27 septembre 1868 : la mort de Walewski, l’homme des plus hautes missions diplomatiques, à travers la presse

Auteur(s) : MARTIN GAY, Bruno
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Il arrive qu’une journée vouée à bouleverser le jeu diplomatique s’achève par un baisser de rideau dramatique.[1]. Le dimanche 27 septembre 1868 en offre peut-être une illustration. Retiré de la vie publique active, le comte Alexandre Florian Joseph Colonna de Walewski se rend à Strasbourg. Fils naturel de Napoléon Ier mais reconnu par le comte Athanase Walewski, l’époux de sa mère Marie, il est né le 4 mai 1810 dans le château de Walewice, en Pologne[2].

27 septembre 1868 : la mort de Walewski, l’homme des plus hautes missions diplomatiques, à travers la presse
Alexandre Walewski, photographié en 1856 par Pierre-Louis Pierson © BnF / Gallica

À 58 ans, il mène une existence dynamique et voyage beaucoup. Sa santé paraît excellente[3], mais cache plus sûrement une fragilité, le comte ayant du reste pris de l’embonpoint depuis un an et demeurant sujet aux hémorragies nasales qui le fatiguaient déjà durant sa présidence du Corps législatif, entre 1865 et 1867[4]. Son arrivée à Strasbourg se décide tardivement, probablement le jour même à en juger par la réservation effectuée dans la journée, par une dépêche partie d’Ulm, d’appartements pour sa famille et sa suite à l’hôtel de la Ville de Paris, rue Mésange[5]. Sa femme -la comtesse Walewski, née Marie-Anne de Ricci- l’accompagne ainsi que leur fille, Élise, deux domestiques et la mère de la comtesse, la marquise Piccolellis[6], qui rejoint le cortège à la station Oos à Baden-Baden[7].

Ce voyage reste voilé de mystère. Il semble toutefois que le comte, parti de sa villa d’Amphion, sur le lac de Genève[8], ait Paris pour destination finale. L’Empereur l’attend pour un entretien de la plus haute importance. La plupart des journaux affirment que l’ancien ministre des Affaires étrangères doit lui rendre compte de sa mission confidentielle en Allemagne[9]. D’autres journaux suggèrent que Walewski s’apprête à aller à Munich[10]. Que ce dernier rentre de la capitale bavaroise ou se prépare à s’y rendre, la mission demeure. Elle porte sans nul doute sur la question prussienne. Celle-ci constitue le centre des préoccupations du comte, convaincu et alarmant le chef de l’État depuis Sadowa, deux ans plus tôt, qu’un affrontement avec la Prusse devient inévitable[11]. Pour se préparer à l’épreuve, il incombe au diplomate de se rapprocher de la Bavière et, selon d’autres publications, du Wurtemberg, c’est-à-dire les principaux États de l’Allemagne du Sud, en vue d’obtenir leur neutralité[12], le cas échéant au moyen de concessions territoriales[13]. D’aucuns avancent même son retour au Quai d’Orsay[14].

Dans ce voyage crucial, Strasbourg marque une halte. Le cortège entre en gare dans la capitale alsacienne à 17h15[15]. Une voiture le conduit jusqu’à l’hôtel. Notre personnage paraît en parfaite santé, contrairement à sa femme qui montre des signes de fatigue. Il donne quelques ordres et aide la comtesse à rejoindre l’appartement réservé. À cet instant, il est à Strasbourg depuis moins de 10 minutes et depuis moins de 5 minutes à l’hôtel. Il installe son épouse sur un canapé. Puis il passe une autre pièce pour prendre connaissance d’une dépêche et de deux lettres qu’on vient de lui remettre. Dans la seconde suivante, il lance un cri désespéré : « un verre d’eau, à moi, un médecin, vite ! ». Sa fille accourt, en vain. D’apparence si solide quelques minutes auparavant, Walewski est affaissé sur un canapé : il est mort. Les médecins arrivent en toute hâte. Ils tentent l’impossible en pratiquant des saignées. Mais il est trop tard[16]. Le comte est décédé instantanément, foudroyé par une hémorragie cérébrale. Le procès-verbal de l’autopsie cadavérique, établi par le docteur Stahl, le pharmacien M. Baer et Michel Spada, le valet de chambre du comte défunt, indique que la mort est intervenue subitement entre 17h15 et 17h30, juste après l’arrivée à l’hôtel[17]. Le Moniteur, journal officiel de l’Empire ayant reçu « l’ordination gouvernementale »[18], annonce la nouvelle sobrement, en quatre lignes : « Nous recevons à l’instant la douloureuse nouvelle de la mort du comte Walewski, qui a succombé ce soir à Strasbourg, à une attaque d’apoplexie foudroyante »[19].

Pris de court, l’Empire réagit sans tarder. Un service funéraire se tient le lendemain matin, à neuf heures, en l’Église de Saint-Pierre-le-Jeune[20], avant l’organisation de funérailles à Paris. Informé par sa sœur, Charles, le fils cadet du comte[21], part à Strasbourg par un train spécial, tandis que l’autre fille du comte et Alexandre[22], le fils issu de l’ancienne et notoire liaison -entre 1842 et 1846- de l’ancien ministre avec la tragédienne Rachel[23], restent à Paris[24]. Deux amis de ce dernier font aussi le trajet alsacien afin de ramener les dépouilles dans la capitale : le marquis de Banneville, ambassadeur de France à Rome, et M. de Billing, directeur aux affaires étrangères. Pendant ce temps, les scellés sont apposés au domicile du défunt, au 32 avenue Montaigne, par les soins de MM. les ministres d’État et de la Maison de l’Empereur[25]. Dès le 28 septembre, le corps est officiellement remis au comte de Mosbourg pour le transport à Paris[26], la préfecture du Bas-Rhin ayant autorisé le transport par voie de chemin de fer[27].

Si la décision d’organiser les obsèques à Paris est rapidement prise, reste à préciser les modalités. La prise en charge du règlement de la cérémonie ne rencontre aucune difficulté. Elle échoit au ministre de la Maison de l’Empereur, attendu que Walewski est mort en qualité de membre du Conseil privé[28]. Les instructions de l’Empereur demeurent néanmoins attendues. Napoléon III séjourne alors à Biarritz, avec Eugénie[29], comme de coutume lors de chaque mois de septembre depuis 1854[30]. Il fait immédiatement montre de sa peine et de sa compassion envers la veuve, anciennement sa maîtresse[31], en lui adressant une lettre autographe de condoléance[32], télégraphiée par Rouher[33]. Aux frais de la Liste civile[34], les obsèques sont fixées au samedi 3 octobre, à midi précise indique le faire-part, en l’Église de la Madeleine à Paris[35].

La cérémonie souffre de quelques absences de très haut rang, certes pour des raisons légitimes : l’usage n’étant guère établi de voir un chef d’État présent en cette circonstance, Napoléon III et Eugénie sont représentés par le général Fleury, aide de camp de l’Empereur, grand écuyer, et par le comte de Rayneval, chambellan ; le Prince Napoléon mandate le colonel Ferry Pisani, l’un de ses aides de camp et le capitaine Villot, l’un de ses officiers d’ordonnance ; la princesse Mathilde est représentée quant à elle par le général Chauchard, son chevalier d’honneur ; l’abbé Deguerray, curé de la paroisse, se charge du service divin à la place de l’archevêque, l’absoute étant donnée par Mgr Surat, pronotaire apostolique ; le vice-président du Sénat Royer supplée le président Troplong ; parmi les ministres, Magne, titulaire du portefeuille des Finances, est absent de Paris mais s’assure de la présence de son chef de cabinet[36]. Sous ces réserves, les obsèques réunissent la famille ainsi que les grands dignitaires du régime, le personnel diplomatique étranger en poste dans la capitale ou encore la quasi-totalité des agents des deux ministères ayant été sous les ordres de Walewski. Il revient aux deux fils du défunt, Charles et Alexandre Walewski, de conduire le deuil [37]. Pour ce dernier, l’instant indicible par nature concrétise symboliquement sa reconnaissance dès 1844 puis son adoption par le comte, deux ans après la mort de Rachel ; la presse évoque d’ailleurs sans gêne cette filiation[38].

La cérémonie est marquée par une grande solennité. Des suives d’artillerie tirées sur le quai d’Orsay annoncent son commencement comme sa fin. L’Église est tendue de noir et décorée par des draperies portant les armes et les initiales du comte Walewski. Au milieu de la nef, un magnifique catafalque surplombe le corps, sous le regard et le recueillement notamment des hautes personnalités, toutes placées selon un ordre strict[39]. Les artistes de l’Opéra exécutent plusieurs morceaux de chant et de musique sacrée comme le De Profondis[40]. Puis, le transfert du corps de l’Église de la Madeleine au cimetière du Père Lachaise, où se ponctue l’enterrement du défunt dans le caveau de famille, donne lieu à une grande procession rassemblant les dignitaires de l’Empire à la population. Outre les officiels et les troupes entourant le corbillard, une foule immense évaluée à 300 000 personnes se range à gauche et à droite des boulevards pour saluer la mémoire du comte[41].

Après les dernières prières de l’Église, deux discours funèbres sont prononcés, l’un par le marquis de Moustier, ministre des Affaires étrangères[42], l’autre par M. Lehmann, président de l’Académie des Beaux-Arts[43]. Le premier déclare apporter « l’adieu suprême de l’Empereur et du pays à l’homme éminent » qui disparaît[44]. Il retrace la carrière du comte, insistant en particulier sur son rôle diplomatique. La période polonaise est soulignée ainsi que la première mission en Algérie voyant Walewski dissuader l’émir Abd-el-Kader d’attaquer une province française. L’œuvre au Quai d’Orsay fait évidemment l’objet d’un rappel, assorti d’un accent spécial sur le rapprochement avec l’Angleterre défendu avec constance et conviction par le comte depuis son ambassade à Londres à partir de 1851 : « On n’a pas oublié l’Angleterre, et je me plais à rappeler la dignité, le tact, la fermeté, l’a-propos dont il fit preuve pour préparer et constituer le rapprochement intime des deux nations, pour substituer enfin aux rivalités du passé une émulation généreuse à marcher de concert dans les voies de la civilisation et du progrès »[45] ; Moustier aurait du reste pu dater cette position plus tôt, Walewski publiant en 1834 ses réflexions anglophiles au moyen d’une brochure intitulée L’Alliance anglaise[46].

Lehmann s’emploie quant à lui à rendre d’abord hommage à la personnalité du comte, son prédécesseur à la tête de l’Académie. Il le dépeint affable et simple, malgré les hautes fonctions exercées, charmant et attachant « tous ceux qui l’approchaient »[47], l’authenticité de ces vertus émanant davantage du cœur que des origines élevées du comte[48].  Walewski est ensuite loué pour son libéralisme, non pas en matière politique qui est connu, mais artistique. L’orateur lui est reconnaissant d’avoir beaucoup œuvré, en tant que ministre d’État, en faveur des arts et des artistes. Parmi d’autres exemples, il cite les suivants : l’institution d’une commission consultative des beaux-arts -qui sera abandonnée par ses successeurs-, la création de la bibliothèque de l’École, les acquisitions du musée Campana pour le Louvre et de la collection Louis Clapisson pour le Conservatoire de Musique, le concours pour la construction du nouvel Opéra, qui le conduira à poser la première pierre[49], ou encore les différentes expositions[50]. Lehmann souligne enfin le rôle fondamental joué par Walewski, en qualité de président du Corps législatif, dans l’instauration d’une législation en matière de propriété littéraire et artistique[51].

La disparition soudaine et dramatique de Walewski provoque donc une émotion sincère dans le pays. Elle revêt aussi une dimension politique, difficile à évaluer mais vraisemblable. Aucune suite à la mission du comte n’est connue. À peine deux ans plus tard, le 2 septembre 1870, avec la Bavière et le Wurtemberg pour alliés, la Prusse défait la France et condamne l’Empire[52].

 

Bruno Martin-Gay
Docteur en Histoire du droit et des institutions
Centre de recherche Droit et sociétés religieuses, Paris-Sud
Professeur d’histoire et géographie au lycée Marcelin Berthelot (St-Maur-des-Fossés)

 

NOTES

[1] Sauf indication contraire, la source dont émanent les titres de presse est constituée du Fonds d’Archives Walewski avec la référence suivante : Archives Colonna Walewski. Chronologie d’une vie. Revue de Presse. Tous ces titres sont évidemment parus en 1868. Seul le jour et le mois feront donc l’objet d’une précision. D’autres éléments du fonds sont parfois utilisés ; lorsque tel est le cas, la référence est précisée. Un Fonds Walewski se trouvant aux Archives diplomatiques du Ministère des Affaires étrangères, en cours de dépouillement, sera lui aussi ponctuellement utilisé.

[2] Éric Anceau, « Colonna Walewski », in Dictionnaire des députés sous le Second Empire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 1999.

[3] Le Mémorial de la Loire de St-Étienne, du 29 septembre ; La Presse, du 29 septembre ; Le roi de Bruxelles, du 30 septembre.

[4]  L’Évènement, du 30 septembre.

[5] Le Courrier du Bas-Rhin, du 30 septembre relate les détails des derniers moments du comte repris dans nombre de publications, notamment : La Patrie, du 30 septembre ; Le Monde, du 30 septembre ; Journal de Paris, du 30 septembre ; Le Temps, du 30 septembre ; Journal des Débats, du 30 septembre, etc.

[6] Le Gaulois, du 2 octobre ; Françoise de Bernardy, Walewski Le Fils polonais de Napoléon, Paris, Perrin, 1976, p. 353.

[7] L’Époque, du 30 septembre ; La Gazette des étrangers, du 30 septembre.

[8] L’Union libérale de Tours, du 29 septembre.

[9] Parmi les innombrables exemples, Le Courrier de la Vienne de Poitiers, du 29 septembre ; Le Figaro, du 29 septembre, L’Union libérale de Tours, du 29 septembre ; Mémorial d’Amiens, du 29 septembre ; Journal d’Ille-et-Vilaine de Rennes, du 29 septembre, etc.

[10] Le Mémorial de St-Étienne, du 29 septembre. ; Le Moniteur du Calvados, du 29 septembre ; Le Courrier de la Vienne de Poitiers, du 29 septembre ; L’Union de l’Ouest d’Angers du 30 septembre.

[11] Éric Anceau, « Napoléon III, l’Allemagne et l’Europe en 1866 », in 1866, une querelle d’Allemands ? Perceptions croisées et mémoire(s) d’un moment de l’histoire européenne, sous la direction de Jean-Noël Grandhomme, Bruxelles, Peter Lang, 2018, p. 311.

[12] « (…) il s’agissait de rattacher la Bavière à la France en cas d’évènements européens, et de s’assurer contre la Prusse le concours du principal État de l’Allemagne du Sud ; mais le temps aura manqué au négociateur pour venir rendre compte de sa mission ». La France centrale de Blois, du 30 septembre.

[13] « (…) offrir, soit à la Bavière, soit au Wurtemberg, un accroissement de royaume en échange d’une douce et complaisante neutralité envers la France ». L’Avenir d’Auch, du 1er octobre.

[14] Le Figaro, du 30 septembre : « D’après des rumeurs accréditées, M. Walewski rentrait à Paris à toute vapeur pour y prendre le portefeuille des affaires étrangères ».

[15] V. le récit des dernières heures, La Liberté, du 30 septembre.

[16] Le Courrier du Bas-Rhin, de Strasbourg, du 30 septembre. Le journaliste Donna écrit dans La Presse, du 29 septembre : « Sa mort a surpris tous ceux qui connaissaient sa santé robuste et l’activité de sa vie ».

[17] Fonds d’Archives Walewski ACW/BIO/32/3. L’autopsie sommaire de la poitrine révèle que le péricarde était considérablement distendu et sa cavité complètement remplie par un caillot sanguin. La recherche de la cause de l’hémorragie montre que, vers la base de l’oreillette gauche, un peu en arrière, une déchirure de 6 à 8 millimètres par laquelle le sang s’était épanché dans le péricarde. L’autopsie devait initialement être réalisée à Paris du fait du transfert le lundi. Finalement le transfert est retardé au mardi 29 septembre, obligeant à la mise en œuvre de l’autopsie à Strasbourg, à 15h, quelques heures avant le départ.

[18] L’expression est de Louis Combes, dans un article paru dans Le Nain jaune, le 24 octobre 1867. V. Roger Bellet, Presse et journalisme sous le Second Empire, Paris, Armand Colin, 1967, p. 46, note 14.

[19] Le Moniteur universel, 28 septembre.

[20] L’Évènement, du 30 septembre.

[21] Charles-Zanobi-Rodolphe est né le 4 juin 1848 à Florence, fils légitime du comte et de la comtesse Walewski.

[22] Alexandre-Antoine-Jean est né le 3 novembre 1844 à Marly-le-Roi. De de son premier mariage avec Lady Catherine Montagu, Walewski eut un fils, Georges, mais qui mourut à 14 mois (7 mars 1834-9 mai 1835).

[23] Au moment du décès de son père, il est consul de France à Beyrouth. Le Nouvelliste de Rouen, du 30 septembre ; Le Mémorial d’Amiens, du 30 septembre ; Le Salut Public de Lyon, du 30 septembre ; La Franche Comté de Besançon, Le Journal de Genève, L’Union bretonne de Nantes, Le Courrier des Ardennes de Mézières, Le Courrier de l’Eure d’Evreux, L’Union bourguignonne de Dijon, du 30 septembre.

[24] La France centrale de Blois, du 30 septembre.

[25] Le courrier du Bas-Rhin de Strasbourg, du 29 septembre.

[26] Fonds d’Archives Walewski 1/ACW/BIO/321.

[27] L’Évènement, du 30 septembre. Fonds d’Archives Walewski 1/ACW/BIO/32/2. En l’espèce, le préfet, M. le baron Pron, étant empêché, c’est le secrétaire général, M. Bessières, en qualité de préfet faisant fonctions, qui signe l’autorisation du transfert des dépouilles de Son Excellence le comte de Walewski, Sénateur, Membre du Conseil privé.

[28] Le Courrier du Bas-Rhin de Strasbourg, du 29 septembre.

[29] Ibid.

[30] Éric Anceau, Napoléon III, Paris, Taillandier, 2008, p. 322. L’auteur indique que le couple impérial se rend chaque année à Biarritz depuis 1854, sauf en 1860 et en 1869.

[31] Ibid, p. 331.

[32] D’après les journaux, cette lettre est envoyée immédiatement après le drame. « Il paraît que la noble veuve de M. le comte Walewski a reçu une lettre autographe de l’Empereur, qui est venue adoucir aujourd’hui l’immense douleur à laquelle elle est en proie ». Mémorial d’Amiens, du 29 septembre ; Nouvelliste de Rouen, du 29 septembre ; La France, du 29 septembre ; Le Salut Public de Lyon, du 30 septembre. Françoise de Bernardy avance une réaction plus différée, datant ce courrier au 7 octobre, Françoise de Bernardy, Walewski Le Fils polonais de Napoléon, Paris, Perrin, 1976, p. 355.

[33] Le Pays, du 30 septembre.

[34] É. Anceau, « Colonna Walewski », in Dictionnaire des députés…

[35] Archives diplomatiques. Personnel 1ère Série 4158 Carton 323, feuillets 16 à 22.

[36] Archives diplomatiques. Personnel 1ère Série 4158 Carton 323, feuillet 48.

[37] Ibid.

[38] Il est alors consul de France à Beyrouth. Fonds d’Archives Walewski. Le Nouvelliste de Rouen, du 30 septembre, Le Mémorial d’Amiens, du 30 septembre, Le Salut Public de Lyon, du 30 sept., La Franche Comté de Besançon, Le Journal de Genève, L’Union bretonne de Nantes, Le Courrier des Ardennes de Mézières, Le Courrier de l’Eure d’Evreux, L’Union bourguignonne de Dijon, du 30 septembre.

[39] Archives diplomatiques. Personnel 1ère Série 4158 Carton 323, feuillet 48.

[40] Ibid.

[41] Ibid.

[42] Il décède deux mois plus tard. F. de Bernardy, Walewski…, p. 355.

[43] Archives diplomatiques. Personnel 1ère Série 4158 Carton 323, feuillet 48.

[44] Ibid.

[45] Archives diplomatiques. Personnel 1ère Série 4158 Carton 323, feuillet 48.

[46] Ibid.

[47] Ibid : « Alors même que le rôle de nos confrères libres se borneraient à former un lien naturel et nécessaire entre l’Académie et l’élite de la société, nul choix n’eût pu être plus heureux (…) Ni les soucis ni l’éclat des fonctions qui l’élevaient au sommet de la hiérarchie politique n’avaient altéré en lui l’affable simplicité qui charmait et attachait tous ceux qui l’approchaient ».

[48] Ibid : « Sa naissance et ses goûts avaient placé le comte Walewski dans un milieu élevé, mais sa haute distinction y tenait d’une source plus intime et plus sûre : il y avait du cœur dans sa parfaite urbanité ».

[49] Raphael Lahlou, « Walewski, un ˝Aiglon˝ grand commis », in Napoléon III Magazine, n° 9/2010.

[50] Archives diplomatiques. Personnel 1ère Série 4158 Carton 323, feuillet 48.

[51] Ibid.

[52] « Mystère et résignation ! Les évènements et le temps nous apprendront si M. Walewski a perdu sa peine en Allemagne ». L’Avenir d’Auch, du 1er octobre.

Titre de revue :
inédit
Mois de publication :
septembre
Année de publication :
2018
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