Il est deux ouvrages que tout amateur d'histoire napoléonienne et de beaux livres se doit de posséder : le premier fut écrit en 1827 par Jacques de Norvins et illustré par Raffet, le second fut rédigé par Laurent de l'Ardèche avec des gravures d'Horace Vernet, en 1839.
Émigré en 1792, Jacques de Norvins, baron de Marquet de Montbreton (1769-1854) rentra en France sous le Directoire, mais il fut arrêté après le coup d'État du 18 fructidor. Grâce à l'intervention de Mme de Staël, Napoléon Bonaparte le fit libérer après le 18 Brumaire. Il voua dès lors une grande admiration pour le futur empereur, qui se traduit dès la première ligne de son livre par cette profession de foi : « Napoléon a été l'étude de ma vie depuis le 18 brumaire ».
La défaite de Waterloo mit fin provisoirement à sa carrière administrative, et lui laissa le temps de rassembler ses souvenirs et de la documentation pour écrire une histoire de Napoléon, en s'attachant avant tout à décrire le caractère de « cet homme extraordinaire ».