L’Empire et le Saint-Siège. Le séjour à Fontainebleau

Auteur(s) : GOSSE Colonel
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L’Empire et le Saint-Siège. Le séjour à Fontainebleau
Vue du Palais de Fontainebleau, du côté des parterres (Ferdinand Bourjot, Ier Empire).

Le 9 juin 1812, dans la soirée vers dix heures et sans que rien ne le lui laisse présager, le Pape reçoit l'ordre de se tenir prêt à faire mouvement vers la France. Se considérant prisonnier depuis son enlèvement de Rome, le Saint-Père ne pose aucune question et comme toujours dans cette conjoncture, il prie.
Le colonel Lagorse, de la Gendarmerie Impériale, est chargé d'assurer l'escorte et pour l'instant ordonne les préparatifs. Il demande au Pape de changer de vêtements pour éviter qu'il ne soit reconnu en cours de route. C'est ce qu'on appelle, en langage militaire, ici gendarmique : tirer les enseignements du voyage précédent !
A 22 heures, c'est le départ. La célérité est la marque de ce nouveau transfert. L'étape est continue, la nuit et le jour, malgré la chaleur : à Stuppini près de Turin, Monseigneur Bertozzoli est donné au Pape pour compagnon de route et plus tard de séjour. Le soir c'était l'arrivée au Mont-Cenis, à l'Hospice des Moines. Il était temps : Le Saint-Père est gravement malade. Non seulement il est exténué, mais la fièvre s'empare de lui et il manque d'expirer. L'escorte s'inquiète. Les officiers, lorsqu'ils assistent, le 14 juin au matin, à l'administration du Saint Viatique s'affolent même. Le pire des choses dans un transfert c'est d'avoir en charge le cadavre du prisonnier. Le colonel Lagorse ne tenait, pas plus que Radet il y a trois ans, à endosser la responsabilité de la mort du chef de l'Eglise catholique. Il informe le gouvernement de Turin et demande des directives. Elles sont claires : exécutez les ordres reçus. Chateaubriand dit « qu'on ne souffrit pas qu'il séjournât près du ciel ». La nuit suivante il faut donc repartir et continuer le voyage.
Le Pape n'est plus ressorti de voiture. Jour et nuit il mange, boit et dort dans sa berline qu'on place, aux arrêts, dans une remise de poste isolée et gardée.

Au matin du huitième jour, c'est l'arrivée au Palais Impérial de Fontainebleau (le 20 juin 1812).
Le gardien du château, qui n'a pas reçu d'ordre, s'oppose à l'entrée du convoi et reçoit le Saint-Père modestement chez lui. Enfin, quelques heures après, les ministres de l'Empereur, parmi lesquels le ministre des Cultes, viennent accueillir le Pape, le « complimenter » (sic) et le conduire à ses appartements dans le Palais. L'Empereur avait ordonné les plus grands égards à l'endroit du Souverain Pontife : « qu'il ne soit en rien entravé dans sa vie ». Il lui faisait dire le motif de sa translation à Fontainebleau : il s'agissait d'éviter une tentative d'enlèvement par la marine anglaise qui patrouillait sans arrêt en Méditerranée et pouvait être désireuse de faire un débarquement imprévu pour libérer le Pape.
De fait, le Pape est confortablement installé dans les appartements de la Cour de la Fontaine, ceux-là même qu'il avait occupés huit ans auparavant. Le salon d'angle lui sert d'oratoire. L'Empereur a permis, à certains cardinaux de s'établir dans le Palais Impérial pour entourer le Pape, le conseiller et, dans son esprit, le préparer au concordat dont il avait déjà l'idée.
Mais le Sacré-Collège est divisé : d'une part, les cardinaux intransigeants poussent le Pape à résister pour le spirituel et, de ce fait, reçoivent l'ordre du ministre des Cultes Bigot de ne porter que des bas noirs (certains furent exilés en province et d'autres enfermés à Vincennes). D'autre part, les cardinaux gagnés à Napoléon qui prêchaient au Pape une forme de soumission à l'Empereur ; ceux-là avaient conservé leurs bas de couleur rouge.
Soumis à ces tensions extrêmes, le Pape vit dans une profonde retraite, se considérant comme un prisonnier. Il se promène dans les galeries de François Ier. Pâle et courbé, amaigri, les yeux enfoncés. Le Souverain Pontife dîne seul. Il ne se livre pas, ne reçoit personne et parle peu. Il passe de très longues heures en méditation et prières, vivant exclusivement d'une vie intérieure qui le détache des affaires publiques.
Le colonel de Gendarmerie Lagorse a sous sa garde la personne sacrée du Saint-Père et demeure au Palais. Né à Brive il avait été religieux à l'époque de la Révolution. « Il avait jeté le froc aux orties et avait endossé l'uniforme militaire pour parvenir au grande de colonel de Gendarmerie » dit le cardinal Pacca dans ses Mémoires.
Marié, il fait à fontainebleau un cour assidue à la fille du maire et multiplie les démarches auprès des tribunaux pour obtenir le divorce avec sa première femme. Il y parvient et pourra se remarier en 1814. Ses manières polies et civiles ne dissimulent pas son peu de religion. Plein de ressentiment, parfois de fureur, contre les ecclésiastiques non soumis à l'Empereur dont il est, dirions-nous aujourd'hui, un inconditionnel.
Il mange à la table des cardinaux. Selon les ordres de Savary qui souhaitait une surveillance attentive des faits et gestes de Pie VII, mais une surveillance sans tapage.
Lagorse s'est déguisé en habit de cour : « Ce gendarme travesti avait reçu le titre de chambellan ». Il avait dû troquer ses bottes pour des escarpins vernis. Il a pour mission d'adresser quotidiennement un rapport sur l'existence du Pape. Mais compte tenu du repli intérieur du Souverain Pontife, les rapports de Lagorse, selon Madelin, « à la vérité manquaient totalement d'intérêt ».

Fontainebleau. Chambre du Pape. (B.N.)Ainsi va la vie au Palais, cependant que Napoléon accomplit son épopée russe : Jean qui rit pendant l'automne, puis Jean qui pleure avec les grands froids d'hiver. Enfin Moscou, puis la Bérésina et le retour en France pour couper court à la conspiration Malet.
Dans le traîneau qui le ramène à Paris, l'Empereur songe à sa dynastie : il voudrait consacrer le Roi de Rome, le faire couronner de son vivant et le faire sacrer, pourquoi pas, par le Pape.
« Je suis très attaché au Pape, dit-il à Caulaincourt. J'ai toujours regretté d'être contraint à en venir à ces extrémités avec lui… Il y a deux personnes dans le Pape : le Chef temporel et le Chef spirituel. Je puis être en guerre avec l'un et en paix avec l'autre ».
Le 19 janvier 1813 l'Empereur se rend à fontainebleau avec l'Impératrice.
– Mon père !
– Mon Fils !
Il ne semble pas que ce soient des formules de protocole : les deux hommes, dans l'instant, sont émus et s'embrassent. Pourtant, dès le lendemain, c'est la lutte d'influence qui commence. Napoléon veut absolument « en finir ». Que veut-il vraiment ? « Devenir Pape » dit Charles Terrasse dans son « Napoléon à fontainebleau », qui surnomme l'Empereur « Sa Sainteté bottée ».
Sa première option est simple : Rome fait partie de l'Empire français, donc le Pape n'a plus de raison d'y résider. Autant qu'il s'installe à Paris, où, à défaut, en Avignon. Mais le Pape refuse et se considère toujours souverain de Rome dépossédé. La colère de Napoléon va jusqu'à la dispute, il prend le Pape par un bouton de sa soutane et le secoue. Chateaubriand, outrancier dans sa version des faits, n'hésite pas à dire que l'Empereur a pris le Saint-Père par ses cheveux blancs et l'a traîné.
La deuxième option de Napoléon est tout aussi claire : il désire que le Pape valide la nomination des évêques. Par suite de l'entêtement du Saint-Père à refuser, Napoléon s'emporte de nouveau, c'est alors l'interjection célèbre : « Comediante – Tragediante » fausse interprétation d'une phrase du Pape qui disait à l'Empereur : « l'affaire a commencé par une comédie et va finir en tragédie ».
Mais le Pape est seul, tout seul, et il finit par céder – on prépare un traité. Le 25 janvier le Concordat lui est présenté en présence de Napoléon. Les cardinaux interrogés du regard par le Souverain Pontife qui cherche un secours, restent impassibles, muets de peur et de lâcheté. C'est alors l'échange des paraphes. L'examen des deux signatures est significatif des états d'âme des deux souverains – Le paraphe du Saint-Père mal assuré, tremblant, puéril, traduit la contrainte et l'épouvante ; celui de Napoléon est, par contre, des plus décisifs et le trait qui le souligne est péremptoire. Le coeur du Pape saigne, celui de Napoléon exulte : c'est sa victoire.
En fait une victoire de courte durée. Pour remercier le Saint-Père de sa compréhension, il permet aux cardinaux noirs et à ceux qui sont exilés de rejoindre Fontainebleau. Pacca libéré accourt reprendre ses fonctions de secrétaire d'État en toute hâte, profitant de chaque arrêt pour se renseigner sur les événements dont il connaît l'essentiel à partir de Lyon.
A son arrivée c'est la plus profonde inquiétude qui succède à la plus grande déception : au lieu de l'effervescence qu'il pensait découvrir dans l'environnement du Pape, comme jadis à la Curie, il se heurte au silence, au vide des couloirs, aux portes closes. Le cardinal Doria l'introduit dans l'appartement du Saint-Père et se jette à ses pieds en manifestant sa vénération. Il ne reçoit pas, en retour, beaucoup de chaleur dans l'accueil et ce n'est pas une de ses moindres surprises : comment, lui qui n'a cessé de penser à son souverain et qui a tant prié pour lui ! « Nous nous sommes roulés dans la fange ! Ces cardinaux m'ont traîné à cette table et m'ont fait signer. Je ne dors ni jour, ni nuit… Je crains de mourir fou comme Clément XIV ».
Le cardinal Pacca tente de réconforter le Pape en lui disant : « Il faut, Très Saint-Père, réparer le mal fait ». – « Croyez-vous qu'on puisse y remédier ? » dit le Pape. – « Je le crois, en effet », dit le cardinal en se retirant. Il lui conseillera bientôt de se rétracter par écrit.
Et dès cet instant, le Pape reprend quelque espoir, même si Pacca n'arrive pas encore à lui redonner confiance. Le sacre de l'Impératrice et du Roi de Rome ainsi que l'établissement du Saint-Siège à Paris ou à Avignon ne sont pas évoqués dans les conciliabules secrets. Le seul objet de vérité, c'est l'institution canonique. Poussé par ses conseillers et surtout par les cardinaux Consalvi et Pignatelli, il choisit la rétractation.
Désormais, chaque jour le Pape rédige un projet que, par précaution, le cardinal Pacca amène tous les soirs. Corrigée, modifiée, complétée, la lettre est finalement mise au point et recopiée. Il s'agit clairement d'une rétraction qui annule explicitement, à la fois, le Bref de Savone et le Concordat du 25 janvier 1813, « écrits vicieux et mal faits ».
« Quand je portais ces papiers, écrit le cardinal Pacca, en traversant le Palais et en passant devant les sentinelles françaises, j'étais tellement agité de crainte que le gouvernement ne vint un jour à soupçonner ce qui se passait et à me faire fouiller que, malgré le froid de l'hiver, j'étais tout couvert de sueur… ».

Le document achevé est remis au colonel Lagorse que le Pape a chargé de le porter à l'Empereur.
A la vérité, Lagorse est à peu près au courant de ce qui se trame. Au jour le jour il a rendu compte des petites anomalies constatées dans l'emploi du temps du Pape et de ses conseillers. Le recoupement de ces renseignements l'a amené à conclure que « presque tous les cardinaux étaient animés de la plus vive hostilité et qu'ils pousseraient le Pape à se désavouer et s'opposeraient à la promulgation par lui, du Concordat conclu ».
Le ministre des Cultes informe l'Empereur de ce cheminement. Napoléon n'est pas surpris de la lettre qui lui parvient de Fontainebleau. Mais, naturellement, il ne peut contenir une très violente explosion de colère. Personne ne peut affirmer, comme le dit Chateaubriand, que l'Empereur ait envisagé de « faire sauter la tête de dessus les épaules de quelques-uns des prêtres de Fontainebleau » ou « qu'il pensa à se déclarer chef de la religion d'Etat ». Mais le fait est qu'il coléra jusqu'au retour à la raison d'une politique coquine, qui consistait à « garder le secret sur la lettre du Pape que je veux selon les circonstances, avoir ou n'avoir pas reçue ».
Le Concordat est proclamé comme loi de l'Etat, « traité plus sacré que tous les autres ». Le ministre Bigot adresse au colonel Lagorse le bulletin des lois où le traité est promulgué. Et, pendant ce temps, l'autre tableau du diptyque reflète la sérénité.

Concordat du 25 janvier 1813Le Pape, en effet, dont la conscience est soulagée, mange mieux et dort bien. Il aurait même retrouvé son sourire ineffable. Il réunit ses cardinaux et conclut son allocution par cette phrase : « Béni soit le Seigneur qui n'a pas éloigné de nous sa miséricorde ! Il a bien voulu nous humilier par une salutaire confession. A nous donc soit l'humiliation pour le bien de notre âme ; à lui dans tous les siècles l'exaltation, l'honneur et la gloire ».
Bien entendu des mesures de rétorsion sont prises par Napoléon qui prescrit à Lagorse de signifier à tous les cardinaux :
« que l'on ne les laissait à Fontainebleau que sous condition qu'ils ne se mêleraient de rien, qu'ils resteraient enfin en stagnation, faisant la cour au Pape et méditant sur la mauvaise direction qu'ils avaient donnée aux affaires de l'Eglise, et que la moindre transgression à cet égard, la moindre lettre écrite en Italie, non seulement les rendrait suspects à l'Empereur, mais compromettrait leur liberté ».
C'est le troisième échec de Napoléon dans sa rivalité avec le Pape. Le vieillard aux mille tergiversations de détail n'a finalement jamais composé sur l'essentiel : sa souveraineté temporelle sur les Etats Pontificaux et son état de Pontife de l'Eglise catholique universelle.
Le vent des colères de l'Empereur n'a jamais pu éteindre la minuscule flamme de résistance du Saint-Père. Cent ans après c'est une nouvelle illustration de la fable du chêne et du roseau.
Et comment des hommes de foi ne verraient-ils pas, dans ce triomphe du droit, l'intervention de la providence ?
Comme le rappelle Castelot : « c'est le Pape, cette ombre d'homme, qui aura le dernier mot. Napoléon le dira un jour ; il n'y a que deux puissances dans le monde, le sabre et l'esprit… A la longue, le sabre est toujours battu par l'esprit ».
Tout va très vite maintenant. Napoléon court vers son irréversible destin. Le 18 décembre 1813, le colonel Lagorse pénètre dans la chambre du cardinal Consalvi où se trouve le cardinal Pacca. Il tente, avec éclat, mais vainement, d'obtenir des deux éminences une démarche auprès du Pape pour rétablir et normaliser les relations avec l'Empereur.

Le 20 janvier, Napoléon sait que Murat vient de s'emparer des états pontificaux. Plutôt que de savoir « le traître » à Rome, l'Empereur offre au Pape de le réintégrer dans sa souveraineté temporelle – c'est la politique de ricochet. Le Saint-Père refuse : « La restitution de mes États étant un acte de justice, dit-il à Monseigneur de Beaumont, négociateur, elle ne peut devenir l'objet d'aucun traité ; il est possible que mes péchés me rendent indigne de voir Rome, mais soyez sûr que mes successeurs y reviendront ».
Le 22 janvier, arrivent de Paris deux voitures vides qui entrent dans la cour du Palais. Dans le climat d'incertitude qui règne à Fontainebleau, en raison de l'avance connue des alliés vers la capitale, ce fait banal alimente les conversations des cardinaux.
Le colonel Lagorse revient le soir même de Paris. Après le dîner il s'adresse au doyen, le cardinal Mattei, et, avec mystère, lui annonce qu'il a reçu l'ordre de faire partir le Pape de Fontainebleau pour le conduire à Rome. Pacca va sans délai l'annoncer au Saint-Père en l'exortant avec d'autres prélats, à insister pour être accompagné de cardinaux conseils ; ce qui fut refusé.
Le lendemain 23 c'est le départ tant attendu. Pie VII entend la messe dans la chapelle de François Ier, reçoit ses collaborateurs et prend congé avec une certaine sérénité joyeuse en laissant au Doyen du Sacré-Collège des instructions écrites pour servir de règle s'il lui arrivait de ne plus les revoir.
« Sur le point d'être séparé de vous, sans connaître le lieu de notre destination, sans savoir même si nous aurons la consolation de vous voir une seconde fois réunis autour de nous, nous avons voulu vous rassembler ici pour vous manifester nos sentiments et nos intentions… Nous vous recommandons, quelque part que vous soyez transférés, de faire en sorte que votre attitude, que toutes vos actions expriment la juste douleur que vous causent les maux de l'Eglise et la captivité de son Chef… Nous nous recommandons expressément de fermer l'oreille à toute proposition relative à un traité sur les affaires spirituelles ou temporelles, car telle est notre absolue et ferme volonté ».
Après une courte prière, le Pape descend l'escalier des adieux, bénit les assistants puis la ville de Fontainebleau et il s'en va. Trois jours après on enjoint aux seize cardinaux de partir dans les quatre jours, à raison de quatre par jour, pour qu'ils ne se rencontrent pas sur le chemin du retour.
Dans une ambiance d'allégresse Pie VII chemine par étape vers la ville éternelle au grand embarras de Murat mais c'est là une toute autre histoire…
Et Napoléon, très bientôt, cheminera de même, sous le règne de Napoléon II puis de Louis XVIII vers Rochefort, c'est-à-dire vers Sainte-Hélène où le 15 avril 1821 à Longwood il écrit lorsqu'il est encore lucide : « Je meurs dans la religion apostolique et romaine dans le sein de laquelle je suis né, il y a plus de cinquante ans ».
Le 21 avril il ordonne à l'abbé Vignali : « lorsque je serai à l'agonie, vous ferez dresser un autel dans la pièce voisine, vous exposerez le Saint-Sacrement et vous direz les prières des agonisants. Je suis né dans la religion catholique, je veux remplir les devoirs qu'elle impose et recevoir le secours qu'elle administre ».
De fait, le 1er mai, l'abbé Vignali administre les derniers sacrements et le 5 mai à cinq heures quarante-neuf minutes, cependant qu'on arrête la pendule, le prêtre termine la prière des agonisants et bénit la pauvre dépouille « Pater et Filius et spiritus sanctus ». Amen.

 

Bibliographie

ABRANTÈS (duchesse) – Mémoires. 10 vol. Garnier.
CASTELOT André – Napoléon. 1 vol. Lib. Académique Perrin, 1968.
CHATEAUBRIAND – Mémoires d'Outre-Tombe. Ed. Levaillant. Flammarion, 4 vol. 1948.
Napoléon raconté par Chateaubriand. Préface et notes de Maurice Dreyfous. Flammarion, 1903.
CLUZEL Pierre – Napoléon. Coll. France d'Hier et d'Aujourd'hui, Nathan, 1939. 1 vol.
GODECHOT Jacques. – Napoléon. Albin-Michel, 1 vol.
HAUSSONVILLE (comte) d' – L'Eglise romaine et le Premier Empire. 5 vol. Michel-Lévy, 1869.
LANFREY P. – Histoire de Napoléon Ier. 5 vol. Charpentier, 1867-75.
LAS CASES – Mémorial de Sainte-Hélène. Ed. Dunan. Flammarion, 2 vol., 1951.
LEFEBVRE Georges – Napoléon. P.U.F. 1 vol., 1941.
MADELIN Louis – Histoire de France.
Histoire du Consulat et de l'Empire. 16 vol. Hachette.
MICHELET – Histoire de la Révolution.
PACCA (cardinal) – Mémoires. 2 vol., 1833.
RADET (général baron) – Mémoires, par A. Combier, 1893.
Relation exacte et détaillée de l'enlèvement du Pape Pie VII et de son voyage jusqu'à Florence.
THIERS – Histoire du Consulat et de l'Empire. 20 vol., 1862.
TULARD Pr Jean – Napoléon. 1 vol., Fayard, 1978.

Titre de revue :
Revue du Souvenir Napoléonien
Numéro de la revue :
305
Numéro de page :
19-
Mois de publication :
05
Année de publication :
1979
Année début :
1812
Année fin :
1814
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