Généraux de la Révolution et de l’Empire ayant servi dans la gendarmerie

Auteur(s) : LENTZ Thierry, SIX Georges
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Nous les avons classés en :

  • Gendarmes d’Ancien Régime devenus généraux de la Révolution et de l’Empire
  • Généraux de la Révolution et de l’Empire ayant servi dans la gendarmerie pendant la Révolution
  • Généraux du Consulat et de l’Empire ayant servi dans la gendarmerie sous le gouvernement de Napoléon Bonaparte
  • Généraux ayant servi dans les gendarmeries des alliés de la France

D’après les notices de Georges Six, Dictionnaire des généraux et amiraux de la Révolution et de l’Empire, Georges Saffroy éditeur, 1934, 2 volumes.

Nous n’avons conservé des carrières que les fonctions dans la gendarmerie et les dates de nomination comme général de brigade, général de division et maréchal de France.

Généraux de la Révolution et de l’Empire ayant servi dans la gendarmerie
Georges Six, Dictionnaire des généraux et amiraux de la Révolution et de l’Empire, Georges Saffroy éditeur, 1934

I. Gendarmes de l’Ancien Régime devenus généraux de la Révolution et de l’Empire

CARRIÉ DE BOISSY (Jean-Augustin, baron), général de cavalerie, né à Entraygues (Aveyron) le 7 juillet 1764, y mourut le 9 juillet 1848. Sous-lieutenant dans la gendarmerie de Lunéville, 1782-1788 ; général de brigade, 4 avril 1807.

COCHOIS (Antoine-Christophe), général, né à Creutzwald (Moselle) le 19 décembre 1755, mort à Nancy, 5 janvier 1830. Entra d’abord dans le corps de la gendarmerie rouge à Lunéville ; général de brigade, 24 décembre 1805.

DIETTMANN (Dominique), général, fils d’un vitrier. Naquit à Lunéville le 21 novembre 1739, mort à Colmar d’une « goutte remontée » le 21 mars 1794. Soldat aux gendarmes d’Artois, 14 mai 1760 ; porte-étendard des gendarmes de Flandre avec rang de lieutenant-colonel, 1er avril 1776 ; sous-aide-major de la gendarmerie, 9 septembre 1782 ; réformé puis rengagé dans la cavalerie ; maréchal de camp, 22 mai 1792 ; général de division, 12 septembre 1792.

FRANC D’ANGLURE (Jean-Louis, chevalier de), général de cavalerie, né à Nancy le 23 juin1741, mort le 8 mai 1814. Guidon des gendarmes anglais, du 19 mai 1761 au 19 juin 1765 ; maréchal de camp, 1er janvier 1784 ; lieutenant général, 6 février 1792.

LARROQUE (Jean-Baptiste), général, né à Pavie (Gers) le 19 octobre 1768, mort à Colmar (Haut-Rhin) le 25 février 1821. Volontaire dans la gendarmerie, 4 octobre 1791-avril 1792 ; maréchal de camp napolitain, 31 mai 1813 ; admis au service de France par ordonnance du 9 septembre 1814.

LATOUR (Henry-Joseph-Vincent), général, né à Foix (Ariège) le 6 octobre 1751, mort en 1826 on 1827. Maréchal des logis dans la gendarmerie nationale à Foix, 19 juin 1791 ; chef d’escadrons à la 2e division de gendarmerie organisée à Versailles, 25 novembre 1792 ; chef de brigade de gendarmerie à l’armée des Pyrénées-Orientales, 8 novembre 1793 ; nommé provisoirement général de brigade par les représentants du peuple, 3 novembre 1794 ; confirmé dans le grade de général de brigade par le comité de salut public et nommé à l’armée de l’Ouest, 12 septembre 1795.

L’ESCUYER, marquis d’Hagnicourt (Charles-Louis-Joseph de), général, né à Hagnicourt (Ardennes) le 4 décembre 1741, guillotiné à Paris le 13 août 1793. Capitaine dans la compagnie de gendarmerie des Ardennes le 15 juin 1791 ; prévôt général de l’armée du Nord, septembre 1792 ; colonel inspecteur de la 7e division de gendarmerie (6e, 7e, 22e et 23e divisions de gendarmerie) ; général de brigade par le général en chef Dumouriez, 1er avril 1793 ; condamné à mort comme complice de Dumouriez et exécuté le lendemain à 7 heures du soir.

PAIGNAT (Joseph), général, né à Ribeaucourt (Haute-Marne) le 6 novembre 1723 ; mort à Ligny-en-Barrois (Meuse) le 9 mai 1807. Admis dans les gendarmes de Bourgogne (ci-devant de Berry) le 12 mars 1742 ; sous-brigadier, 20 mars 1759 ; brigadier, 19 avril 1760 ; maréchal des logis, 13 avril 1761 ; sous-aide-major du corps de la gendarmerie le 18 juin 1763, avec rang de lieutenant-colonel de cavalerie, 25 mars 1765 ; passe ensuite dans la cavalerie ; pensionné en février 1794.

SAIGNES, dit MICHEL (Mathieu-Pierre-Paul), général, né à Albi (Tarn) le 18 juin 1749, mort à Stenay (Meuse) le 16 août 1830. Gendarme dans la compagnie écossaise, 11 janvier 1784 au 1er avril 1788 ; général de brigade, 13 juin 1795 ; retraite comme général de brigade, 11 juin 1810.

 II. Généraux de la Révolution et de l’Empire ayant servi dans la gendarmerie pendant la Révolution

AUBRY (François), général d’artillerie et membre de la Convention, né à Paris le 12 décembre 1747, mort à Demerary (Guyane hollandaise, aujourd’hui Guyane anglaise) le 1er juillet 1798. Capitaine de la gendarmerie nationale à Nîmes, 15 juin 1791 ; général de brigade d’artillerie, 15 mai 1793 ; général de division, 13 juin 1795.

AUBUGEOIS, dit de LA BORDE (Antoine-Jean-Baptiste), général, né à Magnac-Laval (Haute-Vienne), le 16 janvier 1748, mort à Rochefort, le 14 mars 1814. Soldat au régiment d’Auxerrois-infanterie, nommé maréchal des logis dans la compagnie de gendarmerie de la Haute-Vienne, 26 juillet 1791 ; quartier-maître trésorier de la 1re division de gendarmerie nationale organisée à Versailles pour le service des armées, 27 octobre 1792 ; général de brigade, 6 novembre 1794.

AVICE (Jacques-Philippe, baron), général de cavalerie, né à Paris le 27 novembre 1759, y mourut le 26 octobre 1835. Lieutenant de gendarmerie, 20 novembre 1791.

BEAUFORT DE THORIGNY (Jean-Baptiste Beaufol dit), général, né à Paris le 18 octobre 1761, mort à Corbeil (Seine-et-Oise) le 1er février 1825. Adjudant sous-officier à la 31e division de gendarmerie, 15 août 1792 ; général de division, 14 octobre 1793.

BEYSSER (Jean-Michel), général, né à Ribeauvillé (Haut-Rhin) le 4 novembre 1753. Capitaine dans la gendarmerie du Morbihan, 10 décembre 1791 ; condamné à mort et exécuté à Paris le 13 avril 1794.

BONNARD (Charles-Robert-André), général, né à Avallon le 7 mars 1754, se brûla la cervelle à Saumur le 9 juin 1800. Gendarme dans la 29e division de gendarmerie, 1er janvier 1790, passe ensuite dans les dragons, 15 février 1793 ; général de brigade, 19 février puis replacé lieutenant dans la cavalerie. Il finira adjudant général chef de brigade et, alcoolique, mettra fin à ses jours.

BOTOT-DUMESNIL (Jacques-Marie), général, né à Paris le 19 mai 1759, y mourut le 26 avril 1822. Commandant la 1re compagnie de gendarmerie servant près les tribunaux et prisons de Paris au 1er décembre 1792 ; général de brigade, 6 janvier 1800.

BURCY (Pierre-Augustin-François de), général, né à Caen le 7 décembre 1748. Entra au service comme gendarme à la compagnie de Berry, 2e brigade, 30 mars 1768 ; gendarme de la garde, 25 septembre 1771 ; lieutenant de la gendarmerie nationale, 19 juin 1791 ; chevalier de Saint-Louis, 17 juin 1792 ; élu à Lunéville chef de brigade de la 2e division de gendarmerie organisée dans cette ville pour le service des armées, 20 novembre 1792 ; général de brigade à l’armée de Moselle, 11 septembre 1793 ; tué au combat de Gundershoffen près de Reichshofen, 26 novembre 1793.

CARTEAUX (Jean-François), général, né à Gouhenans (Haute-Saône) le 31 janvier 1751, mort à Paris le 12 avril 1813. Lieutenant à la 29e division de gendarmerie, 6 novembre 1789 à juin 1792 ; général de brigade, 17 juillet 1793 ; général de division, 19 août 1793.

CHARLET (Etienne), général de cavalerie, né à Dijon le 8 avril 1756. Lieutenant à Neuilly dans la gendarmerie nationale du département de Paris, 19 juin 1791 au 13 août 1792 ; général de brigade, 4 octobre 1793 ; général de division, 23 décembre 1793. Mortellement blessé à la bataille de Loano, 23 novembre 1795.

CHEVALIER (Jacques-François), général, né à Paris le 6 octobre 1741, y mourut le 18 avril 1814 ; colonel de la 32e division de gendarmerie. 24 septembre 1792 à novembre 1792 ; à l’armée du Nord, 1792-1794 ; général de brigade, 5 mai 1794.

CHRETIEN (Guillaume-Xavier), général, né à l’Isle-sur-le-Doubs (Doubs) le 1er juin 1756. Lieutenant de gendarmerie nationale, général de brigade provisoire, 28 janvier 1794 ; date de décès inconnue (après 1814).

COLAS (Jacques), général, né à Saint-Sever (Landes) le 16 décembre 1727. Lieutenant de gendarmerie nationale dans les Basses-Pyrénées, 19 juin 1791 au 15 mai 1793 ; général de brigade, 14 avril 1794 ; date de décès inconnue.

DELMAS (Antoine-Guillaume Maurailhac d’Elmas de La Coste, dit), général, né à Argentat (Corrèze) le 3 janvier 1766, mort de ses blessures à l’hôpital de Leipzig, 30 octobre 1813. Lieutenant dans la gendarmerie du département de la Corrèze, 19 juin 1791 au 14 septembre 1791 ; général de brigade employé à l’armée du Rhin, 30 juin 1793 ; général de division, 19 septembre 1793.

DENAYER (Joseph-Marie), général, né à Joinville (Haute-Marne) le 23 mars 1744, mort à Versailles le 2 février 1802. Gendarme au corps de la gendarmerie, 1er novembre 1759 ; servit en Allemagne, 1760-1762 ; brigadier au corps de la gendarmerie, 1er avril 1781 ; porte-étendard des gendarmes bourguignons avec rang de lieutenant-colonel de cavalerie, 4 mai 1787 ; capitaine de gendarmerie nationale dans la Haute-Marne, 15 juin 1791 ; chef d’escadrons de la 1re division de gendarmerie organisée en guerre à Lunéville, 20 octobre 1792 au 8 juin 1795 ; général de brigade, 20 septembre 1796.

DESSAUBAZ (Jean-Louis), général, né à Versailles le 25 août 1739, mort à Douai le 12 novembre 1806. Fusilier passé dans la gendarmerie nationale, 16 février 1791 ; brigadier à la 1re division de gendarmerie, 30 septembre 1791 au 19 juillet 1792 ; général de brigade employé à l’armée des Ardennes, 27 janvier 1794 ; rétrogradé puis replacé chef d’escadrons de gendarmerie dans le Cantal, 4 mars 1798 au 17 octobre 1801.

DUGUA (Charles-François-Joseph), général, né à Valenciennes (Nord) le 1er mars 1744, mort de la fièvre jaune au Cap-Haïtien (île de Saint-Domingue) le 16 octobre 1802. Lieutenant de gendarmerie dans la Haute-Garonne, 19 juin 1791 ; colonel de la 2e légion de gendarmerie organisée à Versailles, 23 novembre 1792 ; général de brigade près l’armée des Pyrénées-Orientales, 14 août 1793 ; général de division par les représentants du peuple, 23 novembre 1793.

DUPAS (Pierre-Louis, comte), général, né à Evian (Haute-Savoie) le 13 février 1761, mort à Thonon (Haute-Savoie) le 6 mars 1823. Lieutenant-colonel de la division de gendarmerie à pied du 6e arrondissement de Paris dite des vainqueurs de la Bastille le 1er août 1792 ; général de brigade, 29 août 1803 ; général de division, 24 décembre 1805.

ESTÈVE (Jean-Baptiste, baron), général, né à Entrecasteaux (Var) le 2 janvier 1768, mort à Paris le 14 février 1837. Gendarme national à la résidence de Brignoles (Var) le 20 septembre 1792 ; fit partie de la 2e légion de gendarmerie organisée en guerre à Fontainebleau ; général de brigade, 23 juillet 1813, à la suite du grand quartier général, 15 août.

FONTAINE (François-Xavier-Octavie, baron), général, né à Saint-Rémy (Haute-Saône) le 7 novembre 1762, mort à Paris le 17 mai 1812. Brigadier fourrier dans la 32e division de gendarmerie, compagnie Lauck, 7 août 1792 ; général de brigade, 6 septembre 1798.

GASNIER (Mathurin), général, né à Angers le 17 avril 1749, mourut à Neufchâteau (Vosges) le 15 octobre 1819. Lieutenant dans la gendarmerie nationale, 20 novembre 1791 ; lieutenant-colonel de la 30e division de gendarmerie à pied, 21 août 1792 ; général de brigade employé il l’armée de la Moselle, 5 octobre 1793.

GOUGUET (Cybard, dit Florimond), général de cavalerie, né à Angoulême le 30 mai 1752, mort à Saint-Michel-sur-Charente (Charente) le 2 janvier 1831. Sous-lieutenant de maréchaussée et lieutenant de cavalerie breveté, 1775-1779 ; capitaine de gendarmerie, 15 juin 1791 ; chef de brigade commandant la 1re division de gendarmerie nationale organisée à Versailles, 13 novembre 1792 ; général de brigade à l’armée du Rhin, 14 octobre 1793 ; commandant et inspecteur de la 7e division de gendarmerie, 10 juin 1797 ; ne fut pas compris dans la nouvelle organisation de la gendarmerie, 31 juillet 1801 ; cessa ses fonctions le 11 novembre.

GUIOT DE LACOUR (Nicolas-Bernard, baron), général, né à Carignan (Ardennes) le 25 janvier 1771, mort à Gumpersdorf (Basse-Autriche) des suites de ses blessures le 28 juillet 1809. Chef de brigade de gendarmerie, 10 juin 1797-mars 1799 ; général de brigade, 8 février 1801 ; général de division, 12 juillet 1809.

LANCHANTIN (Louis-François, baron), général, né à La Fère (Aisne) le 1er novembre 1756, disparu pendant la retraite de Russie, novembre 1812. Gendarme national dans le département de Maine-et-Loire à la résidence de Châteauneuf, 22 février 1792 ; passé à la 1re division de gendarmerie, 1er septembre 1792 ; passe à l’armée de ligne ; général de brigade, 1er février 1805.

PICARD (Joseph-Denis, dit baron), général de cavalerie, né à Paris le 23 juillet 1761, mort à Belleville (Seine) le 20 janvier 1826. Gendarme à cheval dans la 4e brigade de Paris, 30 décembre 1791 ; quartier-maître trésorier de la 1re division de gendarmerie, 13 décembre 1792 ; aide de camp de Houchard, 1er janvier 1793 ; cessa ses fonctions d’aide de camp et rentra à son corps comme quartier-maître, 6 août 1793 ; adjudant général chef de bataillon employé à la cavalerie, 9 septembre 1793 ; général de brigade, 26 février 1803, pour prendre rang du 2 février 1800 ; lieutenant général honoraire, 16 août 1820.

PINTEVILLE (Mémie), général, né à Châlons-sur-Marne, 18 octobre 1745, y mourut le 4 juillet 1821. Gendarme dans la compagnie des gendarmes du Roi du 10 janvier 1778 au 20 octobre 1780 ; général de brigade, 25 septembre 1793 ; suspendu de ses fonctions et décrété d’arrestation, 2 novembre 1793 ; emprisonné à la Conciergerie à Paris ; mis en liberté, 18 août 1794 ; rentré au service comme lieutenant dans la gendarmerie de la Marne, 20 mai 1795 ; capitaine de gendarmerie, 10 juin 1797.

RIFFLET (Jean-Baptiste-André), général, né à Sedan (Ardennes) le 30 novembre 1757. Général rétrogradé et replacé comme Chef de brigade de gendarmerie le 30 octobre 1795 ; chef d’escadrons commandant la gendarmerie dans les départements de Sambre-et-Meuse et de l’Ourthe, juillet 1797 ; chef de division de gendarmerie en Corse, 19 octobre 1798 ; passe dans la ligne en 1799.

ROSSIGNOL (Jean-Antoine), général, né à Paris le 7 novembre 1759, sergent puis capitaine dans la 35e division de gendarmerie à pied (dite des vainqueurs de la Bastille, 25 août 1792) ; lieutenant-colonel de cette division, 9 avril 1793 ; général de division employé à l’armée des Côtes de La Rochelle, 15 juillet 1793 ; décrété d’arrestation par le Directoire exécutif comme complice de Babeuf, 11 mai 1796 ; acquitté par la Haute Cour de Vendôme, 27 avril 1797 ; prit part à la tête des citoyens du faubourg Saint-Antoine à la journée du 18 fructidor, 4 septembre 1797 ; admis au traitement de réforme de général de division, 2 juillet 1798, et autorisé à cette date à se rendre auprès du général Bonaparte, commandant en chef l’expédition de la Méditerranée ; il ne rejoint pas ; décrété d’arrestation comme conspirateur, 16 septembre 1800 ; arrêté de nouveau à Melun à la suite de l’attentat du 24 décembre 1800, le 13 janvier 1801. Déporté aux îles Seychelles par ordre du Premier Consul, 1801 ; mort dans l’île d’Anjouan (Comores) le 29 mars 1802.

SOULES (Jérôme, comte), général, né à Lectoure (Gers) le 24 août 1760, mort à Paris le 3 octobre 1833 ; cavalier dans la gendarmerie nationale, 29 juillet 1790 ; brigadier, 10 juin 1793 ; capitaine-adjudant-major, 30 octobre 1793-28 décembre 1793 ; général de brigade commandant le régiment des chasseurs à pied de la garde impériale, 17 octobre 1804 ; sénateur, 19 août 1807 ; admis à la retraite, 10 février 1808.

III. Généraux du Consulat et de l’Empire ayant servi dans la gendarmerie sous le gouvernement de Napoléon Bonaparte

AUTANCOURT (Pierre, baron d’), général de cavalerie, né à Montigny-sous-Marle (Aisne) le 28 février 1771, mort à Nevers le 2 janvier 1832. Employé provisoirement comme lieutenant de gendarmerie auprès du général Wirion, chargé de l’organisation de la gendarmerie dans les départements réunis, 16 avril 1796 ; gendarmerie d’élite, 20 septembre 1801 ; général de brigade, 28 novembre 1813 ; commandant la gendarmerie de la garde impériale, 10 avril 1815.

BERTRAND (Antoine-Joseph, baron), général, né à Vireux (Ardennes) le 15 février 1767, mort à Bertrange (Moselle) le 18 mai 1835. Chef du 49e escadron de gendarmerie, 28 mars 1800 ; général de brigade, 28 octobre 1808.

BETEILLE (Jean-Alexis, chevalier), général de cavalerie, né à Rodez le 7 août 1763, mort à Paris le 13 février 1847. Chef d’escadrons à la 11e légion de gendarmerie, 30 mars 1802 ; servit à l’intérieur jusqu’à la fin de 1806 ; commandant la gendarmerie sous Bernadotte en Allemagne, 1807-1808 ; commandant le 4e escadron de la gendarmerie d’Espagne, 5 septembre 1809 ; général de brigade, 2 mars 1813.

BOISSEROLLE-BOISVILLIERS (Aurèle-Jean de), général, né à Paris le 3 septembre 1764, y mourut le 1er février 1829. Chef d’escadrons à la 24e légion de gendarmerie et commandant la gendarmerie des Bouches-du-Rhône, 20 septembre 1801 ; envoyé à Gênes (préfecture française) pour organiser la gendarmerie ; général de brigade, 4 juin 1813.

BORDESSOULLE (Etienne Tardif de Pommeroux, comte de), général de cavalerie, né à Luzeret (Indre) le 4 avril 1771, mort à sa terre de Fontaine près Senlis (Oise) le 3 octobre 1837. Chef d’escadron à la 7e légion de gendarmerie, 18 septembre 1800, jusqu’au  29 mai 1802 ; général de brigade de cavalerie, 25 juin 1807 ; général de division, 4 décembre 1812.

CHAMPEAUX (Pierre-Clément de) général de cavalerie, né à Courbon (Côte-d’Or) le 24 mai 1767. Adjudant général, 22 janvier 1800 ; commandant la gendarmerie du quartier général de l’armée de réserve, 6 mars 1800 ; général de brigade, 15 mai 1800. Mortellement blessé à Marengo, 14 juin 1800.

CLAUZEL (Bertrand, comte), général de division et maréchal de France, né à Mirepoix (Ariège) le 12 septembre 1772, mort d’apoplexie à Secorrieu, commune de Cintegabelle (Haute-Garonne), le 21 avril 1842. Adjudant général chef de brigade, 13 juin 1795 ; général de brigade, 5 février 1799 ; nommé inspecteur général de la gendarmerie à Saint-Domingue, 11 juillet au 28 juillet 1801 ; général de division, 25 septembre 1802 ; maréchal de France. 30 juillet 1831.

CORBINEAU (Jean-Baptiste-Juvénal, baron puis comte), général de cavalerie, né à Marchiennes (Nord) le 1er août 1776, mort à Paris le 17 décembre 1848. Général de brigade, 6 août 1811 ; général de division, 23 mai 1813 ; commandant par intérim la gendarmerie d’élite, 15 novembre 1813.

DERIOT (Albert-François, baron), général, né à Clairvaux (Jura) le 17 janvier 1766, mort à Paris le 30 janvier 1836. Brigadier à la 30e division de gendarmerie, 2 janvier 1792 ; maréchal des logis à la 30e division de gendarmerie, 21 décembre 1793 au 10 mai 1794 ; général de brigade, 6 août 1811, et commandant les dépôts de la Garde impériale ; général de division, 24 décembre 1812.

DUTOUR DE NOIRFOSSE (Claude-Thomas), général, né à Boissons (Aisne) le 24 avril 1732, y mourut le 3 décembre 1818. Inspecteur de la maréchaussée avec commission de mestre de camp de cavalerie, 6 novembre 1784 ; colonel de la 19e division de gendarmerie, 18 mai 1791 ; colonel inspecteur de la 2e division d’inspection (2e, 19e et 20e divisions de gendarmerie), 1er août 1792 ; général de brigade de gendarmerie, 5 août 1795 ; chef de division de gendarmerie à la 14e division militaire, 11 avril 1800 ; passé à la 15e division, 12 mai ; admis à la retraite, 11 novembre 1801.

GILIBERT DE MERLHIAC (Jean-Joseph-Guillaume-Marguerite), général, né à Brive (Corrèze) le 7 mars 1742, mort le 3 juin 1819. Lieutenant de maréchaussée à Angoulême, 12 mai 1779  ; prévôt général de la maréchaussée du Limousin et de l’Angoumois, 29 juillet 1780 ; chef de brigade de la 23e division de gendarmerie nationale, 18 mai 1791 ; maréchal de camp ensuite employé dans l’armée de ligne, 15 juillet 1792.

GOUVION (Louis-Jean-Baptiste, comte), général, né à Toul (Meurthe-et-Moselle) le 6 février 1752, mort à Paris le 22 novembre 1823. Général de brigade provisoire à l’armée des Alpes, 20 juin 1793 ; confirmé dans le grade de général de brigade par le conseil provisoire exécutif, 18 août 1793 ; nommé provisoirement général de division par le général en chef Brune sur le champ de bataille de Bergen, 19 septembre 1799 ; confirmé dans ce grade par le Directoire exécutif, 26 septembre 1799 ; inspecteur général de la gendarmerie, 27 avril 1801 ; grand officier de la Légion d’honneur, 14 juin 1804 ; sénateur de l’Empire, 1er février 1805 ; comte de l’Empire, 26 avril 1808 ; pair de France, 4 juin 1814.

HUET (Edouard), général, né à Bourges (Cher) le 17 mars 1751, mort à Bourges le 26 juillet 1819. Général de brigade, 29 novembre 1793, réformé en juillet 1794 ; reprend du service avec des grades inférieurs, dont capitaine de gendarmerie du département du Cher, 3 mars 1798-1er novembre 1801.

JOBA (Dominique), général, né à Corny (Moselle) le 19 novembre 1759, tué devant Girone au combat de San Gregorio, 6 septembre 1809. Général de brigade, 18 août 1794 ; prisonier puis réformé à son retour, remis en activité comme chef d’escadron de gendarmerie, 16 janvier 1798 ; commandant le 23e escadron de gendarmerie à Clermont-Ferrand, 17 février 1798 jusqu’au 5 septembre 1799.

LAGRANGE (Joseph, comte), général, né à Sempesserre (Gers) le 10 janvier 1763, mort à Paris le 16 janvier 1836.  Général chef de brigade, 10 juin 1794 ; général de division à l’armée d’Egypte, 23 septembre 1800 ; inspecteur général de gendarmerie, 27 avril 1802 ; inspecteur de la gendarmerie dans les 4 départements du Nord, 15 mars 1806 ; comte de l’Empire, 26 avril 1810 ; inspecteur de la gendarmerie dans la 12e division militaire, 8 mai 1814 ; inspecteur général de la gendarmerie, 18 juillet ; chevalier de Saint-Louis, 27 juin 1814 ; inspecteur général de gendarmerie chargé d’une inspection dans les départements de l’Ouest, 4 septembre 1815 ; inspecteur général de la gendarmerie dans la 16e division militaire, 22 juillet 1819 ; membre du comité consultatif de la gendarmerie, 20 décembre 1820 ; mis en disponibilité, 1er mars 1823 ; inspecteur général de gendarmerie, 29 juin 1825 ; membre du comité de gendarmerie, 24 décembre ; pair de France, 19 novembre 1831 ; admis à la retraite, 5 avril 1832.

MAURICE, dit DUFORT (Nicolas), général de cavalerie, né à Thionville (Moselle) le 15 mai 1762, mort à Versailles le 31 décembre 1839 ; général de brigade, 23 août 1793 ; destitué le 12 janvier 1794 ; réintégré dans son grade, 29 décembre, et replacé le même jour à la tête du 21e de cavalerie ; colonel de la 32e légion de gendarmerie, 1er septembre 1810 ; officier de la Légion d’honneur, 30 juin 1811 ; colonel de la 12e légion de gendarmerie, 5 septembre 1814, jusqu’en septembre 1815.

MIGNOTTE (Joseph), général, né à Auxonne (Côte-d’Or) le 12 novembre 1755, mort à Rennes le 11 avril 1828. Général de brigade à l’armée des Côtes de l’Océan, 1er janvier 1796 ; colonel de la 4e légion de gendarmerie à Rennes, 5 septembre 1801 ; commanda provisoirement le département d’Ille-et-Vilaine en 1808 ; colonel de la 23e légion de gendarmerie, 24 mai 1810 à juillet 1813 ; colonel de la 10e légion de gendarmerie, 5 septembre 1814-4 septembre 1815.

MONTMARIE (Louis-François-Elie Pelletier, comte de), général, né à Boury-en-Vexin (Oise) le 12 mars 1771, mort à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) le 17 février 1854. Capitaine d’infanterie dans la légion d’élite de la gendarmerie, 9 novembre 1801 puis chef de bataillon, 21 septembre 1805 ; lieutenant général pour prendre rang du 18 mars 1815, 24 octobre 1815.

NALÊCHE (Gilbert-Jacques Bandy de), général, né à Felletin (Creuse) le 3 avril 1756, y mourut le 20 avril 1820. Général de brigade provisoire à l’armée des Ardennes le 10 novembre 1793 ; confirmé général de brigade par le comité de salut public, 13 juin 1795 ; chef de division de gendarmerie, 10 juin 1797-10 novembre 1801.

PONSARD (Jean-Marie), général de gendarmerie, né à Vitteaux (Côte-d’Or) le 24 novembre 1747. Colonel chef de la 1re légion de gendarmerie, 5 septembre 1801 ; nommé général de brigade et admis à la retraite de 3.908 fr. par décret impérial du 1er mai 1813.

SAVARY, duc de ROVIGO (Anne-Jean-Marie-René), général, né à Marcq-et-Chevrières (Ardennes) le 26 avril 1774, mort à Paris le 2 juin 1833. Admis au collège royal de Saint-Louis à Metz, en qualité d’élève du roi, 1783 ; en sortit, 1789 ; engagé volontaire au régiment de cavalerie-Royal-Normandie (devenu en 1791 18e de cavalerie) où son père avait été major, 1er octobre 1790 ; sous-lieutenant, 15 septembre 1791 ; à l’armée du Rhin, 1792-1797 ; servit sous Custine ; lieutenant, 12 mai 1793 ; aide de camp du général Férino, 7 décembre ; servit à Berstheim, puis à la reprise des lignes de Wissembourg, 26 décembre ; capitaine, 26 avril 1795 ; rentra à son régiment ; prit part au passage du Rhin, 24 juin 1796 ; puis au passage du Lech et à la bataille de Friedberg, 24 août ; au passage du Rhin à Kehl sous Vandamme, 20 avril 1797 ; chef d’escadrons, 22 avril 1797 ; aide de camp de Desaix, 31 octobre ; à l’armée d’Egypte, 1798-1800 ; nommé chef de brigade provisoire, 29 janvier 1800 ; rentra en France avec Desaix, 27 mai ; se trouvait avec lui à Marengo, 14 juin ; nommé le même jour aide de camp du Premier Consul ; confirmé dans le grade de chef de brigade par arrêté des consuls, 25 novembre 1800 ; chef de la légion de gendarmerie d’élite attachée à la personne du Premier Consul, 5 septembre 1801 ; l’accompagna dans un voyage en Belgique ; général de brigade, 29 août 1803 ; en mission à Brest, puis en Vendée et à la falaise de Biville sur les côtes de Normandie pour surprendre les complices de Georges Cadoudal ; fut chargé de l’exécution du duc d’Enghien à Vincennes après qu’il eût été condamné, 22 mars 1804 ; général de division, 1er février 1805 ; servit à la Grande Armée comme aide de camp de l’Empereur ; en mission auprès du tsar Alexandre, fin novembre 1805 ; assista à la bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 ; à celle d’Iéna, 14 octobre 1806 ; commandant une brigade provisoire de cavalerie légère (7e chasseurs, 1er hussards) détachée à la poursuite des Prussiens pour empêcher la réunion de leurs divers corps, 29 octobre ; servit à Nossentin, 1er novembre ; vainqueur à Wismar, 5 novembre ; s’empara de Rostock ; quitta alors son commandement et fut chargé de diriger le siège de Hameln ; s’en empara, 20 novembre ; prit Nienbourg, 25 novembre ; commandant provisoirement le 5e Corps de la Grande Armée à la place de Lannes malade, 31 janvier 1807 ; fut vainqueur du général russe Essen à Ostrolenka, 16 février ; fut remplacé par Masséna, 6 mars ; grand-croix de la Légion d’honneur, 25 février 1807 ; commanda les fusiliers de la garde à Heilsberg, 10 juin ; servit à Friedland, 14 juin ; devint gouverneur de la Vieille Prusse à Koenigsberg ; envoyé en mission, à Saint-Pétersbourg, 13 juillet ; remplacé par Caulaincourt, 3 novembre ; rentra à Paris, janvier 1808 ; en mission auprès du nouveau roi d’Espagne Ferdinand VII, avril 1808 ; le décida à venir trouver Napoléon à Bayonne et l’accompagna ; duc de Rovigo, 23 mai 1808 ; commandant en Navarre et Aragon, 11 juin ; commandant provisoirement l’armée d’Espagne à la place de Murat, 15 juin ; quitta son commandement en juillet 1808 ; accompagna l’Empereur à Erfurt en octobre 1808 ; commandant les fusiliers de la garde en septembre 1808 ; suivit Napoléon en Espagne et rentra avec lui à Paris ; le suivit en Allemagne pendant la campagne de 1809 ; servit à Landshut, 21 avril, Eckmuhl, 22 avril ; ministre de la police générale à la place de Fouché du 8 juin 1810 au 3 avril 1814 ; fut arrêté par Lahorie et Guidal lors de la conspiration de Malet ; fut conduit à la prison de la Force, mais n’y resta que quelques heures, 24 octobre 1812 ; membre du conseil de régence, janvier 1814 ; vécut dans la retraite sous la Première Restauration ; Premier inspecteur général de gendarmerie, 20 mars 1815 ; pair de France, 2 juin 1815 ; proscrit par l’ordonnance du 24 juillet 1815 ; voulut suivre Napoléon en exil, mais fut arrêté à bord du Bellérophon et conduit à Malte, s’échappa, 7 avril 1816 ; condamné à mort par contumace par le 2e conseil de guerre permanent de la 1re division militaire, 24 décembre ; se réfugia à Smyrne ; vint en Autriche ; fut placé à Graz sous la surveillance de la haute police autrichienne ; autorisé à retourner à Smyrne en juin 1818 ; perdit une partie de sa fortune dans ses spéculations commerciales ; se rendit à Londres en juin 1819 ; revint à Paris et se présenta pour purger sa contumace ; fut écroué à l’Abbaye le 19 décembre 1819, fut acquitté par le premier conseil de guerre permanent de la 1re division militaire, 27 décembre 1819 ; réintégré dans son grade et mis en demi-solde, 14 février 1820 ; mis en disponibilité, 1er avril 1820 ; admis à la retraite, 3 décembre 1823 ; dut quitter la France et s’établit à Rome avec sa famille ; replacé comme disponible au cadre d’activité, 7 février 1831 ; nommé commandant en chef le corps d’occupation d’Afrique à la place de Berthezène, 16 décembre 1831 ; arriva à Paris en congé pour raisons de santé, 30 mars 1833, et y mourut. Le nom du général Savary est inscrit au côté Est de l’Arc de Triomphe de l’Etoile.

IV. Généraux ayant servi dans les gendarmeries des alliés de la France

  • Royaume de Naples

AVOGARI DE GENTILE (Jean-Jacques-Vincent), général, né à Nonza (Corse) le 22 janvier 1760, mort à Eclassan (Ardèche) le 6 juin 1825. Lieutenant d’infanterie passé à la 28e division de gendarmerie en Corse, 11 janvier 1792 ; capitaine de gendarmerie, 20 juin 1793 ; détaché à Milan pour l’organisation de la gendarmerie du royaume d’Italie, 10 juillet 1805 ; envoyé à Naples, 2 mars 1806 ; colonel de la 2e légion de gendarmerie, 31 mai 1806 ; membre de la Légion d’honneur, 15 juin 1801 ; passé au service de Naples comme colonel de la 1re légion de gendarmerie napolitaine, 4 juin 1806 ; maréchal de camp au service de Naples, 20 mai 1808 ; lieutenant-général inspecteur général de la gendarmerie, 2 mars 1810 ; grand cordon de l’ordre royal des Deux-Siciles, 23 mars 1813 ; quitta le service de Naples en mai 1815 ; se retira en Corse ; lieutenant général au service de France en non-activité, 18 décembre 1816 ; chevalier de Saint-Louis, 1818 ; admis à la retraite, 11 octobre 1820.

COMPÉRE (Claude-Antoine), général, né à Châlons-sur-Marne le 21 mai 1774, tué à la Moskowa le 7 septembre 1812 ; général de brigade au service de Naples, 24 décembre 1808 ; général de division, 21 novembre 1809 ; colonel général de la garde royale napolitaine et premier inspecteur général de la gendarmerie napolitaine, de 1810 à 1812.

FERRIER (Gratien), général, né à Payrehorade (Landes) le 24 juin 1771, mort à Paris le 2 décembre 1848. Major au service de Naples pour organiser et commander l’escadron de gendarmerie d’élite de la garde royale napolitaine, 18 juillet 1806-ocobre 1807 ; général de brigade au service de Naples, 31 août 1809 ; réadmis au service de France comme maréchal de camp en non-activité, 31 octobre 1815.

  • Royaume de Hollande

TRAVERS, baron de JEVER (Etienne-Jacques), général de cavalerie, né à Néhou (Manche) le 22 octobre 1765. Engagé au régiment Colonel général des dragons, 11 mai 1790 ; autorisé à passer au service du roi de Hollande, 7 juin 1806 ; colonel du régiment de cuirassiers de la garde royale hollandaise le 4 juillet 1806 ; général major et aide de camp du roi Louis, 5 mars 1808 ; colonel général de la gendarmerie et des troupes à cheval, 6 août 1808 ; rentré au service de France comme général de brigade, 11 novembre 1810.

  • Royaume de Westphalie

BONGARD ou BONGARS (Jean-François-Marie, marquis de), général, né à Rieux (Seine-Inférieure) le 11 mars 1758, mort à Gournay-en-Bray (Seine-Inférieure) le 11 mars 1833. Général de brigade puis de division westphalien et inspecteur général de la gendarmerie westphalienne, 9 janvier 1813 ; nommé général de brigade au service de France, 22 décembre 1813.

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