La place de l’École à Paris, un lieu perdu

Auteur(s) : PRÉVOT Chantal
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Les lieux, à l’instar des êtres humains, ne sont point à l’abri des périls du temps : tant qu’ils jouissent de la faveur populaire et d’une certaine reconnaissance, ils semblent promis à l’éternité. Pourtant, l’usure inexorable des années peut finir par les rattraper. Ainsi en va-t-il à Paris d’une place à demi oubliée, devenue fantomatique. Jadis auréolée de prestige, vibrante de vie aux XVIIIᵉ et au mitan du XIXᵉ siècles, la place de l’École connut dès lors amputations et indifférence. Aujourd’hui, elle survit dans l’ombre, délaissée, promise à un effacement total.

Il ne faut pas la confondre avec la place de l’École militaire ni avec celle de l’École polytechnique ; son nom, dénué de toute précision, se réduit à cette désignation presque anonyme : la place de l’École. Les plans les plus récents souvent l’omettent, tant la trace urbaine qui subsiste est ténue : un simple fragment de voie, vestige d’un espace naguère vivant.

La place de l’École à Paris, un lieu perdu
Charles Marville, Place de l’École, du quai de l’École. Paris Ier. Circa 1865. © Vergue.com

Si la curiosité ou vos déambulations parisiennes vous amènent quai du Louvre ou quai de la Mégisserie, sur la rive droite de la Seine, contournez La Samaritaine et arrêtez-vous devant le café du Pont-Neuf. La rue de l’Arbre-Sec, qui longe le chevet de l’église Saint-Germain l’Auxerrois, y débute. Enfin… pas tout à fait. Une plaque apposée sur le café indique « Place de l’École ». Mais on a beau regarder, pas d’espace dégagé, pas de monument au centre… Les travaux d’urbanisation l’ont grignotée peu à peu.

Pourtant cette place a bel et bien existé. Inscrite sur les plans depuis le XIIIe siècle, elle prit le nom de l’École, nom issu (les érudits ne sont pas d’accord) soit de scola (une école liée à l’église voisine), soit de scala (une échelle, un pont d’accostage sur la Seine toute proche).

Jusqu’à la fin du XIXᵉ siècle, elle occupait une position privilégiée. Le quai de l’École, prolongé par le quai de l’Infante (devenus quai du Louvre et François Mitterrand) était alors un port fluvial très actif. Les bateaux déchargeaient sur les rives ensablées de la Seine des matériaux de construction, du charbon de terre ou de bois. Située face au Pont-Neuf, un des ponts les plus empruntés, elle menait en ligne droite vers les rues commerçantes Saint-Honoré, puis Saint-Denis, tout en accueillant les étudiants chamailleurs du Quartier latin. Le tableau de Swebach, Vu de la place de l’École à Paris, dévoile le panorama qui s’offrait alors à la vue des passants : sur la rive gauche l’imposant hôtel des Monnaies et, au loin, les tours de l’église Saint-Sulpice surmontées, du Premier Empire au Second Empire, de deux sémaphores du télégraphe de Chappe (celui de la tour sud codait les missives jusqu’à Lyon, puis Turin ; celui de la tour nord envoyait des messages à Strasbourg ou Mayence). Un peu plus à l’ouest, les clochers jumeaux de Saint-Germain-des-Prés pointaient jadis leurs flèches vers le ciel, avant que l’un d’eux ne disparaisse en 1822.

Vu de la place de l'Ecole à Paris, par Jacques François Swebach dit Fontaine (1769-1823), Musée Fabre, Montpellier, Photo © Josse/Leemage
Vu de la place de l’École à Paris, par Jacques François Swebach dit Fontaine (1769-1823), Musée Fabre, Montpellier, Photo © Josse/Leemage

Les deux titres de gloire, si l’on peut dire, de la place de l’École furent deux cafés qui participèrent chacun à l’histoire, non pas de la gastronomie, mais de la convivialité parisienne. Au numéro 1, un estaminet fut ouvert en 1730 par l’Arménien Pascal dit-on, introducteur du café en France. C’est donc ici que naquit une forme d’art de vivre.

Scène intérieure du café Manoury, quai de l'École, par Jacques Treton de Vaujuas (1756-1827)
Jacques Treton de Vaujuas (1756-1827). Scène intérieure du café Manoury, quai de l’École (aujourd’hui quai François-Mitterrand), à l’angle de la petite place de l’École. Sanguine. Paris, musée Carnavalet © Musée Carnavalet / Roger-Viollet

L’établissement fut acheté en 1766 par Manoury ou Manouri, garçon de café devenu un virtuose du jeu des Dames à la française (12 pions, nos règles actuelles sont issues d’un jeu dit à la polonaise qui utilise 20 pions). Auteur d’un Essai sur le jeu des dames (1770) encore prisé par les amateurs, il transforma son établissement en un temple dédié aux coups de pions sur un échiquier, sans ostraciser les joueurs de dominos ou d’échecs, et les lecteurs de gazettes. Ces passe-temps de dilettantes pour certains, de passionnés pour d’autres assuraient une clientèle de choix et régulière, qui partageait son assiduité avec celle des avocats du Palais de Justice tout proche. À partir du Premier Empire, les étudiants de l’École polytechnique descendaient volontiers de la montagne Sainte-Geneviève pour y finir leurs soirées.

Commard, Laurent, Deux cents nouveaux problèmes récréatifs du jeu de dames à la polonaise... avec leurs solutions, par Laurent Commard, Paris, Guillaume, 1823 © BnF Gallica
Commard, Laurent, Deux cents nouveaux problèmes récréatifs du jeu de dames à la polonaise… avec leurs solutions, Paris, Guillaume, 1823 © BnF Gallica

Le café jouissait d’un certain prestige, non seulement pour la qualité de son café, mais aussi pour celle des conversations qui s’y tenaient. Danton et Rousseau vinrent s’y attabler. Mais ce sont deux personnalités majeures de l’histoire de Paris, fidèles consommateurs, qui en furent les plus grands protagonistes. Le premier, né dans une maison de la place, ne pouvait que tout naturellement le fréquenter : Louis-Sébastien Mercier (1740-1814), conteur hors pair de la capitale, y venait donc en voisin. Il côtoyait un autre remarquable visiteur, un des plus fins connaisseurs de la vie parisienne, surtout nocturne, qui y avait ses habitudes. Nicolas Edme Restif de la Bretonne (1734-1806). L’auteur des Nuits de Paris, artiste bohème, écrivain prolixe à l’imagination débordante, qui promenait sa maigre silhouette par les rues de Paris et aimait, lorsque la fatigue se faisait trop forte, à pousser la porte du café Manoury.

"Le Hibou spectateur marchant, la nuit, dans les rues de la capitale". Portait de Nicolas Restif de La Bretonne (1734-1806), écrivain français. Gravure tirée de l'édition originale des "Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne", t. 1, Londres, 1788. Photo © Roger-Viollet
Le Hibou spectateur marchant, la nuit, dans les rues de la capitale. Portait de Nicolas Restif de La Bretonne (1734-1806), écrivain français. Gravure tirée de l’édition originale des Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, t. 1, Londres, 1788. Photo © Roger-Viollet

Ce drôle d’oiseau, qui avait adopté le surnom du « spectateur-hibou », venait s’y délasser, y donner des rendez-vous et lire Les Petites-Affiches [1]. Ce journal d’annonces de locations et de ventes immobilières, de voitures, de chevaux, de recherches d’objets perdus, de places de domestique, annonçait aussi la liste des spectacles de théâtre… une inépuisable source d’informations sur la vie des Parisiens. Celui que l’on surnommait Le Rousseau des ruisseaux, le Voltaire des femmes de chambre (car sa production littéraire nourrie de scènes galantes et crues n’est pas exempte de complaisance voyeuriste) vit sa carrière brisée nette par la Révolution alors qu’elle était à peine lancée dans les salons où il avait été enfin reçu par Mme de Staël ou Crébillon, grâce à sa réputation de convive aux anecdotes attrayantes. De plus, sa fortune fut engloutie dans la banqueroute des assignats. Il ne cessa dès lors de quémander des postes ou des subsides pour tenter d’enrayer sa vie de misère. Sur ses vieux jours, sa présence au café Manoury ne passait pas inaperçue, et pas seulement pour le charme de sa conversation. « Le célèbre Restif de la Bretonne, pouvait-on lire dans un article de 1802, enrichit depuis longtemps le café Manoury de sa présence. Ce vieillard majestueux, sous les rides de la plus belle vieillesse, n’oublie pas l’artifice de la toilette la plus recherchée, jusqu’aux odeurs les plus suaves qui annoncent sa présence, même lorsqu’on ne le voit pas encore » [2]. Publiée dans le Journal des arts, des sciences et de la littérature (30 floréal an X), cette remarque olfactive figure parmi une violente critique des écrits de Restif signée par un certain Reicrem, nom dans lequel on peut deviner l’anagramme de Mercier. Ainsi le chroniqueur du jour, Mercier, rencontrait le chroniqueur de la nuit, Restif, dans ce café avant que la rancune et la jalousie de ce dernier ne les brouillent à jamais. Le « hibou » ne fut pas en reste puisque dans son testament, il qualifia Mercier de son pire ennemi. Il l’accusait de plagiat et était persuadé qu’il avait empêché son élection à l’Institut de France [3]. Depuis longtemps, les deux hommes ne se croisaient plus place de l’École, les soirées au coin du poêle du café Manoury étaient loin.

À la mort du limonadier en 1787, le café fut repris par Robert, autre grand joueur de dames. Cependant, la renommée de Manoury était telle que son nom resta attaché au café jusqu’au Second Empire. Devenu l’hôtel du Pont-Neuf, la tradition du lieu est perpétuée de nos jours par le café du Pont-Neuf. On y sert toujours des boissons aux touristes, les jeux de dames sont remisés depuis longtemps.

Un autre café de la place voyait affluer les clients, mais pour des raisons différentes. La taverne de la Mère Moreaux, en face de Manoury, au numéro 4, fut en effet à l’avant-garde du débit de boisson sous le Directoire et l’Empire. La liquoriste s’y installa en 1798 et se fit un nom en proposant deux nouveautés qui étaient promises à un bel avenir : le service debout au comptoir, rapide et un peu moins cher, et le service en salle assuré par des servantes souriantes à la tenue élégante et non plus par des serveurs souvent mal embouchés. Estudiantins, artistes et ouvriers du quartier en constituaient le public. La spécialité de la maison était des prunes à l’eau-de-vie à consommer in situ ou à emporter. Le décès de la patronne en 1852 ne signifia pas la fin de l’établissement qui devint, sous le Second Empire, la Maison Moreaux, épicerie fine en confiserie et liqueurs, et dans les années 1900 un café-cabaret toujours sous le nom de « Mère Moreau » (la lettre « x » s’était perdue au fil du temps).

La Maison Moreaux (confiserie, liqueurs), place de l'Ecole, près du Pont-Neuf à Paris, au XIXème siècle. © Albert Harlingue / Roger-Viollet
La Maison Moreaux (confiserie, liqueurs), place de l’École, près du Pont-Neuf à Paris, au XIXème siècle. Photo © Albert Harlingue / Roger-Viollet

L’autre figure emblématique de cet espace, aujourd’hui disparue elle aussi, fut une fontaine, érigée en son centre en 1806, sur ordre de Napoléon Ier. Le souverain, animé par le désir de doter la capitale de réseaux d’eau plus étendus, voyait dans cette œuvre autant un geste d’utilité publique, politique ainsi qu’un symbole de modernité impériale. L’approvisionnement en eau (nous ne saurions la qualifier de potable car la majeure partie venait de la Seine) demeurait une préoccupation et une corvée quotidiennes. Même si la consommation par habitant se situait alors modestement entre 5 et 6 litres par jour, bien loin des 120 litres actuels, le débit des fontaines était notoirement insuffisant et leur nombre trop restreint [4]. L’arrêt nocturne était aussi ressenti comme une contrainte supplémentaire. L’Empereur était préoccupé également de fournir une quantité d’eau suffisante pour nettoyer les rues et d’embellir la ville, puisque tel est le terme de l’époque, par des « petits monuments ornés ». De plus en plus critiquées, la saleté et la boue parisienne demeuraient le sujet de lamentation de tous les chroniqueurs. Déjà en 1749, Voltaire se plaignait de « Nous n’avons que deux fontaines dans le Grand Goût, et il s’en faut bien qu’elles soient avantageusement placées ; toutes les autres sont dignes d’un village » [5]. Le creusement des canaux de l’Ourcq, Saint-Martin et Saint-Denis apportèrent enfin les quantités d’eau nécessaires, et comme le fait remarquer l’historien André Morizet : « Le premier n’était pas destiné à la navigation, mais on estima bientôt qu’il pourrait servir à deux fins. Il n’y avait aucune raison, en cette heureuse époque, pour que le liquide destiné aux estomacs parisiens ne servit pas au préalable, dans sa course, à véhiculer des marchandises » [6].

Le décret impérial du 2 mai 1806 prévoyait que l’eau, de jour comme de nuit, coulerait des soixante fontaines parisiennes existantes [7] et que quinze fontaines supplémentaires seraient construites [8]. François-Jean Bralle (1750-1831), ingénieur hydraulique en chef du département de la Seine, fut chargé des travaux qui commencèrent immédiatement, à peine une petite semaine après la signature du décret. Ce même décret prévoyait que deux mois plus tard, le 1er juillet, tout le réseau serait modifié. Ainsi fut fait : le 1er juillet les fontaines de la promotion 1806 furent raccordées (même si elles n’étaient encore que de simples bornes) et l’eau coula. Les travaux n’avaient pas été une sinécure car en dépit de la surveillance des commissaires de police des quartiers, du matériel avait été volé, les fossés creusés et remplis d’eau avaient servi de mare aux chevaux ou de bassins aux blanchisseuses, sans parler de la chasse qu’il avait fallu mener aux galopins qui s’amusaient à grimper sur les monticules au risque de les faire écrouler [9].

À juste titre, le tour de force technique fut salué par la presse qui a couvert d’éloge « l’activité et l’exactitude de l’ingénieur hydraulicien » [10]. Pas moins de 6 600 mètres de conduits et d’embranchements avaient été nécessaires pour doubler la masse d’eau distribuée. Les monuments-fontaines, eux, ne furent mis en place qu’au cours de l’année 1806, parfois en 1807. Bralle, qui avait étudié, outre la physique, l’architecture et le dessin [11], conçut six des quinze fontaines, dont celle de la place de l’École. Si la fontaine au vase ne fut pas vraiment une réussite artistique (« la soupière » qui la surplombait étonna les contemporains dès son installation), elle anima l’espace jusqu’en 1854. À part la fontaine du Fellah, encore en place rue de Sèvres, force est de reconnaître que l’architecture fontinale n’a abouti qu’à des réalisations plutôt médiocres.

Fontaine de la Place de l'Ecole. Au fond : l'Hôtel actuel de la Monnaie. Gravure. Paris (Ier arr.), vers 1790 Photo © Neurdein / Roger-Viollet
Fontaine de la Place de l’Ecole. Au fond : l’Hôtel actuel de la Monnaie. Gravure. Paris (Ier arr.), vers 1790. Photo © Neurdein / Roger-Viollet

Celle de la place de l’École, haute de six mètres, était composée d’un pylône carré supportant un vase à l’antique décoré d’un Triton (face tournée vers la rue de l’Arbre-Sec) et de deux divinités marines (faces tournées vers la Seine), thèmes en adéquation avec sa fonction. Passant outre la lourdeur de sa construction, les riverains l’accueillirent avec soulagement car elle recouvrait un égout à ciel ouvert mal odorant [12]. Délabrée, la fontaine fut détruite sous le Second Empire, enlevant par ce fait un grand charme et une part de la vie du lieu. La période de renommée de ses cafés était, elle aussi, passée. La place de l’École devint morne et insignifiante.

Au XXᵉ siècle, le coup de grâce fut donné par deux fois par un voisin à l’expansion croissante, le grand magasin La Samaritaine. Depuis sa création en 1869, le mastodonte n’avait cessé de grossir et de coloniser le quartier. En 1910, puis en 1922-1925, des travaux d’agrandissement mirent à bas les numéros pairs, côté Est. S’en suivit une recomposition des numéros impairs, avec notamment la démolition d’une vieille maison en pignon, au numéro 5. Tout à la fois épicerie et « Grand hôtel de la Seine », la vieille demeure était ornée d’une magnifique enseigne « Au Soleil d’Or », semblable à celle que l’on peut encore admirer sur la Grand’Place de Lille.

Dès lors, la place ne fut plus qu’un nom oublié. Son atmosphère particulière survit cependant grâce à un dessin de l’artiste Jean-Pierre Norblin de La Gourdaine (1745-1830), conservé au musée Carnavalet. Intitulé Parade sur la place de l’École, le tableau restitue l’ambiance féérique d’une soirée de fête lorsqu’un bateleur accola sa roulotte à la fontaine. On le voit debout, éclairé par un flambeau, hélant les passants et les invitant à entrer. Mais qu’y voyaient-ils ? Mystère. Une marchande de gâteaux a monté ses tréteaux à quelques mètres. À droite, les fenêtres du café Manoury projettent leur lumière dans la rue découpant les silhouettes des passants. Le temps semble au beau et à l’insouciance.

Parade sur la place de l'Ecole, par Jean-Pierre Norblin de la Gourdaine (1745-1830) Dessin. Paris © Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Parade sur la place de l’École, par Jean-Pierre Norblin de la Gourdaine (1745-1830) Dessin. Paris © Musée Carnavalet / Roger-Viollet

Il est bien difficile d’imaginer une telle scène lorsqu’on passe, de nos jours, dans ce qui reste de ce fragment d’un Paris oublié. Balafrée par les travaux entrepris à la Samaritaine, de 2005 à 2021, l’existence de cette place se réduit aujourd’hui à deux plaques bleues qui, seules, attestent de son passé.

Chantal Prévot, responsable des Bibliothèques de la Fondation Napoléon (juin 2025)

Notes

[1] Nuits de Paris, LXVIII.
[2] L’article prend la forme d’une lettre envoyée par Sevran, premier garçon de fourneau du café Manouri et est contre-signée par Reicrem.
[3] Roux, Simone, Regards sur Paris. Histoires de la capitale (XIIe-XVIIe siècles), Paris, Payot, 2013, p. 163.
[4] Laissus, Yves, Pierre-Simon Girard. Des eaux du Nil au canal de l’Ourcq, Paris, Presses des ponts, 2017, p. 186.
[5] Voltaire, Des embellissements de Paris, dans Œuvres complètes, tome 24, Paris, Hachette, 1876-1900.
[6] Morizet, André, Du vieux Paris au Paris moderne. Haussmann et ses prédécesseurs, Suisse, Infolio éditions, 2014.
[7] Le nombre exact varie d’une source à l’autre, mais tourne autour d’une soixantaine.
[8] Le décret, publié dans Le Moniteur du 7 mai 1806 parle de la « place des Trois-Maries, au-dessus de l’égout », il s’agit manifestement d’une erreur, cette place située juste en face du Pont-Neuf, donc très proche, n’avait pas alors de canalisation d’égout.
[9] Cité par Yves Laissus (cf. note 4), Archives de la Préfecture de Police DA 207.
[10] Le Moniteur, 5 juin 1806.
[11] Thomas (Gilles), « Un illustre inconnu à la tête de l’IGDCSP : Bralle », Liaison SEHDACS, n° 10, 2010.
[12] Duval (Amaury), Les fontaines de Paris : anciennes et nouvelles, Paris, 1813.

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