerre contre la France. L'armée autrichienne amorce ses mouvements en avril 1809. Metternich reste à Paris jusqu'au 26 mai. Il se décide alors à partir (accompagné par un officier de la gendarmerie française, par mesure de rétorsion contre celle décidée visà-vis d'un diplomate français à Vienne). Il laisse à Paris son épouse et ses enfants. Il arrive à Vienne le 5 juin, le 17 il est conduit aux avant-postes et le 3 juillet il se présente à l'empereur François, à son quartier général. Le 6 juillet, Metternich assiste à la bataille de Wagram et à la victoire française ; il est ainsi le témoin du désastre de sa politique. Deux jours plus tard, l'empereur François lui fait savoir qu'il a l'intention de lui confier le ministère des Affaires étrangères après la signature du traité de paix. Celui-ci, discuté par Metternich et le ministre français Champagny, traînait en longueur. Napoléon perd patience, il exige que le traité soit discuté entre lui et le prince Jean de Liechstenstein. C'est dans ces conditions que le traité dit de Vienne ou de Schönbrunn est signé le 14 octobre 1809 ; ses clauses sont très dures et humiliantes pour l'Autriche.

En novembre 1809, Metternich s'installe à Vienne, à la Chancellerie (3) (4). Sa ligne de conduite était alors la suivante : « À partir du jour de la signature de la paix, expliquait-il à l'empereur François, notre système consistera exclusivement à louvoyer, à éviter tout engagement et à flatter. C'est ainsi seulement que nous réussirons à exister jusqu'au jour probable de la délivrance générale ».
La plus visible manifestation de cette politique va être, dans l'immédiat, le mariage de l'archiduchesse Marie-Louise avec Napoléon. Metternich, qui redoute le mariage russe, rêve aux avantages d'un mariage autrichien. Dans ses Mémoires, il écrit : « M. de Laborde (un chargé d'affaires français à Vienne) est venu me trouver et me sonder sur les possibilités d'une alliance de famille. Il a mis sur le tapis le mariage du prince impérial (d'Autriche) avec la fille de Lucien Bonaparte ou bien celui de l'archiduchesse Marie-Louise avec Napoléon ».
De son côté, Alexandre de Laborde écrit dans son rapport : « M. de Metternich glissa dans la conversation le mot d'alliance de famille et, après des circonlocutions et des détours diplomatiques, il a exprimé plus ouvertement sa pensée. “Croyezvous, me dit-il, que l'Empereur ait jamais eu l'idée de divorcer ?”. Je ne m'attendais pas à cette question.
Il y revint et parla de la possibilité d'un mariage de Napoléon avec une princesse de la Maison d'Autriche. Cette idée, me dit-il, est de moi » (A. Béthouart, p. 75).
On sait qu'après le divorce avec Joséphine, le choix de Napoléon, entre une princesse russe et une princesse autrichienne, se portera sur l'archiduchesse Marie-Louise (5). À l'occasion de ce mariage, Metternich est envoyé à Paris pour faire un rapport sur le traitement réservé à la nouvelle impératrice. Napoléon le loge et l'entretient de mars à septembre 1810.
Il revient à Vienne, avec de beaux cadeaux offerts par Napoléon, mais il n'a obtenu aucun allégement des clauses du traité de Vienne du 14 octobre 1809. Pour la campagne de Russie, l'Autriche accepte de fournir un corps auxiliaire de 30 000 hommes, sous le commandement de Schwarzenberg. La nouvelle de l'entrée de la Grande Armée à Moscou confirme, pour Metternich, l'idée de l'invincibilité de Napoléon. Aussi, est-il stupéfait de lire, en décembre 1812, le 29e bulletin de la Grande Armée, qui avouait une désastreuse retraite. Dans ces conditions, Metternich s'oriente d'abord vers une neutralité armée pour, ensuite, entrer dans la grande coalition européenne contre Napoléon.
Le 23 juin 1813, Metternich rencontre Napoléon à Dresde. Après une longue conversation, Metternich est convaincu que l'Empereur ne s'avouera jamais vaincu. À la fin de l'entretien, Napoléon lui dit : « Voulez-vous savoir ce qui arrivera ? Vous ne ferez pas la guerre ». Metternich lui répond : « Vous êtes perdu Sire, je l'ai pressenti en arrivant ; et, en vous quittant, j'en emporte la conviction » (Metternich, Mémoires, t. 1, pp. 108-118) (6).
Peu après, les alliés sont victorieux à Leipzig (16-19 octobre 1813), « la bataille des nations ». Metternich y assiste et l'empereur François l'élève à la dignité de prince (7).

En 1814, c'est la campagne de France. Malgré les victoires napoléoniennes, les armées alliées entrent à Paris. Napoléon, déchu par le Sénat, abdique et, à l'initiative de Talleyrand, des Anglais (lord Castlereagh) et du tsar Alexandre (assez réticent), la restauration des Bourbons est décidée (6 avril 1814). Metternich, qui avait envisagé une régence de Marie-Louise, n'était pas là. Il arrive à Paris le 10 avril 1814 et participe activement à la rédaction du premier traité de Paris (30 mai 1814).
Revenu ensuite à Vienne, il prépare le Congrès dit de Vienne (23 septembre 1814-9 juin 1815), destiné à confirmer les remaniements territoriaux survenus en Europe et à rechercher « un système d'équilibre durable ». Le congrès réunissait des centaines de princes et de diplomates. Talleyrand, qui représentait Louis XVIII, réussit habilement à se faire admettre dans les discussions. Celles-ci s'avéraient difficiles.
Le retour de l'Île d'Elbe de Napoléon marque la fin des travaux : les puissances alliées mirent Napoléon au ban de l'Europe (13 mars 1815) et un acte final préparé par Metternich est signé (9 juin 1815).
Après quoi, Metternich rejoint le quartier général des alliés, à Heidelberg (17 juin 1815). C'est là qu'il apprend la victoire décisive des alliés à Waterloo (18 juin). Rentré à Paris, le 11 juillet, il participe à la rédaction du second traité de Paris (20 novembre 1815). Par la suite, les puissances alliées s'efforçaient de maintenir le système d'alliance conservatrice visant au statu quo, consacré par le pacte de Chaumont du 8 mars 1814, renouvelé à Vienne, le 25 mars 1815. Metternich qualifie dédaigneusement le traité de la Sainte Alliance de monument « vide et sonore ». Mais il entrevoit immédiatement l'intérêt dont on pourra en retirer pour éteindre les menées révolutionnaires en Europe, ce qui sera sa préoccupation essentielle. Cette politique est confirmée lors des congrès d'Aix-la-Chapelle (1818) (8) et de Vérone (1822). Selon la formule de Metternich, l'Italie est « une expression géographique seulement ». L'Autriche y retrouve une situation dominante, avec le royaume lombardo-vénitien et le duché de Parme confié à l'ex-impératrice Marie-Louise (1771-1847).
Le Roi de Rome (1811-1832), fils de Napoléon et Marie-Louise, très aimé par son grand-père, l'empereur François Ier d'Autriche, assez délaissé par sa mère, vit à Schönbrunn. Prince de Parme du chef de sa mère, il est fait duc de Reichstadt en 1818. Celui-ci n'aimait pas Metternich : il savait qu'il avait été l'un des artisans de la chute et de l'exil de son père (il n'avait guère soutenu l'alliance de famille intervenue en 1810). On a aussi accusé Metternich d'avoir laissé mourir le duc de Reichstadt parce que dès que sa maladie fut détectée (tuberculose pulmonaire) et qu'il fut conseillé de l'envoyer passer l'hiver à Naples, le chancelier s'y opposa. Toutefois, il faut rappeler qu'à cette époque les Italiens voulaient se libérer de la tutelle autrichienne et que toutes leurs manifestations se faisaient aux cris de « Vive Napoléon II ! ». De ce fait, le séjour du prince en Italie était difficilement acceptable (A. Béthouart, p. 345).
Metternich est chassé du pouvoir par la révolution de mars 1848, il s'exile d'abord à Londres, puis à Bruxelles. Autorisé à rentrer en Autriche en 1851, il vit dans la retraite et meurt à Vienne, le 11 juin 1859, à l'âge de 86 ans (9). Le 5 juin, il avait appris la défaite autrichienne de Magenta et en avait été très affecté. Selon sa volonté, il est inhumé dans son domaine de Plass, en Bohême, acquis en 1826 (aujourd'hui en République Tchèque).

Le prince de Metternich s'était marié trois fois. Sa première épouse, Éléonore de Kaunitz, était morte le 19 mars 1825, minée par la phtisie, qui avait déjà emporté deux de ses filles et son fils aîné, Victor. En novembre 1827, il avait épousé une jeune viennoise, Antoinette de Leykam : elle meurt, en janvier 1829, d'une fièvre puerpérale, après avoir donné naissance à un fils, Richard (1829-1895), qui sera ambassadeur d'Autriche auprès de Napoléon III (1859-1870). Enfin, en janvier 1831, il avait épousé une jeune hongroise, Mélanie de Zicky-Ferraris, elle meurt le 3 mars 1854 ; elle lui avait donné une fille et deux fils. Les Mémoires, documents et écrits divers laissés par le prince de Metternich ont été publiés par son fils, le prince Richard de Metternich (Paris, Plon, 1880-1884, 8 vol.).

Nous pouvons conclure avec Jean Tulard : « Metternich, inamovible ministre, puis chancelier d'Autriche, au pouvoir pendant près de quarante ans, de 1809 à 1848, crut pouvoir arrêter l'Histoire aux stipulations du congrès de Vienne,
au nom d'un équilibre européen… Metternich était un homme du XVIIIe siècle, égaré dans l'époque romantique, trop « raisonnable » au sens des Lumières, pour partager les passions de son temps, pour comprendre le bouillonnement des idées libérales et nationales. De là, l'échec final. Il ne reste rien aujourd'hui de l'oeuvre de Metternich… » (Le Monde, 17 mars 1973) (10).
 
 
Auteur : Allégret, Marc
Revue : Revue du Souvenir Napoléonien
Numéro : 458
Année : 2005
Mois : avril-mai-juin
Pages : 53-54


NOTES
(1) À Dresde, Metternich fréquente le salon de la duchesse de Courlande (en 1809, elle deviendra la maîtresse de Talleyrand). Là, il rencontre les filles de la duchesse : l'aînée, Wilhelmine, duchesse de Sagan (plus tard elle sera la maîtresse de Metternich) et Dorothée, la future duchesse de Dino (elle épousera en 1809 le neveu de Talleyrand et assistera celui-ci lors du congrès de Vienne).
(2) Voir « Les amours de la duchesse d'Abrantès », par le colonel H. Ramé (Revue du Souvenir Napoléonien, n° 335) ; « La vie sentimentale de Metternich », par Constantin de Grunwald (Historia n° 318, mai 1973).
(3) Metternich y restera trente-huit ans puisqu'il ne la quittera qu'en 1848, chassé par l'émeute.
(4) À Paris, il est remplacé, comme ambassadeur, par le général prince Schwarzenberg. L'ambassade se trouvait rue de la Chaussée-d'Antin, où survint, le 1er juillet 1810, un terrible incendie (voir Revue du Souvenir Napoléonien n° 363, notice Dubois, p. 18).
(5) Pour une analyse complète, voir « Le mariage autrichien », par le Dr Paul Ganière, Revue du Souvenir Napoléonien n° 344, décembre 1985.
(6) Voir Alfred Fierro, Les Français vus par eux mêmes, Le Consulat et l'Empire, Laffont, Bouquins, 1998, p. 422.
(7) Le 25 juillet 1821, Metternich sera nommé chancelier de Cour et d'État (une charge qui était restée vacante depuis la mort du grand Kaunitz).
(8) C'est en 1818, à Aix-la-Chapelle, que s'est nouée la liaison entre Metternich et la comtesse Dorothée de Lieven, épouse de l'ambassadeur de Russie à Londres.
(9) Le 20 avril 1859, Metternich avait reçu la visite de l'empereur François-Joseph, qui venait le consulter sur la politique à suivre en Italie.
(10) Sources : Michaud, Biographie universelle, t. 28, p. 129 ; Guillaume de Bertier de Sauvigny, Metternich, Fayard, 1998 ; Antoine Béthouart, Metternich et l'Europe, Perrin, 1979 ; Dictionnaire des personnages historiques, Éditions de Fallois, 1995, p. 726 ; Dictionnaire Napoléon : p. 1169, notice Metternich, par G. de Bertier de Sauvigny ; p. 1718, « Le congrès de Vienne », par le même auteur ; p. 1139, « Marie-Louise d'Autriche », par Paul Ganière ; p. 1230, « Napoléon II », par Jean Tulard ; Historia, n° 200, H. Valloton « Metternich a-t-il haï l'Aiglon ? » ; n° 318, A. Decaux, « Metternich, le cocher de l'Europe ».

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