Sélection de lettres inédites de Napoléon Bonaparte pour la période 1784-1797

Auteur(s) : HOUDECEK François
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La publication numérique sur le site Napoleonica® les archives est l’occasion de revoir les textes et amender le corpus des lettres connues de Napoléon pour la période 1784-1797. Ce sont plus de 300 lettres qui sont ajoutées au corpus publié en 2004. Pour l’essentiel, elles proviennent de collections privées, mais également de fonds d’archives publiques éparses ou qui ont connus un nouvel inventaire les revenants au grand jour. En voici une dizaine.

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Sélection de lettres inédites de Napoléon Bonaparte pour la période 1784-1797
Bonaparte à Brienne, Job © Gallica/BnF

De janvier 1794 à mai 1795, le jeune général Bonaparte est placé à la tête de l’artillerie de l’armée d’Italie. Sa mission principale est de renforcer les défenses côtières afin de repousser la flotte anglaise qui patrouille sur les côtes du sud-est de la Méditerranée. Certaines batteries construites sous son commandement en 1794 sont encore existantes notamment celles construites sur l’île Peletier éphémère nom de l’île Sainte-Marguerite en face de Cannes.

Le général Bonaparte, commandant l’artillerie de l’armée d’Italie, à Berlier[1], commandant de l’artillerie à Antibes.

Nice, 14 floréal an II [3 mai 1794]

Tu feras placer au Graillon une troisième pièce de 24 en fer, avec les ustensiles pour la servir à boulets rouges, tu la placeras sur la plateforme qui existe du côté du mouillage. Tu placeras deux pièces de 24 à la batterie de la redoute de l’île Pelletier[2] et un mortier à grande portée que tu prendras sur les remparts d’Antibes.

Tu établiras une nouvelle batterie en fonction de deux pièces de 24. Dès le moment qu’elle sera tracée, on y fera construire un four à réverbère. Tu établiras au Cap Gros une batterie de deux pièces de 12. Les pièces de 24 sont à Antibes ; dès le moment que la batterie du Cap Gros sera en état, j’y enverrai deux pièces de 12.

Tu mettras la plus grande activité dans la construction de ces différentes batteries afin que sous peu de jour elles soient en état[3].

Buonaparte


Lucien Bonaparte très proche d’Augustin Robespierre est arrêté lors de la réaction Thermidorienne. Blanchi par Barras des accusations qui pèsent sur lui et grâce à la mobilisation de Napoléon et de Joseph, le jeune homme qui se fait alors appeler Brutus, est libéré.

À Rey, commissaire-ordonnateur

Paris, thermidor an III [août 1795][4]

Le courrier qui te remettra cette lettre est un officier de hussards que les représentants avaient expédié à Paris et qui retourne à Toulon. Il est porteur d’un pli pour Guérin[5], où est un arrêté du comité de sûreté générale, qui renvoie la pétition de Lucien qui a été apostillée par Serres[6], aux représentants à Marseille et les rend maîtres de le mettre en liberté. Est comprise également une lettre de recommandation de Mariette pour Guérin. Je te prie de voir Guérin, d’apprendre ce qu’il compte faire, de m’en instruire et d’en instruire Lucien. J’espère que le représentant Guérin le mettra de suite en liberté. Je lui ai aussi écrit, dans le [pli] du comité de sûreté générale.

Chauvet, chez qui je suis, t’envoie une lettre pour le même objet. Assiste donc ce jeune fol [sic], et aie pour lui la sollicitude de l’amitié.

Adieu, mon ami, Chauvet ne tardera pas à être nommé ordonnateur.

Je te salue.[7]

Buonaparte


À l’été 1795, Napoléon est à Paris essayant d’échapper à une mutation pour la Vendée. À force de sollicitations, il réussit à se faire nommer au Comité topographique de la Convention. Là, il élabore quelques plans de compagne pour l’armée d’Italie et candidate pour une mission militaire qui devait l’envoyer comme attaché militaire en Turquie. La répression de l’insurrection royaliste du 13 Vendémiaire [5 octobre 1795] met fin aux projets d’expatriation et offre au jeune Bonaparte le destin qu’il cherchait.

À Joseph Fesch

Paris, 15 fructidor an III [1er septembre 1795]

La caisse de livres n’est pas encore partie puisque nous l’avons augmentée du double et que nous y avons mis pour plus de 6 000 livres de plus que ce qu’il y avait. Elle partira demain.

Kellermann, Chiappe, Réal seront à l’armée des Alpes.

Schérer, Ritter, Maisse, Peyre seront à l’armée d’Italie qui bientôt renforcée sera dans le cas de remplir sa destinée avec honneurs et gloires.

Je ne sais pas ce que fait Lucien. Je lui ai dans le temps conseillé de se rendre ici, il fait temps qu’il se rendra trop tard.

Demain peut-être je consommerai l’achat de la maison de Joseph[8], 183 arpents de terre ou bois, moulins, très jolie et neuve maison d’habitation 9 lieues de Paris sur la Seine près de Melun. Elle a été achetée en 1791, 146 000 elle en vaut je crois 15 ou 1 600 000 livres j’y dirais jusqu’à cette somme.

Je suis toujours employé auprès du comité. Je vous enverrai votre nomination à la place que je vous ai procurée, elle aura l’avantage de vous tenir près d’Huningue et de vous rapporter 1 600 par mois outre des rations de viandes et de pain.

J’écris presque tous les courriers à Joseph par Genève.

Je vous embrasse.[9]

Bp


Bonaparte s’entoure très vite de fidèle, le futur maréchal Marmont est de ceux-là. Ce dernier s’est lié à Bonaparte au moment du siège de Toulon, il devait l’accompagner en Turquie en tant qu’aide de camp. Vendémiaire changeât la destinée des deux hommes.

À Aubert-Dubayet, ministre de la guerre

Paris, 19 nivôse an IV [9 janvier 1796]

Le capitaine Songis, que vous aviez accepté pour mon aide de camp, chef de bataillon étant membre du Comité central d’artillerie, je vous prie, citoyen ministre d’approuver à sa place le citoyen Marmont, capitaine d’artillerie, pour qui je demande le grade de chef de bataillon d’artillerie : il a plus de deux années de devoir dans le grade de capitaine. Cet officier est distingué par ses connaissances et les services qu’il a rendus aux armées des Alpes et d’Italie, et à l’armée devant Mayence d’où il vient.[10]

Buonaparte


Nommé à la tête de l’armée d’Italie par Barras le 2 mars 1796. Dès le lendemain, Bonaparte prépare la première campagne en consultant des livres de la Bibliothèque nationale et des cartes du dépôt des cartes et plans.

À Barthélemy, directeur de la bibliothèque nationale

Paris, 13 ventôse an IV [3 mars 1796]

Je désirerais savoir, citoyen, s’il existe quelques ouvrages sur les opérations militaires de Catinat et sur celles des princes de la maison de Savoie.

Vous m’obligeriez de faire des recherches et de m’envoyer la note que je vous demande le plus tôt possible devant partir sous peu de jours pour prendre le commandement de l’armée d’Italie.[11]

Buonaparte


Au général Calon, directeur général du dépôt des cartes et plans

Paris, 17 ventôse an IV [7 mars 1796]

Le Conservatoire de la Bibliothèque nationale, citoyen général, vient de me faire passer les livres suivants. Il est donc inutile que vous les achetiez :

Mémoire pour servir à la vie, de Catinat.

Histoire du prince Eugène, 4 volumes in 12

Batailles du prince Eugène, 3 volumes in fol.

Guerre des Alpes par Saint-Simon, 1 volume in fol.

Campagne de Maillebois, 8 volumes in 4.

Je vous prie, général, de me faire passer les cartes que je vous ai demandées.[12]

Buonaparte


Arrivé à Nice le 26 mars 1796, Bonaparte se met à la tâche immédiatement pour préparer la campagne qui doit débuter. En préparation des combats, il fait notamment mettre en place des ambulances.

À Chauvet, commissaire ordonnateur en chef

Nice, 11 germinal an IV [31 mars 1796]

Il est indispensable qu’il y ait pour le 20 du mois des ambulances pour 10 000 hommes à Ormea,

à Finale et Vado idem,

à Albenga idem,

à Bardineto pour 6 000 hommes.

Vous voudrez bien donner vos ordres en conséquence.[13]

Bonaparte


De mars à juillet 1796, Bonaparte écrit une lettre par jour à celle qui occupe ses pensées. De ces lettres on ne connait qu’une quinzaine, qui ont été publiées dans 3 grands recueils entre 1824 et 1833. La Fondation Napoléon en a découvert trois de plus qui n’avaient jamais été publiées en 200 ans.

À Joséphine

Millesimo, 29 germinal an IV [18 avril 1796][14]

Pas de lettres de toi, mon adorable amie ; tu as donc des occupations bien douces puisque tu en oublies ton mari qui au milieu des affaires et des fatigues les plus excessives ne pense, ne désire que toi. Tu auras vu les relations que j’ai envoyées des 3 batailles que l’armée que je commande a remportées. Je serai aujourd’hui dans la ville de Ceva dont j’ai déjà attaqué le camp retranché.

Demain je fais partir pour Paris Junot avec 10 drapeaux pris à l’ennemi. Sais-tu qui j’attends au retour !!! Une petite personne qui oublie un absent, dont j’ai toujours le portrait sur le cœur que j’aime à la fureur ce qui peut être… Je n’ose pas achever je sens que je lui ferais tort et à moi. Ma douce Joséphine, vois tous les actes de l’amour franchir les distances et renouvelle les nuits les immortelles et enivrantes nuits où la volupté, l’épanchement de l’âme, l’union du cœur, la communauté d’esprit se réunissaient pour nous contenter.

Je suis triste de ne pas avoir de tes lettres. J’espère et je me dépêche de bien vite battre les ennemis. Je voudrais qu’il n’y en eût plus, enfin d’être sans autre pensée d’avenir d’autre but que de faire et jouir de ton bonheur.

Je suis isolé. Tu m’as oublié… Voilà huit jours que je suis toujours à cheval. Plus de nuit, plus de repos, plus de sommeil, cela est supportable. Mais malheur à l’instant où tu dirais… plus d’amour… Je n’ai point reçu de lettre de tes enfants, je les aime je te le jure comme toi-même.[15]

Bonaparte


Quotidiennement Napoléon envoie plusieurs dizaines de lettres pour organiser son armée et mener campagne. Dès mars 1796, le style Napoléon est en place. Les phrases sont courtes et n’appellent a aucun commentaire sauf à l’application des instructions.

Au général Baraguey d’Hilliers

Vérone, 11 brumaire an V [1er novembre 1796]

Vous trouverez ci-joint une lettre pour le général Cervoni. S’il n’était pas encore arrivé, je vous prie de passer en revue le 1er bataillon de cette légion, de me rendre compte de son armement, équipement et personnel, et me faire savoir si je puis la faire mouvoir.

Vous ne m’avez pas encore annoncé si le 1er bataillon de la 40e demi-brigade qui devait arriver le 10 est arrivé. Envoyez-moi son état de situation.

Chasseloup doit avoir reçu l’ordre de se rendre ici, s’il ne l’avait pas reçu, je vous prie de l’en prévenir en lui disant de passer par Mantoue.[16]

Bonaparte


Au général Baraguey d’Hilliers

Vérone, 14 brumaire an V [4 novembre 1796]

Faites partir en poste les 40 000 paires de souliers qui sont à Milan, ils recevront à Peschiera de nouveaux ordres. J’ai écrit au commissaire du Gouvernement pour qu’il nous envoie 4 ou 500 000 en poste. Le commissaire ordonnateur de la place sera personnellement responsable si, six heures après la réception de mes lettres il y a un seul agent à Vérone.

J’attends le commissaire ordonnateur Chasseloup.

Invitez les généraux qui ont été malades et qui sont en convalescence de rejoindre leur poste. Concertez-vous avec les bureaux […][17].[18]

Bonaparte


À Garrau, commissaire du directoire exécutif

Milan, 24 frimaire an V [14 décembre 1796]

Il est indispensable, citoyen, que vous fassiez verser pour les dépôts de l’armée d’ici au 30 :

1 200 roupes,
1 200[19] chemises,
1 200 paires de culottes,
1 200 paires de bas,
1 200 paires de souliers,
1 200 paires de guêtres.

Je vous prie de faire en sorte que pour le 30 au soir tous ces effets soient rendus à Milan, à Cassano, à Lodi et à Crémone, dans les proportions qui vous seront fixées par le général Baraguey d’Hilliers.[20]

Bonaparte


Dès les premiers temps de la guerre en Italie, la République de Venise joue un jeu trouble qui fait craindre à Bonaparte que les vénitiens ne se tournent contre lui. Plusieurs tentatives de conciliation et d’alliance sont proposées par Bonaparte, que la Sérénissime refuse. Finalement, le 2 mai la France déclare la guerre à Venise précipitant la fin du régime oligarchique moribond. Le dernier Doge Ludovico Manin quitte la ville le 15 mai alors que les français menés par Baraguey d’Hilliers, nommé gouverneur de la ville, y prennent pied.

Au général Baraguey d’Hilliers, gouverneur de Vénise

Milan, 1er prairial an V [20 mai 1797]

Je vous félicite, citoyen général, pour votre entrée dans la ville de Venise.

Je vous avais bien recommandé de ne rien faire imprimer en votre nom et de ne faire aucune part dans un objet aussi sensible. Il fallait se contenter d’empêcher que rien ne sortît du port. L’entrée de votre proclamation, par exemple, qui regarde le duc de Modène, est [indéfendable].

Je donne l’ordre au citoyen Haller de se rendre sur-le-champ à Venise[21], afin de chercher à concilier ce qui regarde l’arrêté que vous avez pris relativement à la confiscation des Anglais, avec mon projet ultérieur sur Venise. Je vous prie donc d’agir de concert avec lui sur un objet aussi essentiel et de lui procurer toute l’assistance dont il pourrait avoir besoin.

Je vous réitère la défense de rien imprimer dans Venise, et de ne prendre aucune mesure sans me l’avoir d’abord soumise ; dans une circonstance aussi compliquée que celle-ci, où les mots même seront pesés dans toutes les cours de l’Europe, il est essentiel qu’aucune opération ne soit hasardée et que tout tende au but d’un système général. Étudiez tous les moyens, et préparez-moi les pour procurer des réponses à la République. Maintenez une grande discipline parmi vos troupes, étudiez-vous bien à être maître du local et à approvisionner tous les forts qui en peuvent avoir besoin, afin que dans toutes les circonstances, vous ne puissiez être forcé.

Servez-vous des armes et autres moyens qui sont à Venise, pour armer et équiper parfaitement votre division.

Choisissez, en vous concertant avec les officiers de marine qui doivent vous avoir joint dans ce moment-ci, trois vaisseaux de guerre, des meilleurs, et quatre frégates, et envoyez-moi s’en l’état.

Vous devez avoir reçu la 99e demi-brigade, ainsi que le 58e, ce qui doit porter votre division à 6 000 hommes, force que j’estime nécessaire pour que vous puissiez tenir Venise.

Assurez-vous de tous les moyens de maintenir une bonne police et punissez sévèrement les français qui sortiraient des bornes de la décence et de l’honnêteté.

Tâchez de vous emparer de toutes les correspondances qui peuvent être adressées à l’ancien gouvernement.

Conservez-vous une influence sur le nouveau gouvernement et accoutumez-le à ne prendre aucune mesure sans vous l’avoir communiquée, et instruisez-moi tous les jours de ce qu’on dit.

Mon intention secrète, et que pour cette raison vous ne devez laisser entrevoir à personne, est qu’il ne soit porté pour l’instant aucune espèce de changement à l’organisation de la terre ferme, qui se trouve isolée en autant de gouvernements qu’il y a de villes. Si donc la municipalité de Venise veut faire quel qu’aspiration pour la centralisation du gouvernement, vous devez toujours vous y opposer, disant qu’il faut m’envoyer des députés pour se concerter avec moi.[22]

Bonaparte

François Houdecek
Mai 2022

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Notes

[1] Augustin Berlier (né en 1747), aspirant à l’école de la Fère en 1763, capitaine après la guerre d’Amérique, lieutenant-colonel en 1792, sous-directeur de l’artillerie de l’armée d’Italie en 1793, mis à la retraite le 29 mars 1795.
[2] Île Sainte-Marguerite a été rebaptisée pendant quelques mois de 1784, Île Peletier du nom de Louis Michel Le Peletier de Saint Fargeau (1760-1793) révolutionnaire assassiné le 20 janvier 1793 veille de l’exécution de Louis XVI dont il a voté la mort.
[3] Expédition, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Ms 988, fol. 15.
[4] Note sur la lettre : « Cette lettre a été écrite dans le courant de 1795, de chez l’ordonnateur Chauvet qui devait avoir emporté avec lui le papier à lettre dont il se servait lorsqu’il était ordonnateur à Marseille. » Chauvet arriva à Paris entre le 1er et le 9 août (voir Correspondance générale, nos 318 et 320).
[5] Guérin était le représentant du peuple, alors en mission à Marseille.
[6] Serres et Mariette étaient deux représentants du peuple, rentrés depuis peu d’une mission qu’ils avaient eue dans le midi.
[7] Autographe d’après photographie [catalogue de vente], Christie’s, Napoleon, Nelson and their time, The Calvin Bullock collection, Londres, 8 mai 1985, p. 117, n° 270.
[8] Voir Correspondance générale, vol. 1, nos 334 et 335.
[9] Autographe d’après photographie, [catalogue de vente] Ferri & associés, Autographes, livres anciens et modernes, Drouot, 21 décembre 2011, p. 7, n° 16.
[10] Expédition d’après photographie [catalogue de vente], Sotheby’s, Fine music and continental manuscripts, Londres, 21 mai 1998, p. 52, n° 85.
[11] Copie d’expédition, Bibliothèque Thiers, fonds Masson, carton 180, fol. 79.
[12] Expédition, collection privée.
[13] Expédition d’après photographie [catalogue de vente], Christie’s, Fine printed books and manuscripts, Londres, 27 novembre 2012, p. 15, n° 38.
[14] Cette lettre est entièrement inédite et n’avait jamais été publiée dans aucune édition antérieure. Frédéric Masson (Mme Bonaparte, Paris, 1927, p. V-XIV) avait calculé que Bonaparte écrivant quotidiennement, il aurait dut envoyer 123 lettres à Joséphine entre le 11 mars et le 13 juillet 1796. De ce vaste ensemble seule 15 missives étaient connues jusqu’à présent.
[15] Expédition autographe, collection privée.
[16] Expédition [catalogue de vente], Alexander Historical Auctions Stamford (USA), Fall historical auction, part II, 10 octobre 2010, n° 807.
[17] Seule la première page et la signature sont reproduites sur le site de vente.
[18] Expédition d’après photographie [site internet de vente], www.robertedwardauctions.com, 27 avril 2005.
[19] Note de Garrau : « sera fourni par Rossignol ».
[20] Expédition, collection privée.
[21] Voir Correspondance générale, n° 1566.
[22] Expédition [site internet de vente], Alexander Historical Auctions, Historic Militaria and Autographes, part 1 et 2, 21 juillet 2011, n° 693.

Titre de revue :
inédit
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