La pierre de Rosette est un bloc de granodiorite noir, une roche magmatique proche du granite, sur lequel est gravé, en trois écritures différentes, un décret sacerdotal commémorant l’accession au trône du pharaon Ptolémée V, descendant d’un général d’Alexandre le Grand. La première partie est rédigée en hiéroglyphe égyptien, la deuxième en égyptien démotique[1] et la dernière en grec ancien. Cette triple traduction d’un même texte permet au jeune Champollion de déchiffrer en 1822 les hiéroglyphes, dont la signification avait été perdue avec la disparition de la civilisation Égyptienne antique, au IVe siècle avant notre ère.
La découverte de cette pierre est relatée pour la première fois dans le numéro 37 du Courrier d’Égypte publié le 15 septembre 1799[2] , soit environ un mois après sa découverte :
« Parmi les travaux de fortification que le Citoyen Dhautpoul[3], chef de bataillon du génie, a fait faire à l’ancien fort de Rachid, aujourd’hui nommé Fort-Julien[4], situé sur la rive gauche du Nil, à 3000 toises du Boghaz de la branche de Rosette, il a été trouvé dans des fouilles, une pierre d’un très beau granit noir, d’un grain très fin, très dur au marteau. Les dimensions sont de 36 pouces de hauteur, de 28 pouces de largeur et de 9 à 10 pouces d’épaisseur. Une seule face bien polie offre trois inscriptions distinctes et séparées en trois bandes parallèles. La première et supérieure est écrite en caractères hiéroglyphiques ; (…) La seconde et intermédiaire est en caractère que l’on croit être syriaques ; (…) La troisième et la dernière est écrite en grec (…). Le général Menou a fait traduire en partie l’inscription grecque. (…) Cette pierre offre un grand intérêt pour l’étude des caractères hiéroglyphiques ; peut-être même en donnera-t-elle enfin la clef. Le citoyen Bouchard[5], officier du corps du génie, qui, sous les ordres du citoyens Dhautpoul, conduisait les travaux du fort de Rachid, a été chargé de faire transporter cette pierre au Kaire ».
Toutefois si les protagonistes cités dans ce descriptif – le lieutenant Bouchard, le chef de bataillon d’Hautpoul et le général Menou – ont bien joué un rôle dans la découverte puis la mise en lieu sécurisé de l’artéfact, le déroulé des événements ainsi présentés passe sous silence le rôle, pourtant primordial, de l’adjudant-général Jullien, commandant de la ville de Rosette en juillet 1799[6]. Car, comme nous allons le voir, c’est bien l’adjudant-général Louis Jullien qui, avant même le général Menou, a eu entre ses mains la fameuse pierre de Rosette et en perçoit immédiatement, tout comme Bouchard, son incroyable potentiel.
Les débuts de la campagne d’Égypte
En mai 1798, les Français, sous le commandement du général Bonaparte, quittent la mère patrie, et après une courte halte sur l’ile de Malte, débarquent sur le sol égyptien six semaines plus tard : le 1er juillet. La ville d’Alexandrie est enlevée trois jours plus tard. Le général Kléber, blessé lors de l’assaut, prend le commandement de la ville et du port d’Aboukir alors que le général Menou, également blessé, prend celui de la région de Rosette et de l’embouchure du Nil. Le contingent le plus important de l’armée, sous les ordres de Napoléon Bonaparte, entreprend la traversée du désert jusqu’au Caire, rejointe par le général Dugua qui longeant la côte, prend et occupe Rosette. L’adjudant-général Jullien, officier à l’état-major de la division du général Reynier, rejoint quant à lui la ville de Damanhour, au sud de Rosette. Au début du mois d’août 1798, Bonaparte l’adjoint au général Menou, pour prendre le commandement en second de la ville de Rosette, comme le prouve le courrier suivant : « Vous voudrez bien donner l’ordre, citoyen général, à l’adjudant-général Jullien de se rendre à Rosette pour y prendre le commandement de la ville sous les ordres du général Menou[7] ». Il ajoute dans un second courrier : « L’adjudant général Jullien restera sous les ordres du général Menou, et prendra connaissance de la situation et de l’organisation du pays, jusqu’à ce que les circonstances me décident à donner de nouveaux ordres au général Menou[8] ».
Réhabilitation du Fort de Rosette
Au mois d’octobre 1798, après une attaque furtive des Anglais sur le port d’Aboukir, Bonaparte, redoutant l’offensive d’une escadre qui emprunterait le delta du Nil, demande la remise en état du fort de Rosette pour verrouiller l’accès du fleuve. Le fort est alors rebaptisé Fort Jullien, en hommage au capitaine Prosper Jullien, aide de camp de Bonaparte et frère de l’adjudant-général, assassiné sur les bords du Nil durant le mois d’août précédent[9]. La bâtisse est située à l’écart de la ville, sur la rive gauche du Nil, au milieu d’une forêt de palmiers. Les murailles de quatre-vingt mètres de côté ainsi que les quatre petites tours d’angle sont en ruines et les coursives qui les relient sont éventrées. Le donjon, qui occupe la partie centrale de la forteresse, qui abrite une petite mosquée, est lui aussi dans un état de délabrement avancé. Ce sont donc d’importants travaux de réhabilitation du fort qui sont entrepris, afin de pouvoir doter la forteresse de canons et d’une garnison militaire. Ils sont confiés au chef de bataillon du génie d’Hautpoul, assisté par le lieutenant Bouchard.
En janvier 1799, le général en chef demande au général Menou de le rejoindre au Caire et de laisser le commandement de la ville à l’adjudant-général Jullien : « Vous voudrez bien donner l’ordre au général Menou de laisser le commandement de la province de Rosette à l’adjudant-général Jullien, et de se rendre au Caire. (…) Vous lui ferez pressentir que mon intention est qu’il me remplace au Caire, si des circonstances militaires m’obligeaient à me rendre dans la Haute-Égypte, dans le désert ou en Syrie[10] ». Il ajoute quelques jours plus tard dans un courrier destiné à Menou : « Avant de partir de Rosette, donnez au citoyen Jullien toutes les instructions que vous croirez nécessaires[11] ». Mais Menou ne se presse pas pour rejoindre sa nouvelle affectation. Il se convertit à l’Islam, se fait appeler par son nouveau prénom Abdallah et épouse la fille d’un maître des bains de Rosette : une certaine Zobeïda[12]. L’adjudant-général Jullien, après avoir assisté aux noces qui se déroulent le 25 mars 1799, quelques jours après le départ du général Marmont pour Alexandrie, prend, en exécution des ordres du général en chef, le commandement plein et entier de la ville en avril 1799, comme le montre la correspondance de Bonaparte[13]. Marmont prend alors le commandement supérieur des trois provinces d’Alexandrie, Rosette et Banieh. Aussi lorsqu’en juillet 1799 l’officier du génie Bouchard découvre le fameux bloc comprenant le décret concernant Ptolémée V, c’est l’adjudant-général Jullien, qui commande la place de Rosette et qui a la primeur d’être informé de cette découverte, et non le général Menou, comme on le retrouve très souvent écrit.
Découverte de la pierre de Rosette
Lors de la dernière phase des travaux de réhabilitation du fort, l’attention du jeune officier du génie est attirée par un bloc de pierre très sombre, presque noir, d’un peu plus d’un mètre de hauteur, écorné sur sa partie supérieure et sur le côté, et laissant entrevoir des inscriptions. La pierre, pesant plus sept-cent-soixante kilos, avait été réemployée lors d’une réfection précédente du Fort. La date exacte de cette découverte est incertaine, selon les sources elle aurait eu lieu le 15 ou le 19 juillet 1799. Il est fort probable que Bouchard ne rende pas immédiatement public sa découverte. En effet, le 15 juillet, la ville d’Aboukir est tombée aux mains des Turcs et la préoccupation première de la compagnie du génie est alors de finir les préparatifs pour l’armement du fort de Rosette, qui selon toute vraisemblance sera la prochaine cible de l’ennemi ; inquiétudes dont Jullien fait part dans sa correspondance avec Bonaparte[14]. Il a très probablement fait mettre la pierre à l’abri pour commencer à travailler, pendant ses pauses, sur la traduction de l’inscription en grec.
Le général Menou, que Bonaparte a envoyé à Rosette, arrive dans la ville le 23 juillet au soir et en rend compte immédiatement au général en chef : « j’ai trouvé tout dans le meilleur ordre. L’adjudant-général Jullien gouverne en bon militaire et en sage administration. Il a pourvu à tout, je n’ai eu qu’à approuver. Il a rendu un service important à la chose publique en conservant Rosette et je me suis acquitté avec empressement de la commission que vous m’aviez donnée de lui en témoigner votre satisfaction. (…) Je compte, mon général, que vous ne me laisserez pas inutile ici, où l’adjudant-général Jullien remplit parfaitement ses fonctions[15] ». Menou quitte Rosette, sans doute dès le lendemain pour participer à la bataille toute proche, qui s’annonce pour reprendre Aboukir. Sa mission est, comme il le mentionne dans sa correspondance, de reprendre le fort d’Aboukir[16]. Suite à la victoire des Français, le 25 juillet, il est nommé commandant de la ville d’Aboukir et missionné pour superviser les travaux de remise en état du fort. Jullien, de son côté, est félicité pour sa conduite : « L’adjudant-général Jullien se conduit à Rosette avec autant de sagesse que de prudence ; il fait conduire dans le fort les munitions, les vivres et les malades, mais il reste dans la ville avec la plus grande partie des deux cents hommes environ qu’il avait sous ses ordres ; il maintient la confiance et la tranquillité dans la province et dans le delta, et son intrépidité en impose aux agents de l’ennemi[17] ». Bonaparte, en personne, le complimente sur son action : « Je vous félicite, citoyen commandant, de la belle conduite que vous avez tenue dans ces circonstances difficiles, vous avez rendu un grand service à l’armée[18] ».
Communication de la découverte à l’adjudant-général Jullien
De toute évidence, Bouchard a dû attendre le retour du calme et la victoire de Bonaparte sur les Turcs pour annoncer sa découverte au commandant de Rosette : l’adjudant-général Jullien ; la situation ne s’y prêtant guère auparavant. Jullien est un érudit, digne héritier des grands philosophes du Siècle des Lumières, ouvert sur le monde qui l’entoure. Il est, tout comme Bonaparte, fasciné par cette ancienne et mystérieuse civilisation de grands bâtisseurs qu’il côtoie depuis plusieurs mois maintenant et s’intéresse de manière sincère à l’histoire et aux coutumes du peuple qu’il administre. C’est sans doute pour cette raison que lorsque des rumeurs circulèrent dans les rues de Rosette sur un potentiel départ des Français qui ferait suite au débarquement turc près d’Aboukir, une délégation de notables vient lui témoigner son amitié[19]. Bouchard, polytechnicien de formation, informe alors Jullien qu’il a réussi à déchiffrer en partie l’inscription grecque qui révèle qu’il s’agit d’un décret établissant le culte divin du pharaon Ptolémée V, arrivé au pouvoir neuf ans auparavant. De façon très intéressante, il est précisé que « ce décret sera inscrit sur des stèles de pierre dure, en caractères sacrés, indigènes et grecs ».
Ainsi, le commandant Jullien comprend immédiatement, tout comme Bouchard avant lui, qu’il s’agit d’un même texte rédigé trois fois avec trois écritures différentes, dont une partie en hiéroglyphe et l’autre en grec. Il saisit immédiatement l’importance de cette découverte et sa répercussion tant sur la compréhension des écritures hiéroglyphiques et que sur l’histoire de l’Égypte ancienne qui en découle. Et c’est lui qui décide d’en informer le général Menou. Or, le 23 juillet, Menou est resté tout au plus une nuit à Rosette et, qui plus est, pendant une période où sa préoccupation majeure était de rejoindre au plus vite la région d’Aboukir pour contenir les forces turques. Il n’a sans doute pas été question de la découverte de la pierre de Rosette à ce moment-là. Il reste ensuite, comme nous venons de le voir, à Aboukir dont il prend le commandement. Il est probable, dans ces conditions, que Menou n’ait même jamais eu la pierre entre les mains avant son transfert pour le Caire.
C’est là encore, sans doute, Jullien qui prend la décision de déplacer la pierre au Caire afin qu’elle y soit étudiée de manière plus approfondie par les membres de l’Institut d’Égypte. Il est officier supérieur, commandant de la ville, et par conséquent n’a donc pas besoin d’en référé à Menou pour prendre une telle décision. Il demande au lieutenant Bouchard d’escorter sa découverte de Rosette au Caire et de la présenter en personne aux membres de l’Institut d’Égypte, chose qui sera faite à la mi-août.
Il faut noter la présence à Rosette, à ce moment-là, d’un certain Lancret[20], ingénieur polytechnicien et membre de l’Institut d’Égypte, qui rédige aussitôt un courrier à ses collègues du Caire pour les informer de la découverte. Au Caire, plusieurs reproductions (chalcographie et moulages notamment) sont alors réalisées pour en faciliter l’étude des textes et l’annonce de sa découverte est rapidement diffusée en France.
La pierre de Rosette, prise de guerre des Anglais
Entre temps, Menou, qui a pris la tête du corps expéditionnaire français, tente de repousser en mars 1801, le débarquement anglais à Aboukir lors de l’ultime bataille de Canope, qui se solde par une défaite française. Il se replie sur Alexandrie et capitule à la fin du mois d’août 1801. Un traité d’armistice est rédigé, mais l’article concernant les antiquités égyptiennes est refusé par le général anglais Hutchinson ; la pierre de Rosette étant le principal objet de discorde des deux camps. Cette dernière se trouve alors à Alexandrie, sous la bonne garde du général Menou. Malgré des efforts considérables déployés par Menou pour conserver la pierre de Rosette, les français sont finalement contraints de la céder aux Anglais qui la font transférer au British Muséum, où elle est toujours visible aujourd’hui. Cependant, même privé de la pierre de Rosette, Champollion parviendra, vingt ans plus tard, à élucider le mystère des hiéroglyphes grâce aux copies réalisées au Caire peu de temps après sa découverte et que les Français ont pu ramener à Paris.
L’absence de référence à Jullien dans l’article du Courrier d’Égypte d’août 1799, s’explique sans doute par une volonté de l’auteur d’y faire figurer le nom d’une personnalité plus connu du grand public que celui de l’adjudant-général, qui est alors un anonyme à la fois pour le Directoire et la plupart des Français.
Notes
[1] L’écriture démotique est une simplification de l’écriture hiératique, elle-même une simplification des hiéroglyphes. Il s’agit du mode d’écriture utilisée par les scribes, à partir du VIIe siècle avant Jésus-Christ, pour la rédaction des divers documents administratifs.
[2] Courrier de l’Égypte, n°37, le 29 Fructidor, VIIe année de la République (15 septembre 1799), p.3-4.
[3] Charles Marie Benjamin d’Hautpoul (1772-1853), officier du génie sous la Révolution et le Premier Empire.
[4] Fort Jullien, nommé ainsi par Bonaparte en hommage en son aide de camp le capitaine Prosper Jullien.
[5] Pierre François Xavier Bouchard (1771-1822), polytechnicien, officier du génie sous la Révolution et le Premier Empire. Pour plus détail sur la vie de cet officier, il est possible de consulter l’ouvrage d’Ahmed Youssef : Le capitaine Bouchard, cet inconnu qui a découvert la pierre de Rosette, L’harmattan, 2021.
[6] Joseph Louis Victor Jullien (1764-1839), général, préfet du Morbihan sous le Consulat et le Premier Empire. Pour en savoir sur l’adjudant-général Jullien, il est possible de consulter l’ouvrage suivant : Laurent Jullien, Le général Comte de l’Empire Jullien, de Lapalud à la préfecture du Morbihan, itinéraire d’un haut fonctionnaire sous le Consulat et l’Empire, Éditions de la Fenestrelle, 2021.
[7] Lettre du général Bonaparte au général Berthier, le 16 thermidor an VI (3 août 1798). Thierry Lentz (sous la direction de), Napoléon Bonaparte, Correspondance générale, volume 2, La campagne d’Égypte et l’avènement, 1798-1799, Éditions Fayard, 2005.
[8] Lettre du général Bonaparte au général Berthier, le 28 thermidor an VI (15 août 1798). Thierry Lentz (sous la direction de), Napoléon Bonaparte, Correspondance générale, volume 2, La campagne d’Égypte et l’avènement, 1798-1799, Éditions Fayard, 2005.
[9] Laurent Jullien, Campagne d’Egypte de Bonaparte. L’Affaire Alqam, Éditions Universitaires Européennes, 2016.
[10] Lettre du général Bonaparte au général Berthier, le 29 nivôse an VII (18 janvier 1799). Thierry Lentz (sous la direction de), Napoléon Bonaparte, Correspondance générale, volume 2, La campagne d’Égypte et l’avènement, 1798-1799, Éditions Fayard, 2005.
[11] Lettre du général Bonaparte au général Menou, le 1er pluviôse an VII (20 janvier 1799). Thierry Lentz (sous la direction de), Napoléon Bonaparte, Correspondance générale, volume 2, La campagne d’Égypte et l’avènement, 1798-1799, Éditions Fayard, 2005.
[12] Fawzia Zouari, « Les archives de La Revue : Jacques Menou, un général français amoureux de la fille d’un cheikh », La Revue pour l’intelligence du monde, n° 71, Juin-juillet 2017.
[13] Lettre du général Bonaparte à l’adjudant-général Jullien, commandant de Rosette, le 30 germinal an VII (19 avril 1799).
[14] Lettre de l’adjudant-général Jullien au général Bonaparte, le 30 Messidor An VII (18 juillet 1799). Correspondance inédite officielle et confidentielle de Napoléon Bonaparte, 1820, Vol. 7.
[15] Lettre du général Menou au général Bonaparte, le 5 thermidor an VII (23 juillet 1799). Clément de La Jonquière, L’expédition d’Égypte, 1798-1801, 2003, Vol. 5.
[16] Lettre du général Menou au général Bonaparte, le 17 thermidor an VII (4 août 1799). Correspondance inédite officielle et confidentielle de Napoléon Bonaparte, 1820, Vol. 7.
[17] Louis-Alexandre Berthier, Campagne d’Égypte : Mémoires du Maréchal Berthier, vol.1, 1827, p. 153.
[18] Lettre de Bonaparte à l’adjudant-général Jullien, le 8 thermidor an VII (26 juillet 1799). Thierry Lentz (sous la direction de), Napoléon Bonaparte, Correspondance générale, volume 2, La campagne d’Égypte et l’avènement, 1798-1799, Éditions Fayard, 2005.
[19] Proclamation des notables de la ville de Rosette à l’adjudant-général Jullien le 3 thermidor an VII (21 juillet 1799), Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français de 1792 à 1815, par une société de militaires et de gens de lettres, tome 11, Paris, 1818, p. XI.
[20] Michel Ange Lancret (1774-1807), polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées français.