Le royaume arabe d’ Algérie

Auteur(s) : SPILLMANN Georges
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Le royaume arabe d’ Algérie

Prétendant, Président de la République, Empereur, Napoléon III appliquera à l'étude du problème algérien ses habituelles méthodes d'information personnelle, de constitution de dossiers minutieux et de méditations secrètes.

Bien avant son accession au pouvoir il avait retenu, de ses lectures étendues et d'avis autorisés, l'impression parfaitement exacte que la politique de la monarchie de Louis-Philippe en Algérie avait été des plus incohérentes de 1830 à 1848. Ce pays valait-il d'ailleurs tant d'efforts et de sacrifices? Que pouvait-on en espérer raisonnablement en dehors de l'avantage d'une deuxième façade sur la Méditerranée, à 800 kilomètres seulement des côtes du Languedoc et de Provence? Certes, la suppression de la piraterie barbaresque était en soi un résultat d'une grande importance et l'on ne risquait plus désormais de voir le savant M. Arago, républicain farouche, tomber à nouveau aux mains de la Course d'Alger pendant un voyage en mer, comme il lui advint, sous le Premier Empire!

Il y a en Algérie, en 1848, environ 120.000 Européens, dont la moitié sont Français, et 15.000 seulement cultivateurs, contre près de deux millions et demi d'autochtones vivant presque tous des produits du sol et de l'élevage. Les Européens dans l'ensemble vivant presque tous des produits du sol et de l'élevage. Les Européens, dans l'ensemble assez misérables, et que déciment fièvres et épidémies, entendent s'enrichir rapidement en s'appropriant les meilleures terres indigènes, ce à quoi s'opposent par esprit d'équité les officiers notamment ceux des bureaux arabes chargés de l'administration tribale. D'où un vif antagonisme entre civils et militaires.

Ne pourrait-on, se demande le prince prétendant, imaginer une politique neuve et hardie, inspirée de celle de Bonaparte en Égypte ? Loin de poursuivre une lutte sans merci contre les Arabes et bientôt contre les Berbères, ne vaudrait-il pas mieux se les concilier en leur laissant leurs terres, leurs coutumes et le soin de s'administrer eux-mêmes, sous le contrôle discret et large, comme le permet le régime du protectorat par exemple? Et ne serait-il pas possible alors de les associer à la mise en valeur du pays, dont ils seraient ainsi les premiers bénéficiaires ?

Dès son élection à la présidence de la République, il s'inquiète aussi du sort de l'émir Abd-el-Kader et des siens, qui restent détenus en France, alors qu'à leur reddition, en décembre1847, le duc d'Aumale, fils de Louis-Philippe et gouverneur général de l'Algérie, avait pris l'engagement formel de les transporter soit à Alexandrie d'Égypte, soit à Akka (Saint-Jean d'Acre). Ce déni de parole lui paraît indigne de la France. Aussi, après étude attentive du dossier, prend-il la décision de tenir, le moment venu, l'engagement renié par le gouvernement royal. Au cours d'une grande tournée en France méridionale, il s'arrête inopinément à Amboise, sur le chemin du retour à Paris, le 16 octobre 1852, se fait conduire en grand arroi au château et annonce à l'émir qu'il est désormais libre. Abd-el-Kader remercie avec émotion et dit en aparté : << D'autres ont pu me terrasser, d'autres ont pu m'enchaîner; mais Louis-Napoléon est le seul qui m'ait vaincu>>. A partir de ce moment, l'émir se tient pour attaché au prince par un lien personnel de vasselage, comme le montrera quelques années plus tard, sa conduite lors des massacres de Damas. Et en octobre 1852, avant de partir pour la Turquie, il est reçu officiellement à Paris dont la population lui réserve bon accueil. La réparation est complète.

Pour s'affranchir de la tutelle militaire, les Européens d'Algérie adressent une pétition à Louis-Napoléon, devenu Napoléon III, lui demandant comme gouverneur général son cousin germain, le prince Napoléon-Jérôme, connu pour son libéralisme. Bien qu'ayant une inclination marquée pour le régime militaire, qu'il estime être le meilleur pour les Arabes, l'Empereur finit par accéder à leur désir et crée à cet effet, à Paris, le 24 juin 1858, un ministère de l'Algérie, dont le prince Napoléon-Jérôme, portrait vivant de son oncle, Napoléon Ier, est le chef.

Sitôt nommé, le nouveau ministre manifeste une grande activité. Il dote chaque département algérien d'un Conseil de préfecture, crée six sous-préfectures, réorganise la Cour d'Appel d'Alger, la justice indigène, réglemente les pouvoirs disciplinaires des bureaux arabes, laisse toute liberté à la presse locale, fait passer sous administration civile 177.000 Européens sur 183.000, restreint les pouvoirs des chefs indigènes, autorise toutes les transactions immobilières, sans distinction de territoires. Cette dernière mesure facilite par trop la main-mise des colons sur les meilleures terres des autochtones. L'Empereur s'en inquiète car le mécontentement de ces derniers, volontiers attisé en sous-main par l'armée, ne peut qu'avoir de fâcheuses répercussions au Proche-Orient où il mène une habile mais ardue politique de rapprochement avec les Arabes dans laquelle l'émir Abd-el-Kader se montre fort utile.

Sentant venir les difficultés, le prince Napoléon-Jérôme, parfois inconstant dans l'effort, donne, le 7 mars 1859, sa démission que Napoléon III accepte bien volontiers.
Pour ne pas désavouer son cousin en rétablissant immédiatement le régime militaire, l'Empereur se garde bien de supprimer le ministère de l'Algérie. Aussi, un bon administrateur, le comte de Chasse-loup-Laubat, alors ministre de la Marine, succède-t-il au prince, le 24 mars 1859.
Il a pour mission de maintenir ce qui peut l'être de l'oeuvre de son prédécesseur, d'amender, voire de rapporter les mesures prématurées ou dangereuses en se rappelant qu'il faut toujours raison garder. Il s'efforcera d'amadouer les colons, de désarmer leur méfiance, bref de faire tomber la fièvre. Il entretiendra avec le général de Mac-Mahon, commandant supérieur, de bonnes relations que faciliteront leur appartenance au même milieu mondain. Bref, sans qu'il en ait bien conscience, il sera un ministre de transition, mission dans laquelle il réussira fort bien.

Puis, Napoléon III décide de se rendre en Algérie, avec l'Impératrice, afin d'examiner lui-même la situation et de mieux situer chacun dans son cadre naturel. Les souverains arrivent le 18 septembre 1860 à Alger, où ils sont salués par le prince Sadok, bey de Tunis.
Le fait saillant du voyage impérial est pour le public la grande fantasia organisée près d'Alger par le général Yussuf, metteur en scène de premier ordre. Devant ces milliers de cavaliers, de fantassins et de chameliers venus du désert avec femmes, enfants, sloughis, faucons, tentes et bagages, l'Empereur, subjugué par la beauté du spectacle, s'écrie: << Ce n'est pas un peuple, mais une Armée!>>
Napoléon III ne reste que trois jours à Alger en raison du décès inopiné de la duchesse d'Albe, soeur aînée de l'Impératrice, mais il a pendant ce court laps de temps d'assez nombreux entretiens particuliers. Devant la mesquinerie des querelles entre colons et militaires, les récriminations des fonctionnaires, il déclare pour la première fois, dans un discours public, que << notre possession d'Afrique n'est pas une colonie ordinaire, mais un royaume arabe>>. La formule fait scandale. Il rentre à Paris décidé à rétablir le régime militaire, seul capable à ses yeux d'améliorer le sort des indigènes. Ce qu'il fait, par décret du 10 décembre 1860 nommant gouverneur général avec des pouvoirs accrus, le maréchal Pélissier, duc de Malakoff. N'ayant pas démérité, Chasseloup-Laubat se retrouve ministre des Colonies, poste qu'il conservera jusqu'au 20 janvier 1869.

Le proconsulat du maréchal Pélissier

Napoléon III a porté son choix sur Pélissier, vieil africain, vaillant soldat, parce qu'il sait l'homme d'une énergie farouche et fort redouté de tous par ses terribles colères. Hélas ! le maréchal, alourdi par la bonne chère, marié sur le tard à une très jeune femme, cousine de l'Impératrice, n'est plus qu'un vieillard atrabilaire, bien incapable d'imprimer la moindre impulsion réfléchie à l'Algérie. Il tombera vite sous l'influence de son directeur des Affaires civiles, le préfet Mercier-Lacombe, tout dévoué aux intérêts de la colonisation, et ne tiendra aucun compte des directives impériales.
Il prétend même << cantonner>> les tribus dans une fraction de leur territoire, jugée suffisante à leurs besoins, le surplus, représentant environ le cinquième de l'ensemble, étant concédé aux colons. Le Conseil d'État rejette heureusement, à l'unanimité, le projet de Pélissier, contre lequel l'Empereur prend également parti dans le discours du trône du 12 janvier 1863.

Fort bien renseigné par ses correspondants secrets, dont le saint-simonien Ismaïl Urbain, le colonel Lapasset, des bureaux arabes, et le général Ducrot, il essaie de ramener le maréchal à la raison. Dès le 1er novembre 1861, il lui écrit dans les termes suivants :
<<… Au lieu d'inquiéter les Arabes par le cantonnement, il vaut mieux les rassurer en leur concédant des terres. Au lieu de vendre les propriétés domaniales affermées par les Arabes, il faut les conserver. Au lieu de les repousser dans le désert, il faut les attirer dans les plaines fertiles. Au lieu d'étendre le territoire civil, il faut le restreindre. En un mot, au lieu de suivre l'exemple des Américains du Nord qui poussent devant eux jusqu'à ce qu'elle soit éteinte la race abâtardie des Indiens, il faut suivre celui des Espagnols du Mexique qui se sont assimilés tout le peuple indigène…>>.

Il récidive dans sa célèbre lettre du 6 février 1863 :
<< Lorsque la Restauration fit la conquête d'Alger, écrit-il, elle promit aux Arabes de respecter leur religion et leurs propriétés. Cet engagement existe toujours pour nous… D'un autre côté, quand même la justice ne le commanderait pas, il me semble indispensable, pour le repos et la prospérité de l'Algérie, de consolider la propriété entre les mains de ceux qui la détiennent… La terre d'Afrique est assez vaste; les ressources à y développer sont assez nombreuses pour que chacun puisse y trouver place et donner libre essor à son activité, suivant sa nature, ses moeurs et ses besoins.
Aux indigènes, l'élevage des chevaux et du bétail, les cultures naturelles du sol.
A l'activité et à l'intelligence européennes, l'exploitation des forêts et des mines, les dessèchements, les irrigations, l'introduction des cultures perfectionnées, l'importation de ces industries qui précèdent ou accompagnent toujours les progrès de l'agriculture.
Au gouvernement local, le soin des intérêts généraux, le développement du bien-être moral par l'éducation, du bien-être matériel par les travaux publics…
Voici, Monsieur le Maréchal, la voie à suivre résolument, car, je le répète, l'Algérie n'est pas une colonie proprement dite, mais un royaume arabe. Les indigènes ont comme les colons un droit égal à ma protection et je suis aussi bien l'Empereur des Arabes que l'Empereur des Français…>>.

Cette véritable lettre-programme, franche, précise, et d'une haute élévation de pensée est accueillie avec fureur par le gouverneur général et les colons. Le déclin de ses facultés s'accentuant, le maréchal se rend de moins en moins compte de la dégradation de la situation et de son propre état de désobéissance passive permanente. Une congestion cérébrale met fin aux jours du vainqueur de Sébastopol, le 22 mai 1864. Il avait 70 ans.

La politique de Mac-Mahon

Le maréchal de Mac-Mahon, duc de Magenta, prend les fonctions de gouverneur général de l'Algérie le 19 septembre 1864. Il les conservera jusqu'au 26 juillet 1870.
De bonne naissance, d'excellente éducation, de sentiments royalistes, il a tendance à tenir son souverain pour un parvenu. Certes, il est respectueux, attentif et très désireux de conserver son magnifique commandement, mais, croyant connaître l'Afrique mieux que l'Empereur, il se réserve d'interpréter ses directives. On trouve dans ses Souvenirs d'Algérie, une indication intéressante sur les premières instructions qu'il reçut :
<< J'eus, écrit-il, plusieurs entrevues avec l'Empereur. Il cherchait les moyens de nous attacher définitivement les Arabes. Parlant des événements graves susceptibles de survenir un jour en Orient, il envisageait, pour la France, de reconstituer une nationalité arabe, destinée dans son esprit, à remplacer les Turcs… Sans doute avait-il été guidé par cette idée lorsqu'il avait libéré Abd-el-Kader et l'avait envoyé à Beyrouth, avec des subsides considérables, cherchant à lui donner de l'influence sur les populations arabes de la région>>.

Visiblement, Mac-Mahon désapprouve le mythe Malgré lui, malgré le maréchal Randon, Napoléon III décide de faire un second voyage en Algérie, sans l'Impératrice. Il visite ainsi les trois départements algériens du 3 mai au 7 juin 1865.
Les grands colons, ceux qu'on appelait les << gants jaunes>>, lui réservent un accueil déférent. Les autorités civiles, voulant lui prouver que la fusion des races est en bonne voie, le font assister à une séance du Conseil général d'Oran, où Français et Musulmans siègent côte à côte. Il s'étonne en souriant que ces derniers puissent suivre les débats sans savoir le français ni disposer d'un interprète. Mac-Mahon s'applique à lui éviter tout contact avec les indigènes. On fait donc le vide autour de lui. Des milliers de Flitta parviennent néanmoins jusqu'à l'Empereur, après avoir débordé le service d'ordre, l'acclament et lui demandent la grâce de ceux des leurs, déportés en Corse après une récente insurrection. Ravi, il l'accorde sur-le-champ. Au cours de ses déplacements, il parle à diverses reprises du peuple arabe, ce qui fait grincer bien des dents.

Dès son retour à Paris, il rédige une très longue lettre-programme de 88 pages, in-4o, datée du 20 juin 1865, exposant de façon détaillée ses vues sur l'Algérie. Loin de renier sa lettre de 1863, à Pélissier, il la développe, la complète et parfois la nuance.
<< Ce pays, pose-t-il en principe, est à la fois un royaume arabe, une colonie européenne et un camp français>>. Il entend << réconcilier colons et arabes>>. Pour cela, il convient de limiter le peuplement européen par un contrôle de l'immigration, de le << cantonner>> aussi sur la côte ou autour des chefs-lieux de département et de ramener dans ces zones à vocation française, ceux qui se seraient égarés au loin, à l'exception des forestiers, des coopérants techniques et du personnel des exploitations minières.

Mac-Mahon répond, point par point, avec beaucoup de courage, dans une lettre de 59 pages grand format, datée du 11 août 1865, et conservée aux archives de S.A.I. le Prince Napoléon, à Prangins :
<< Cette expression royaume arabe, écrit-il notamment, empruntée à un ouvrage qui passe pour hostile à la colonisation européenne – ceci vise Ismaïl Urbain – inquiétera les colons et l'opinion publique. Les colons se persuaderont que l'on veut recréer la nationalité arabe et en faire un tout compact dans lequel l'élément européen ne pourra plus entrer. Je proposerai de remplacer ce paragraphe par celui-ci: << ce pays représente donc un vaste territoire où sont juxtaposés une population indigène relativement considérable, une colonie européenne et un camp français>>.
Mac-Mahon juge le mot indigène plus approprié que l'appellation arabe, les Berbères formant une partie importante de la population. Mais souvenons-nous que l'Empereur a une vue globale du problème. S'il emploie le terme arabe, c'est parce qu'il songe aussi au Proche-Orient où il ressusciterait volontiers la Nation arabe dans le cas où les Turcs seraient décidément incapables de se réformer.

Comment Napoléon III envisageait-il ce royaume arabe dont il parlait sans cesse? C'était, autant que nous le sachions, un très vaste territoire dont il eût été le souverain, contrôlé par les bureaux arabes, une sorte de protectorat en somme. A un moment, il a certainement pensé à donner la lieutenance de ce royaume à l'émir Abd-el-Kader, qu'il aurait fait revenir de Damas. Il a toutefois très vite compris que cette solution hardie n'avait aucune chance d'être acceptée par les grands chefs de l'armée et par les colons, pour une fois d'accord. Il décida alors de garder Abd-el-Kader en réserve au Proche-Orient.
La politique indigène de Napoléon III a en définitive le mérite de la cohérence. Elle est aussi fort en avance sur son temps. Fait plus rare encore, elle se traduit par des actes.
Les indigènes ont désormais le droit d'acheter les terres vendues par l'État.
Le sénatus-consulte du 14 juillet 1865 fixe les conditions d'accession des Mulsumans et des Juifs à la citoyenneté française, sans abandon de leur statut personnel. Ils peuvent même jouir des droits entiers du citoyen en acceptant les lois civiles et politiques des Français. Ils sont admis à servir dans l'armée comme à remplir des fonctions et emplois civils en Algérie.

Sa sollicitude pour ses sujets musulmans se manifeste encore dans une lettre de janvier 1868, dont le brouillon figure dans les archives du Prince Napoléon:
<< J'ai regretté, écrit-il à Mac-Mahon, que dans votre lettre vous ne m'ayez pas parlé de la disette et de la misère des Arabes (consécutives à la sécheresse et au typhus), car je voudrais savoir à quoi m'en tenir à ce sujet, soit pour augmenter les secours si cela est indispensable, soit pour réfuter les exagérations répandues par les correspondances et les journaux. Le maréchal Randon me rapportait avant-hier que, d'après des lettres qu'il avait reçues, de différents points de l'Algérie, il était évident qu'il y aurait, cette année, 500.000 Arabes morts de faim. Je ne puis croire à une semblable catastrophe et, dans tous les cas, je trouve que le gouvernement de l'Algérie ne se donne pas assez de peine, soit pour remédier au mal s'il est aussi grave, soit pour dissiper des erreurs aussi préjudiciables>>.
Quoi qu'il en soit, l'opposition des colons et de l'administration algérienne va en grandissant. On souhaite ouvertement la chute du Second Empire. Mac-Mahon laisse faire.

Lors du plébiscite de 1870, qui fut un triomphe pour Napoléon III en métropole, il y eut en Algérie, parmi les civils, 13.852 non contre 11.156 oui, et 35% d'abstentions, tenues pour équivalant à un vote négatif. Quant à l'armée d'Afrique, choyée par l'Empire, le scrutin décèle dans ses rangs 16% d'opposants au régime.
Napoléon III eut toutefois une dernière satisfaction, celle d'avoir sauvé l'essentiel du patrimoine tribal. En 1870, la délimitation du territoire des tribus était effective pour 1.037.066 habitants formant 667 douars. Sur les 6.833.811 hectares recensés, 1.186.175 furent reconnus domaniaux, 1.336.492 communaux, 1.523.013 arch (collectifs). 2.840.951 melk (privés).

Titre de revue :
Revue du Souvenir Napoléonien
Numéro de la revue :
266
Numéro de page :
15-19
Mois de publication :
oct.
Année de publication :
1972
Année début :
1858
Année fin :
1870
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