Les obsèques de Napoléon, Journal d’Andrew Darling, tapissier à Jamestown

Auteur(s) : DARLING Andrew, MACÉ Jacques (présentation)
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publié par The Times Literary Supplement, London, Thursday, September 30, 1915

Des détails extraits du journal du tapissier (1) de  Jamestown figurent, souvent sans en citer la source, dans les ouvrages d’historiens de Sainte-Hélène (Octave Aubry, Paul Ganière). Mais le texte intégral n’en a pas, à ce jour et à notre connaissance, été publié en langue française. Il n’est pas cité par J. de Mougins-Roquefort dans son célèbre Napoléon prisonnier vu par les Anglais (2). Aujourd’hui cependant, l’école historique attache la plus grande importance aux témoignages bruts d’acteurs secondaires d’événement marquants. Le style de Darling étant souvent très télégraphique, des pronoms personnels ont été ajoutés dans la traduction afin d’en rendre la lecture plus facile et agréable.

Un document ignoré

Le document ci-après, rédigé en 1821 par Andrew Darling, tapissier en charge des dispositions pour les obsèques de Napoléon, a été découvert par le major M.F. Foulds, qui est actuellement (1915) responsable médical des troupes stationnées à Sainte-Hélène. Le major Foulds a trouvé ce document en faisant des recherches sur la captivité de Napoléon dans les archives conservées au Château de Jamestown. Il en a pris une copie qu’il a transmise au Dr Arnold Chaplin (3) pour publication dans The Times. La valeur historique de ce document ne fait aucun doute car il s’agit d’un récit de première main sur les dispositions prises pour les obsèques de Napoléon, écrit par le seul homme en mesure d’en faire un compte rendu exact et détaillé. De plus, il permet d’éclaircir certains points, parfois discutés.
Andrew Darling fut envoyé à Sainte-Hélène au début de la captivité de Napoléon par Mr George Bullock, tapissier de Tenterden Street, qui avait conclu un contrat pour équiper les deux maisons de Longwood, l’ancienne et la nouvelle. Dans sa fonction de tapissier, Darling se rendait fréquemment à Longwood, y compris dans l’appartement privé de Napoléon. Il assista également à l’exhumation du corps de Napoléon en 1840 et mourut l’année suivante ; sa famille émigra en Australie.
Il est utile de préciser les noms et les fonctions des personnes citées dans ce document, car l’orthographe de Darling est assez imprécise en ce domaine : le comte de Montholon, chambellan à Longwood ; le comte Bertrand, grand maréchal ; Pierron, majordome ; Marchand, premier valet ; Noverraz, troisième valet ; Antommarchi, chirurgien de Napoléon ; Arnott, chirurgien du 20e régiment d’infanterie, consulté par Napoléon durant sa dernière maladie ; Crokat, officier d’ordonnance à Longwood ; Rutledge, chirurgien assistant au 20e régiment ; Shortt, médecin-chef de Sainte-Hélène ; Mitchell, chirurgien de marine, à bord du H.M.S. Vigo ; Sir Thomas Reade, adjoint du gouverneur ; Montchenu, commissaire français ; Gorrequer, secrétaire militaire du gouverneur ; Burton, chirurgien du 66e régiment ; Borman, plombier ; Metcalfe, menuisier.

Extraits du Journal :


– Mardi 2 mai

J’ai fait monter à Old Longwood House des fournitures qui avaient été demandées par cet établissement, et je m’y rendis l’après-midi comme d’habitude. Depuis quelque temps, j’étais chaque jour attentif à ce qui se passait à Longwood, pour le cas où le général Bonaparte aurait décidé de s’installer dans la nouvelle maison spécialement construite pour lui. Car Son Excellence le Gouverneur avait donné des ordres en ce sens, et le général de Montholon disait qu’il ne savait pas si le général B. avait l’intention de le faire mais que la décision pouvait être prise soudainement, sans avertissement, et qu’il fallait mieux que tout soit prêt. M. Pierron signa le reçu des fournitures ; les domestiques paraissaient tous très affligés, et le général Montholon dit que B. était très malade. Dans la soirée, je rencontrai M. H. Barker auquel le général Montholon avait dit que Bonaparte était à la dernière extrémité. Je vis aussi le Dr Rutledge et un ou deux officiers à Longwood Farm House.

– Mercredi 3 mai

Je me rendis à Wood comme d’habitude, après avoir envoyé plusieurs objets pour la nouvelle maison. Noverraz, l’un des domestiques présents à New House, me dit que le général Bonaparte ne pouvait plus vivre longtemps car il avait rejeté de son estomac quelque chose de complètement noir. Il dit aussi qu’il délirait parfois, réclamant des personnes qui n’étaient plus sur l’île ou d’autres qui étaient décédées.

– Vendredi 4 mai

J’ai appris en chemin que B. était beaucoup mieux. J’ai envoyé quelques feuilles de cuir au général de Montholon pour recouvrir ses caisses de livres et aussi de la feutrine verte, et différents articles pour les docteurs Shortt et Mitchell au logement des officiers à New House. Je les vis tous les deux dans la soirée chez le capitaine Crokat et j’ai entendu le docteur Arnott, qui sortait de la chambre du général Bonaparte, décrire à MM. Shortt et Mitchell son état et dans quelle pièce il se trouvait. Alors que j’allais prendre les consignes du capitaine Crokat, il me fut demandé par le général Montholon de me procurer du drap noir pour tendre la chambre car il pensait que le général Bonaparte ne pouvait plus vivre longtemps.

– Samedi 5 mai

En montant vers midi, j’ai rencontré M. Dutton qui m’apportait une lettre de Sir Thomas Reade qui recherchait du plâtre de Paris. Comme je savais qu’il n’y en avait pas en stock sur l’île, en ayant déjà cherché le matin et la veille, la seule chose que je pouvais proposer était de réduire en poudre quelques statuettes et d’utiliser ce matériau. Mais comme la dépense serait considérable, et que le résultat n’était pas certain, je refusai de le faire avant d’en avoir reçu l’ordre. Je continuai vers Longwood où j’appris que Sir Thomas Reade s’y trouvait et je le vis avec le Gouverneur devant New House. J’expliquai l’affaire au Gouverneur qui me dit de faire au mieux car le plâtre était demandé par Madame Bertrand. Je repris donc mon cheval, descendis à Jamestown, achetai 150 petite statuettes et les fis réduire en poudre par mon personnel. J’avais deux Chinois en attente qui partirent à Longwood avec la poudre et moi-même je quittai Town pour Wood entre 5 et 6 heures du soir. Sur le chemin, je dépassai l’amiral Lambert, le marquis de Montchenu et le major Gorrequer qui venaient d’apprendre le décès du général Bonaparte. C’était à peu de distance de l’entrée d’Old House. J’allai alors à Old House où je rencontrai un dragon qui partait pour me remettre une note me demandant de fournir le nécessaire pour les obsèques, et de tendre de noir la chambre où il reposerait. Je vis le Gouverneur et Sir Thomas Reade qui me confirmèrent leurs instructions et je descendis à Town aussi vite que possible.
Ayant rassemblé les fournitures et les employés nécessaires, et quelques rafraîchissements pour eux, je remontai à Longwood ou j’arrivai vers minuit (c’était la troisième fois ce jour-là que j’allais de Town à Wood !).

– Dimanche 6 mai

Je fus reçu par le général Montholon et déchargeai ma charrette dans la salle à manger. Le général Montholon me dit qu’il désirait que la chambre à coucher soit tendue de noir car le corps reposerait dans cette pièce. Je mis mes hommes au travail et démontai la tenture du cabinet de travail du général Bonaparte (qui était aussi parfois sa chambre à coucher). Je retirai la mousseline qui décorait les murs, avec l’aide du général Montholon et des domestiques français. Nous travaillâmes jusqu’à trois heures et demie. Le sergent Morley du 20e tombait de fatigue et tous mes employés ne valaient guère mieux, si bien que je les envoyai se reposer jusqu’à l’aube. Je me reposai moi-même mais ne pus dormir. Je demandai à le (Bonaparte) voir au petit matin, mais ce me fut refusé car le Gouverneur ne l’avait pas encore vu. Ayant l’occasion de jeter un coup d’oeil par la porte-fenêtre donnant sur le jardin, je le vis sur son petit lit de camp en fer, entre les deux fenêtres du salon dont l’une était ouverte. À l’aube, je remis mes ouvriers au travail et, peu après, je vis le Gouverneur, accompagné de Sir Thomas Reade et d’autres officiers d’état-major arriver à la maison. Un quart d’heure plus tard, le gouverneur et un officier passèrent de la chambre où je me trouvais dans le salon et y restèrent quelque temps. Je pressais mes hommes autant que de possible, et leur offris un breakfast vers neuf heures. Nous avions presque fini. Vers huit heures, j’étais allé avec le général Montholon dans la pièce où il (Bonaparte) se trouvait, je l’avais vu et j’avais été fort étonné de voir son corps si peu ravagé, si bien, si jeune, avec un aspect si serein.
Je retournai auprès de mes ouvriers et peu après le général Montholon me demanda de prendre les mesures pour le cercueil. Madame Bertrand, le comte Montholon et le comte Bertrand parlaient ensemble (et aussi, je pense, avec M. Marchand). Les cercueils devaient être le premier en fer blanc, garni de satin rembourré de coton, avec au fond un petit matelas et un oreiller faits des mêmes matières ; le second en bois ; le troisième en plomb ; et enfin un cercueil d’acajou recouvert de velours pourpre, si on pouvait s’en procurer. Je leur dis que j’en avais cherché quelques jours plus tôt et qu’il n’y en avait pas sur l’île. Il fut alors convenu que le cercueil extérieur serait du plus bel acajou que l’on puisse trouver sur l’île, ce qui fut fait. Je sortis alors et parlai au Gouverneur. Il était désireux de disposer des cercueils au plus tôt. Je revins, remis au général Montholon une description écrite précise des cercueils et retournai avec lui près du corps pour prendre les dimensions exactes. Assisté du général Montholon, j’ai mesuré les dimensions « nettes » suivantes : longueur, 5 pieds 7 pouces (170,2 cm) (4), seulement 18 pouces (45,7 cm) au niveau des épaules ; et à peine 10 pouces (25,4 cm) de profondeur (5). Les dimensions du cercueil que je fis étaient donc : longueur, 5 pieds 11 pouces (180,3 cm) ; profondeur, 12 pouces (30,5 cm) ; largeur à la tête, 10,5 pouces (26,7 cm) ; aux épaules, 21 pouces (53,3 cm) ; au pied, 8 pouces (20,3 cm). À ce moment, je compris qu’il (le corps) resterait en l’état et qu’il serait autopsié vers 2 heures de l’après-midi, mais je ne fus pas averti qu’il serait mis dans le cercueil avec son chapeau et son grand uniforme. Vers 10 heures, j’ai quitté Longwood pour Jamestown. J’ai alors reçu du Gouverneur l’ordre de faire aussi vite que possible et d’user au besoin de son nom pour requérir hommes et matériaux. Arrivé à Jamestown, je pris un breakfast et, en même temps, demandai au commissaire de ville Cole d’aller chercher à l’église les hommes qui me seraient le plus utiles (c’était dimanche !), d’autres à la campagne, et avec l’aide de Madame Borman, de M. Metcalfe, de M. Borman et d’autres, nous avons terminé le cercueil de fer blanc, celui en bois et celui en plomb vers une heure du matin, avec les garnitures comme demandé.

– Lundi 7 mai

Je fis transporter les cercueils par les Chinois et quittai la ville vers 11 heures pour Longwood avec les hommes chargés de fermer les cercueils, et je le (Bonaparte) vis reposer en apparat. En quittant Longwood le matin précédent pour m’occuper des cercueils, j’avais laissé quelques hommes pour terminer de préparer la maison, comme mettre en place l’autel, déplacer un lustre du salon dans la chambre d’exposition et équiper (en corbillard) la calèche que le général Bonaparte utilisait pour ses promenades. Je constatai qu’ils avaient presque tout fini. La curiosité des gens était si grande qu’ils se pressaient en foule, de toutes conditions, pour le voir reposer en apparat, ce qui se déroulait de la manière suivante.
La chambre où il était exposé était habituellement utilisée par lui en chambre à coucher, avec une porte donnant sur la salle à manger, par laquelle les gens étaient admis. Une autre porte, à l’opposé, conduisait à la pièce utilisée en petit salon, meublée d’un second lit et d’un sofa sur lequel il passait beaucoup de temps assis (6). Sur la façade sud, deux fenêtres donnaient sur le jardin, dont l’une avait été transformée en porte-fenêtre et l’autre ouvrait à la française. Sa tête se trouvait côté salle à manger et son côté droit le long de la fenêtre. Le lit de camp en fer sur lequel il reposait mesurait approximativement 5 pieds 10 pouces sur 3 pieds de large ; il était à environ 9 pouces du coin du mur et à 20 pouces du mur du petit salon, laissant un espace pour circuler. L’autel était du côté de sa tête, près du mur de la salle à manger. Au plafond pendait un lustre équipé de douze bougies. À la tête du lit, deux petites consoles en marbre supportaient deux chandeliers à quatre branches en argent massif. Sur l’autel, il y avait deux autres chandeliers, ainsi que quatre morceaux de bois peints en blanc portant également des chandelles. L’autel avait environ 2 pieds 4 pouces de large et 4 pieds 6 pouces de long, garni d’une tenture noire portant la lettre N, avec un galon jaune provenant des rideaux du salon. Une sorte de tabernacle, orné de colonnes, d’un dôme et d’une coupe devait porter un crucifix mais, pour le moment, celui-ci se trouvait sur la poitrine du général Bonaparte, avec son épée et son fourreau à sa droite, son coeur et son estomac à sa gauche. Sur l’autel, une nappe richement ornée de broderies d’argent et un lutrin supportant une Bible. Devant l’autel, une estrade haute d’une marche, sur laquelle le prêtre M. Vignali montait vêtu de sa chasuble et récitait un pater noster (sic), lorsqu’une personne de la confession catholique venait demander le sacrement (l’Eucharistie). Le sommier sur lequel le général Bonaparte reposait avait 6 pieds de long, 3 de large et portait 3 matelas. Celui du dessus, qui est maintenant en ma possession dans mes réserves, a été souillé par des taches de sang quand le corps a été retourné pour raser les cheveux de la nuque et pour la prise d’un moulage le 7 mai par les docteurs Burton et Antommarchi, masque qui était très beau si on considère le temps qui s’était écoulé depuis la mort et la nature grossière du matériau utilisé. Il fut empaqueté et emporté par Antommarchi dans l’intention, selon madame Bertrand, de l’envoyer à Canova en modèle pour un buste en marbre.
Beaucoup de temps avait été perdu à cause du défilé de gens de toutes conditions et du retard occasionné par le moulage. J’étais désireux de procéder à la mise en bière, car j’avais les employés nécessaires sous la main. Le moulage étant terminé, le Gouverneur et Sir Thomas Reade me demandèrent pourquoi on tardait et je leur dis que les Français ne me semblaient pas pressés de le voir mis au cercueil. Je fis ensuite remarquer à la comtesse et au comte Bertrand, au général Montholon et à M. Marchand qu’il fallait souder avant la nuit et leur demandai de préparer ce qu’ils voulaient mettre dans le cercueil. Je disposais alors d’Abraham Millington et de Samuel Ley, qui avaient fait le cercueil en fer blanc. Le docteur Rutledge, du 20e régiment, qui était là en faction (il avait relevé le docteur Arnott), avait pour consigne de ne pas laisser le coeur sortir de la chambre. J’avais des ordres identiques en raison, autant que je sache, du désir du Dr Antommarchi de ramener l’estomac avec lui en Europe, mais les autres Français ne le souhaitaient pas. Je crois qu’ils espéraient ramener le coeur avec eux mais ils n’en avaient pas l’autorisation. Cependant, ils souhaitaient le préserver, ce qui fut fait de la manière suivante : le coeur et l’estomac, comme je l’ai déjà dit, étaient dans un vase en argent ou soupière, appartenant au service de table, muni d’un couvercle portant des armoiries et un aigle, lequel était fixé par une vis et un écrou. Le coeur ayant été déposé dans la soupière par le docteur Rutledge en présence du comte Montholon et autres, le couvercle fut soudé et, par le trou supérieur, le Dr Rutledge remplit le récipient d’esprit de vin, puis le trou fut obturé en y soudant une pièce d’un shilling ancien. Ces opérations avaient pris beaucoup de temps et il était plus de 8 heures quand mes deux hommes eurent fini. Durant ce temps, différents objets avaient été préparés et posés sur la table de la bibliothèque : une cuiller en argent, une fourchette, un couteau avec manche en argent, une saucière d’argent richement décorée, une assiette de son argenterie (une autre, identique, est actuellement en ma possession), une timbale en argent avec couvercle dans laquelle avait été placé l’estomac, le récipient d’argent contenant son coeur, deux « double napoléons » frappés durant la République, deux du Consulat, deux du début de l’Empire et deux de son règne impérial, ainsi que quatre pièces de petite monnaie et trois autres en argent. J’avais eu le temps de regarder tous ces objets pendant que mes hommes soudaient le bord du couvercle du récipient où se trouvait le coeur, et je mis moi-même dans le cercueil les pièces de monnaie et l’argenterie.

Note du Times

En complément de ce document, nous pouvons signaler qu’une dame vivant encore actuellement (1915) à Londres a assisté aux obsèques de Napoléon en 1821. Mrs Owen est maintenant dans sa 95e année, étant née en janvier 1821. Elle est la fille du capitaine James Bennett, du régiment de Sainte-Hélène, et, bien qu’elle n’eût alors que trois mois et demi, sa mère l’avait emmenée aux funérailles (7). Bien évidemment, elle ne se souvient pas de l’événement mais, quant les restes de l’Empereur furent exhumés en 1840, elle participa aux cérémonies. Quand le navire transportant les cercueils appareilla de Sainte-Hélène, un pavillon en soie de Chine, brodé de fils d’or, fut hissé à sa poupe. Ce pavillon était le cadeau des dames de Sainte-Hélène – dont Mrs Owen, alors Miss Bennett, et d’autres, avec l’aide de Miss Mary Gideon –, qui avaient réalisé cette oeuvre. Quand il fut décidé d’employer du bois d’acajou pour l’un des cercueils, comme l’explique Darling ci-dessus, et qu’il n’en existait pas de qualité sur l’île, le problème fut résolu par le capitaine Bennett, le père de Mrs Owen, qui offrit la grande table en acajou de sa salle à manger. Cette table, transformée bien sûr, se trouve donc aujourd’hui sous le Dôme des Invalides (8).
(30 septembre 1915)

Notes

(1) Nous employons ci-après l'expression traditionnelle de tapissier. Nous pourrions dire aujourd'hui décorateur ou architecte d'intérieur.
(2) Coll. « Bibliothèque Napoléonienne », Tallandier, 1978, réédition 2002.
(3) Auteur de A St-Helena who's who, London, 1914.
(4) Le pouce anglais mesure 2,54 cm et, comme on le sait, 12 pouces font un pied.
(5) Cette mesure souligne que le corps, même s'il portait encore de la graisse, était très amaigri.
(6) En fait, Napoléon disposait de deux pièces, avec un lit dans chacune d'elles. Celle la plus proche de la salle à manger est généralement appelée le cabinet de travail et celle du fond la chambre à coucher.
(7) Napoléone de Montholon, comtesse de Lapeyrouse, née à Longwood le 18 juin 1816, décédée à Aix-en-Provence en 1907, considérée comme la dernière survivante des Français de Sainte-Hélène, a donc une concurrente britannique. Remarquons cependant que Miss Bennett n'a jamais vécu à Longwood, près de l'Empereur.
(8) Le rédacteur du Times commet une lourde erreur : le cercueil en acajou fut découpé en reliques en 1840 et ne se trouve donc pas aux Invalides.

Titre de revue :
Revue du Souvenir Napoléonien
Numéro de la revue :
445
Numéro de page :
46-49
Mois de publication :
février-mars
Année de publication :
2003
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