Une chronique de Thierry Lentz : pourquoi pas de bonnes nouvelles ?

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Elles sont rares par les temps qui courent mais font du bien. Alors, voici un temps de bonnes nouvelles.
L’année 2021 se prépare et nous pouvons vous en donner ici un avant-goût. Une importante réunion – en « présentiel », comme on dit vilainement – s’est en effet tenue cette semaine à la Fondation Napoléon, réunissant les partenaires d’un chapelet d’événements de toute nature, organisés dans le cadre du Bicentenaire de la mort de l’Empereur. Regroupés au sein du label « 2021- Année Napoléon », ces partenaires commencent à se coordonner et à peaufiner leur programme. Étaient présents des représentants du Musée de l’Armée, des Archives nationales, de la Bibliothèque nationale de France, de l’Institut de France, du Service historique de la Défense, du Mobilier national, du château de Malmaison, de la Maison Chaumet, des Villes impériales, de l’Institut catholique de Vendée, de la Fondation Dosne-Thiers tandis que d’autres « adhérents » n’avaient pu se déplacer.

Une chronique de Thierry Lentz : pourquoi pas de bonnes nouvelles ?

Soyons concrets et précis : 2021 sera une année d’expositions, de concerts, de colloques et de conférences, d’événements populaires et même de grande variété de qualité.

L’année sera ouverte début février par deux concerts exceptionnels (« Triomphe de Napoléon ») en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, un partenariat entre la Fondation et le Musée de l’Armée. Ce dernier a mis les petits plats dans les grands pour que toute l’année soit marquée d’événements : une exposition sur la mort de Napoléon (31 mars-19 septembre), un cycle de concerts, un colloque scientifique (7, 8 et 9 avril), des conférences, de l’art contemporain, un atelier d’écriture, etc.

D’autres expositions sont prévues : les Archives nationales présenteront le résultat de la grande campagne de restauration des dessins, cartes et plans de Napoléon (financée par une souscription internationale) à partir de mars, le Mobilier national nous parlera des « palais disparus » de Napoléon à l’automne, la Maison Chaumet reviendra sur Joséphine, Malmaison mettra en valeur ses collections héléniennes, le château de Fontainebleau fera de même avec ses magnifiques collections, tandis que le ShD abordera des aspects peu connus des campagnes napoléoniennes. Il se murmure encore qu’une très grande exposition « générale » sur Napoléon aura lieu dans un lieu très populaire, le même qui a accueilli il y a deux ans les trésors de Toutankhamon. Des colloques et journées d’études sont programmés à SciencePo Grenoble, en Seine-et-Marne, à la BnF, à la Fondation Dosne-Thiers, à l’Institut catholique de Vendée, et en bien d’autres lieux encore. Enfin, le Palais des Congrès de Paris résonnera de slam et de rap napoléonien (!), sous la baguette du créateur des Dix commandements et du Roi-Soleil, de même que d’autres grands lieux de spectacle donneront dans toute la France la version symphonique du Napoléon de Serge Lama. Terminons par les « Journées impériales » de Rueil-Malmaison qui devraient être exceptionnelles, en septembre 2021.

Le site fondationnapoleon.org consacrera dès la rentrée de septembre ses pages à la présentation détaillée de chacun de ses événements, avec les lieux, heures et modalités d’inscription. Nous conseillons à tous nos lecteurs de rester vigilants et de se munir très vite de leur agenda pour l’an prochain.

Vraiment, 2021 sera l’année Napoléon.

 

Thierry Lentz

Directeur de la Fondation Napoléon

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