Rimbaud et Napoléon : « Je rêvais croisades, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements »

Auteur(s) : LACAS Florent
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Il peut être considéré comme immédiatement discutable d’écrire un article tentant de tracer des parallèles entre Arthur Rimbaud (1854-1891) et Napoléon Bonaparte (1769-1821). Comment oser comparer à un militaire un poète visiblement anti-militariste, posant comme principe de « ne pas remuer les bottes »[i] pendant la guerre de 1870, clamant dans Une Saison en enfer (1873) avoir « horreur de la patrie », toute sa vie terrorisé à l’idée de devoir passer son service militaire… et n’ayant rejoint une armée qu’à une occasion, celle des Pays-Bas, pour déserter au bout de quelques semaines ! Ce jeune poète dénonçant dans Démocratie les « monstrueuses exploitations industrielles ou militaires » (in Illuminations, 1873-1875)…  L’homme fut complexe, toutefois, puisque lors de ses années africaines il n’aura aucun scrupule à vendre des fusils au roi Ménélik pour alimenter des conflits. Rimbaud anti-militariste ? Rimbaud ne correspond à aucun terme en -iste, pas plus à celui-ci qu’au terme « symboliste ».  D’ailleurs, c’est peut-être le premier point commun entre l’Empereur et lui.

Rimbaud et Napoléon : « Je rêvais croisades, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements »
Arthur Rimbaud © Wikicommons

Rimbaud et Napoléon ? Si l’on considère l’existence concrète du poète, il faut bien reconnaître que le dossier est très maigre, voire inexistant. Il a peut-être visité le champ de bataille de Waterloo, en compagnie de Verlaine. Deuxième anecdote : un bateau, le Wandering chief (littéralement, « le chef vagabondant« , cela ne s’invente pas !), sur lequel il accomplissait l’un de ses multiples périples, a fait une courte escale sur l’île Sainte-Hélène. Enfin, à ma connaissance, il n’y a aucune référence claire à Napoléon Ier ni dans son œuvre, ni dans sa correspondance.

Un point saute toutefois aux yeux : Napoléon et Rimbaud appartiennent à ce club très fermé de personnages à propos desquels chacun s’entend à les qualifier de génies. Le débat de savoir s’ils sont, ou non, des « météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle »[ii], selon le mot de Napoléon Bonaparte, n’a jamais été ouvert, et pour cause. Les personnes les ayant côtoyés de leur vivant n’ont fait que constater cette évidence, bien souvent du premier coup d’œil. Étonner l’Europe à 26 ans, écrire le Bateau ivre à 17. Tous deux ont été, à des degrés différents, des légendes vivantes. Napoléon, bien sûr. Mais aussi Rimbaud qui a appris par hasard, depuis ses contrées africaines, qu’il en était devenu une au sein des cercles symbolistes, à Paris. Il n’a pas donné suite.

Ils sont aussi deux symboles d’une jeunesse inspirée et triomphante, imprimée à jamais dans l’imaginaire collectif par le portrait du jeune général à l’assaut du pont d’Arcole, peint par Gros ; et le célèbre cliché d’Etienne Carjat d’un Rimbaud adolescent à la conquête de Paris, lèvres pincées, cheveux décoiffés. Leurs regards sont portés vers le lointain. « La Poésie ne rythmera plus l’action, elle sera en avant », proclamait le jeune poète dans l’une de ses deux « lettres du voyant« [iii], célèbres missives rédigées à 16 ans, où il décrit le type d’expérience poétique qu’il appelle de ses vœux, raillant à peu près tout ce qu’il s’est écrit sous le nom de « poésie » depuis l’Antiquité. En avant… Une attitude foncièrement napoléonienne, nous en conviendrons.

Tous deux sont d’excellents élèves (surtout Rimbaud), leur mémoire est phénoménale. Les chercheurs rimbaldiens ont montré à quel point le jeune Arthur avait à sa disposition, en tête, une bonne partie de la littérature non seulement française, mais aussi latine. Les premiers écrits de celui que Verlaine qualifiait de « prodigieux linguiste »[iv] sont presque tous des parodies magnifiées de textes emmagasinés par ce lecteur compulsif. Quant à la mémoire de l’Empereur, elle a étonné ses contemporains, et une bonne partie de sa jeunesse avait consisté à dévorer des ouvrages de stratégie militaire et d’histoire antique, ainsi que de littérature et de poésie. Voici deux grandes âmes portées par la lecture – même si chez Rimbaud, le goût des livres a fini par passer, à la différence de Napoléon qui offrît beaucoup de prix à cette occupation jusqu’à la fin de ses jours. « Pas un seul livre nouveau ! C’est la mort ! », écrivait le jeune Arthur à son professeur de Français, Georges Izambard, en août 1870. Un propos qui, dans l’esprit, pourrait nous faire penser à un mouvement d’humeur du détenu de Sainte-Hélène.

Ces deux météores ont eu aussi pour particularité d’être incroyablement pressés tout au long de leur vie. Rimbaud n’a mis que quelques années pour passer du statut de jeune surdoué à celui d’initiateur de la poésie future avec Illuminations (1872-1875, publié en 1886). Puis sa vie post-poétique ne s’est pas faite à un rythme ralenti. Lui qui avait toujours pour principe de faire le tour de la question a quasiment bouclé un tour du monde, et les aventures, trajets, cavalcades sont devenus son quotidien durant ses plus de dix années vécues en Afrique. Au point qu’il en est probablement mort, à 37 ans, des suites d’une chute de cheval. À l’inverse, le mode de vie sédentaire de Sainte-Hélène a probablement abrégé les jours de l’Empereur, qui avait sillonné l’Europe pendant près de vingt ans.

Pourquoi ces deux forces de la nature étaient en état permanent de suractivité ? Peut-être avaient-elles tout simplement conscience, bien plus que le commun des mortels, que le temps filait. Ainsi, comme l’a formulé Alain Borer dans un documentaire récent consacré au poète, personne n’est parvenu à exiger d’Arthur Rimbaud : « Sois à tel endroit à telle heure. » Quant à Napoléon, plus personne ne lui a donné le moindre ordre à partir de ses 26 ans. Ils sont restés littéralement intenables, parmi nous. Pour qu’ils trouvent enfin un semblant de cadre de vie stable, il faudra que l’un soit enfermé sur une île, surveillé par une garnison, et que l’autre se condamne lui-même à une sorte de saison en enfer africaine. Leur ambition les a amenés, chacun dans un genre différent, à toujours repousser les limites de ce qu’il était humainement possible de faire, jusqu’à ce que le réel se rappelle à eux de la plus brutale des façons. Ainsi, Rimbaud, on ne le répète pas assez souvent, a frôlé la folie, et même la mort, en menant son expérience poétique et existentielle – il l’a dit, il l’a écrit[v]. Napoléon, lui, a non seulement côtoyé la mort à des dizaines d’occasions, mais n’a pu se résoudre à abandonner son aventure qu’à partir du moment où l’Europe entière, et certains de ses anciens alliés, se sont ligués contre lui. « Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! », écrivait Rimbaud à la fin d’Une Saison en enfer[vi]À Sainte-Hélène, la comète Napoléon a elle aussi été « rendue au sol », à la réalité rugueuse d’une vie quotidienne, engluée dans les petites vexations de la colonie française, l’ennui et les passe-temps sans lendemain.

Il leur faut toujours faire plus, s’étendre davantage, tenter le tout pour le tout, s’arracher à leur condition présente, tout miser sur la prochaine vision, voire lubie – au prix, s’il le faut, de destructions, symboliques ou réelles. Rimbaud, à peine avait-il exploré une manière poétique, qu’il la reniait aussitôt pour en explorer une autre, d’où l’étonnante richesse de sa pourtant si courte « carrière » littéraire. Chez lui, ailleurs est toujours synonyme de meilleur, et la prochaine idée est nécessairement meilleure que la précédente – voir, sur ce point, le Rimbaud en Abyssinie d’Alain Borer (Seuil, 1984). Même charme de l’ailleurs chez Napoléon, qui regrettât de ne s’être pas fait couronner en Orient – Orient qui fascina Rimbaud, un Orient fantasmé comme contrée libérée des carcans occidentaux et bassement rationalistes.

Dans L’Impossible, poème en prose d’Une Saison en enfer, Rimbaud rend hommage à une « minute d’éveil qui [lui a] donné la vision de la pureté ». Que la vie doit être épuisante lorsque l’on est, comme eux, conscient en permanence qu’une minute peut valoir une éternité. Le matin d’Austerlitz, l’Aigle ordonne à Soult de ne débuter sa montée décisive vers le plateau de Pratzen que dans un quart d’heure[vii]. À Waterloo, il estime que l’attaque de cavalerie menée par Ney s’est faite une heure trop tôt[viii]. À Sainte-Hélène, lorsqu’il est parvenu à se désennuyer en jouant, discutant, ou lisant du théâtre, entouré de sa cour d’exilés, jusqu’à une heure avancée de la soirée, il en parle comme d’une conquête[ix]. Cette obsession de gagner du temps, de gagner sur le temps.

Il est toujours étonnant de voir de quelle manière les génies parviennent à établir un lien concret entre leur vision et le monde dégradé dans lequel nous évoluons. « Je mesurais mes rêveries au compas de mon raisonnement »[x], a dit Napoléon, qu’Élie Faure a qualifié de « poète de l’action » dans son Napoléon. Les manœuvres sur position centrale ou sur les arrières, spécialités du général puis de l’Empereur sur les champs de bataille, tout comme l’image d’un bateau qui serait ivre, ne sont pas en soi des idées géniales. C’est la mise en œuvre, en texte, qui est particulièrement délicate et éprouvante. Sans cesse à devoir composer, comme des musiciens du monde physique, avec les limites d’un monde en perpétuel bouillonnement.

Leur manière de pratiquer leur art avait d’ailleurs quelques similitudes. On prête cette maxime à Napoléon : « À la guerre, on avance, et puis on voit. » Il s’agit de s’engager dans l’action, puis de s’adapter aux circonstances pour saisir le moment propice permettant d’accélérer le dénouement – la victoire, si possible. Rimbaud, dans l’une de ses lettres du voyant, sorte de « discours de la méthode » rimbaldien,  assure qu’il « assiste à l’éclosion de [sa] pensée ». « Je la regarde, je l’écoute : je lance un coup d’archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d’un bond sur la scène. » Ainsi, une fois la première pensée formulée, le premier coup de dé lancé, l’intendance de l’intuition et de la créativité suit, pourrait-on dire, en simplifiant. Peut-être ce que l’on appelle tout simplement l’inspiration. Pourquoi faut-il placer tel mot à tel endroit dans une phrase ? Comment en arrive-t-on à écrire des choses si belles que « Fileur éternel des immobilités bleues »[xi], ou « Je vois longtemps la mélancolique lessive d’or du couchant »[xii] ? Pourquoi, alors que la bataille semble perdue, pourra-t-on retourner la situation à notre avantage en envoyant, dans vingt minutes (mais pas dans quarante), tels bataillons reprendre ce monticule ou ce croisement de routes ? Il y a chez eux la même alliance entre une culture profonde, un travail acharné (il faut abandonner l’idée d’un Rimbaud dilettante, ses textes sont sculptés à la virgule près), et une place constamment laissée à l’improvisation, à une forme de créativité foudroyante.

Et tout cela en supportant une effroyable solitude. Ni l’un, ni l’autre n’ont vraiment eu d’amis, et peu d’attraits pour les plaisirs. On en a beaucoup trop fait sur le présumé goût de Rimbaud pour la débauche. J’ai plutôt l’impression qu’il penchait naturellement vers l’ascétisme, comme semble le prouver son existence africaine. Si Rimbaud avant vraiment un intérêt marqué pour les plaisirs, pourquoi ne s’est-il pas contenté de la vie de bourgeois littérateur qui lui tendait les bras ?

Quant au plaisir d’appartenir à une Nation ou un pays… Il y a en eux quelque chose d’apatride. Napoléon est né en Corse, quelques années seulement après l’intégration de l’île au territoire français. Il meurt dans une autre île, à l’autre bout du monde, en territoire britannique au large de l’Afrique, en un lieu transformé plusieurs décennies après en enclave française. Peut-on imaginer situation identitaire plus compliquée ? On peut suivre Patrice Guennifey lorsqu’il écrit, dans son Napoléon et De Gaulle (Perrin, 2017), que l’Empereur a été « le moins Français des Français » (expression qui conviendrait comme un gant à Rimbaud). « C’est bien simple, on peut imaginer Napoléon partout, en Italie comme en France, en Egypte et même en Amérique », écrit-il. C’est aussi vrai pour Rimbaud, du moins en partie. L’enracinement à Charleville reste prégnant, malgré tout le mépris qu’il a pu exprimer contre ces contrées et sa « sale éducation d’enfance »[xiii]. Cela dit, Rimbaud est l’un des très rares écrivains classiques de langue française dont les écrits sont autant admirés de par le monde. Preuve qu’il est parvenu à sortir du moule exclusivement ‘français’.

S’est-il publié autant de livres sur Rimbaud que de jours écoulés depuis sa mort, à l’instar de Napoléon ? Probablement pas, mais ces ouvrages rempliraient plusieurs bibliothèques, dans plusieurs langues. Rimbaud et Napoléon, voleur de feu[xiv] et professeur d’énergie[xv], sont devenus deux mythes universels. Ils furent moins des conquérants ou des écrivains que des aventuriers, dans le sens le plus large du terme. « Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n’a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de mœurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements »[xvi], raconte Rimbaud dans Mauvais sang (in Une Saison en enfer). Ce n’est pas l’adolescent Buonaparte, collégien à Brienne, qui a écrit cela. Mais le jeune Corse aurait pu, comme Rimbaud, se faire explorateur, ingénieur ou scientifique. On retrouve par ailleurs dans les écrits de jeunesse du futur empereur des accents pré-romantiques qui ont, jusqu’à Rimbaud, imprégné la littérature et l’esprit français.

Les fins de ces deux héros, morts relativement jeunes, ont également enflammé les imaginations. Peut-on concevoir deux circonstances plus frappantes pour l’esprit : un génie poétique qui décide d’arrêter d’écrire vers vingt ans, puis devient négociant en Afrique (!), et un jeune lieutenant d’artillerie qui, parti de pas grand-chose, en vingt ans, passe du sommet de la gloire à la misère d’une maison mal ventilée, perdue sur une île « chiée par le diable »[xvii] au large de l’Angola ? Là, Napoléon aura connu aussi sa saison en enfer(mement). Enfin, tristement, les deux auront connu une terrible agonie, marquées par une relation ambiguë à la foi chrétienne.

Il se développe tant de fascination pour eux que les générations suivantes auront un intérêt marqué, non seulement pour leur œuvre, mais aussi pour leurs cendres. En 1840, celles de Napoléon sont rapatriées en France, dans une grande opération de communication politique n’ayant pas tourné à l’avantage du pouvoir en place. Pour Rimbaud, l’affaire est plus anecdotique : un admirateur mal inspiré a récemment milité pour le voir entrer au Panthéon, aux côtés de son camarade et amant Verlaine, en tant que représentants de la « diversité ». Le président de la République, grâce lui en soit rendue, a anéanti cette comédie. Un seul regret, sur cette affaire : nos deux compagnons d’enfer, panthéonisés, en auraient tellement ricané, dans leur caveau, qu’ils en seraient peut-être ressuscités. Notons que la météo napoléonienne est d’un autre genre, actuellement. Elle est moins à toute forme de panthéonisation qu’au déboulonnage de statues.

Morts, ils n’ont heureusement pas fini de nous déranger. La communauté s’agite, les cendres transitent, des débatteurs s’opposent, tournant sans cesse, mais à bonne distance pour ne pas se brûler, autour de ces deux légendaires patronymes. Morts, mais toujours « debout dans les rages et les ennuis »[xviii], eux continuent de nous faire voir plus loin.

Florent Lacas
Novembre 2021

Florent Lacas est journaliste. Il est l’auteur d’une chronique sur le thème de « Napoléon et le confinement » sur napoleon.org (avril 2020).

Notes

[i] Lettre à Georges Izambard d’août 1870 https://fr.wikisource.org/wiki/Lettre_de_Rimbaud_%C3%A0_Georges_Izambard_-_25_ao%C3%BBt_1870
[ii]Discours de Lyon, par le lieutenant Napoléon Bonaparte, 1791, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5677740g/
[iii] Lettre du voyant du 15 mai 1871 à Paul Demeny https://fr.wikisource.org/wiki/Lettre_de_Rimbaud_%C3%A0_Paul_Demeny_-_15_mai_1871
[iv] https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Verlaine_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_Vanier,_V.djvu/375
[v] « Aucun des sophismes de la folie, — la folie qu’on enferme, — n’a été oublié par moi : je pourrais les redire tous, je tiens le système. Ma santé fut menacée. La terreur venait. Je tombais dans des sommeils de plusieurs jours, et, levé, je continuais les rêves les plus tristes. J’étais mûr pour le trépas, et par une route de dangers ma faiblesse me menait aux confins du monde et de la Cimmérie, patrie de l’ombre et des tourbillons. » (Alchimie du verbe, in Une Saison en enfer). Rimbaud aurait aussi dit à l’une de ses sœurs que son expérience existentielle et poétique l’aurait rendu « fou » s’il l’avait continuée. Enfin, Rimbaud a très concrètement frôlé la mort, un jour de juillet 1873, quand Verlaine lui a tiré dans le poignet, à la suite d’une dispute.
[vi] Adieu, in Une Saison en enferhttps://fr.wikisource.org/wiki/Une_saison_en_enfer/Adieu
[vii] Mémoires du général baron Thiébault, tome 3  https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2015490.r=M%C3%A9moires%20du%20g%C3%A9n%C3%A9ral%20Bon%20Thi%C3%A9bault.%20T.%203?rk=21459;2
[viii]Mémoires pour servir à l’histoire de France en 1815 https://archive.org/details/bub_gb_N54qALqB8BQC/mode/2up
[ix] « L’Empereur s’est retiré à près d’une heure du matin. C’était une véritable victoire sur l’ennui et de grands avantages contre l’insomnie. »Le Mémorial de Sainte-Hélène, Perrin/Fondation Napoléon, 2017
[x] Propos rapportés dans le Mémoire de madame de Rémusat https://fr.wikisource.org/wiki/M%C3%A9moires_in%C3%A9dits_de_Mme_de_R%C3%A9musat/03
[xi] Le Bateau ivre, https://fr.wikisource.org/wiki/Po%C3%A9sies_(Rimbaud)/%C3%A9d._Vanier,_1895/Le_Bateau_ivre
[xii] Enfance IV, in Illuminations, https://fr.wikisource.org/wiki/Illuminations/%C3%A9d._1886/Enfance
[xiii] L’Eclair, in Une Saison en enfer, https://fr.wikisource.org/wiki/Une_saison_en_enfer/L%E2%80%99%C3%89clair
[xiv] Lettre de Rimbaud à Paul Demeny (15 mai 1871)
[xv]Selon l’expression de Maurice Barrès sur l’Empereur
[xvi] Mauvais Sang, in Une Saison en enfer, https://fr.wikisource.org/wiki/Une_saison_en_enfer/Mauvais_sang
[xvii] Selon le mot de la comtesse Bertrand, exilée à Sainte-Hélène avec Napoléon
[xviii] Génie, in Illuminations, https://fr.wikisource.org/wiki/Illuminations/%C3%A9d._1949/G%C3%A9nie

Titre de revue :
inédit
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