Vers le pouvoir héréditaire : le "Parallèle entre César, Cromwell, Monck et Bonaparte" de Lucien Bonaparte

Auteur(s) : LENTZ Thierry
Partager

La crise de Marengo avait montré que les ennemis intérieurs du régime ne désarmaient pas. À gauche, les révolutionnaires et les « brumairiens mécontents » s'inquiétaient du renforcement du pouvoir de Bonaparte et complotaient dans les restaurants de Clichy. À droite, la famille royaliste choisissait son prétendant. Autour du Premier consul germait la solution d'une troisième voie. Pourquoi aller chercher dans les rangs de l'émigration ou sur les rivages nébuleux de l'orléanisme ce qu'on avait sous la main à Paris ? Ainsi peut-on résumer l'opinion de ceux qui voyaient en Bonaparte « un nouveau César ». C'est Lucien Bonaparte qui lança l'offensive.
Pendant la crise de Marengo, la famille Bonaparte n'était pas restée inerte, tandis que les salons préparaient la succession de Napoléon. Lucien notamment se considérait comme le « gardien » du pouvoir et envisageait de « jouer au régent » pendant l'absence de son frère (1). N'était-il pas ministre de l'Intérieur ? Refusant de travailler avec Cambacérès, il prétendait n'avoir d'ordre à recevoir que du Premier consul en personne. Le 14 mai 1800, pourtant, le décès de son épouse l'avait écarté de la scène : il avait mis un mois à se relever de son « profond désespoir » et oublié pour un temps ses appétits politiques.

Le problème de la succession de Bonaparte

Lorsqu'à son retour de la campagne d'Italie Bonaparte demanda à Cambacérès ce qu'il aurait fait s'il avait été tué, le second consul lui répondit : « J'eusse fait proclamer Joseph ». Même si cette déclaration fut faite après-coup, l'hypothèse avait été caressée pendant la crise et l'intéressé, d'habitude prudent, ne s'était pas dérobé. Avant le départ de Napoléon pour l'Italie, il l'avait entretenu de l'hérédité. Il lui avait même demandé une lettre le désignant comme son successeur. Sans réponse du Premier consul, il n'avait pas renoncé à devenir le « dauphin ». On l'avait vu chez Benjamin Constant, chez madame de Staël. Il avait rencontré Bernadotte, Talleyrand, Roederer, Fontanes. On avait cité son nom dans les restaurants d'Auteuil où, pourtant, les « brumairiens mécontents » menaient leur complot du verbe. En juin 1800, pourtant, Joseph avait quitté Paris et rejoint son frère en Italie, arrivant auprès de lui au lendemain de Marengo (2). Ainsi s'était achevé le projet de le placer à la tête de l'État en cas de disparition de son cadet.
Mais l'hérédité du pouvoir de Bonaparte avait été évoquée. Elle anima désormais les conversations sur l'avenir. À plusieurs reprises, Roederer aborda la question avec le Premier consul qui ne répondit jamais directement, même si on ne peut penser qu'il négligeait la question. Ainsi, lorsque le président de la section de l'Intérieur revint pour la énième fois à la charge, parlant d'hérédité « naturelle », il s'attira une fameuse réplique : « Mon héritier naturel, c'est le peuple français. C'est là mon enfant » (3). En coulisse, de telles hésitations ravissaient Joséphine : elle n'avait pu donner d'enfant à son mari et craignait que l'hérédité entraîne sa répudiation. Elle militait néanmoins pour la solution « Bonaparte », mais avec sa propre idée : « Joseph est un excellent homme, mais trop indifférent aux affaires. Lucien est plein d'esprit ; mais c'est une mauvaise tête dont on ne peut rien faire. Cependant, quand Bonaparte n'aurait pas d'enfant, ni de successeur désigné, il ne faudrait pas être en peine ; Louis ferait un excellent sujet » (4).
Cependant, même s'il rejetait officiellement l'hérédité, Napoléon ne voyait pas qui pourrait le remplacer: « Les Français, confiait-il sans fausse modestie à Roederer, ne peuvent être gouvernés que par moi. Je suis dans la persuasion que personne d'autre que moi, fût-ce Louis XVIII, fût-ce Louis XIV, ne pourrait gouverner la France en ce moment. Si je péris, c'est un malheur » (5). Pour conjurer ce malheur, on lui proposait pêle-mêle de désigner son successeur ou de le faire nommer secrètement par le Sénat. Lui, bien sûr, répondait qu'il était jeune et en bonne santé, qu'il échappait aux attentats grâce à la police et à sa chance, qu'il n'envisageait pas de repartir à la guerre. En un mot, la question de sa succession pouvait attendre.

L’offensive de Lucien Bonaparte

À l'automne 1800, c'est l'intrépide Lucien qui passa à l'offensive. Se considérant comme le « sauveur » de son frère en Brumaire (ce qui est partiellement exact), le ministre de l'Intérieur en déduisait qu'il avait un rôle de premier plan à jouer sur les sujets fondamentaux. Puisque Napoléon n'était pas le général Monck, puisqu'il n'avait aucune intention de rétablir la monarchie, il fallait le répéter haut et fort. Puisqu'on était prêt à admettre que le pouvoir pourrait se perpétuer dans la famille Bonaparte, il fallait que cela devienne une doctrine officielle. Il demanda donc à un groupe d'amis, dont Fontanes, de mettre en forme ces idées et de rédiger une petite brochure anonyme qui, largement diffusée, fixerait les termes du débat. C'est ainsi que fut publié, le 1er novembre 1800, le Parallèle entre César, Cromwell, Monck et Bonaparte. Prétendument « traduit de l'anglais », ce petit texte fort bien écrit, jouant à la fois sur la mode antique qui faisait fureur et sur la haine de l'Angleterre, connut quatre éditions en quelques jours. Surtout, il parvint, sous enveloppe, à tous les fonctionnaires publics de Paris et des départements. Le ministre de l'Intérieur était passé par là et il fut immédiatement identifié comme le responsable de l'opération : la brochure avait été imprimée au ministère par des ouvriers secrètement consignés.
Le Parallèle louait d'abord Bonaparte, homme providentiel, un des plus grands de l'Histoire : « Il est des hommes qui paraissent à certaines époques pour fonder, détruire ou réparer des empires. Leur fortune a quelque chose de si extraordinaire qu'elle entraîne à sa suite tous ceux qui d'abord s'étaient crus dignes d'être leurs rivaux. Notre révolution avait enfanté jusqu'ici des événements plus grands que les hommes (…). On cherchait depuis dix ans une main ferme et habile qui pût tout arrêter et tout soutenir (…). Ce personnage a paru. Qui ne doit reconnaître Bonaparte ? Son étonnante destinée l'a fait plus d'une fois comparer à tous les hommes extraordinaires qui ont paru sur la scène du monde. Je n'en vois aucun dans ces derniers siècles qui aient de la ressemblance avec lui ».
Après cette entrée en matière qui annonçait déjà la conclusion, l'auteur se lançait dans l'exposé des mérites respectifs de Cromwell, Monck et César. Les deux Anglais étaient les plus maltraités. Le premier avait pourtant connu un destin comparable à celui que ses partisans souhaitaient à Bonaparte (coup d'État militaire, pacification et, plus tard, droit de nommer son successeur octroyé par le parlement). Mais pour Lucien, Cromwell n'avait fait qu'attiser la guerre civile dans son pays et ne méritait pour cela aucune administration. Quant à Monck, qui avait favorisé la restauration de la monarchie et monnayé son concours contre un titre comtal, il n'avait aucun point commun avec le Premier consul qui avait rejeté les offres du comte de Lille et se moquait bien de son confort personnel. Arrivait enfin un portrait de César qui permettait sans le dire d'affiner la place que méritait Bonaparte dans l'histoire de France et de définir par analogie son destin futur : « Quelques observateurs superficiels ou malveillants ont, dit-on, rapproché (Bonaparte) de Cromwell ; quelques insensés espèrent en lui un nouveau Monck. La France et l'Europe trouvent une conformité plus frappante avec César (…). Oser comparer Cromwell à Bonaparte ! On s'étonne et on frémit en lisant l'histoire du premier ; on admire et on espère en lisant celle du second. L'un a détruit. L'autre répare : l'un excite les guerre civiles (…) ; l'autre parvient en triomphant des ennemis étrangers, et en calmant les guerres civiles (…). Le général Monck, comparé à Bonaparte ! (…) le titre de duc d'Albermarle put contenter, sans doute, l'orgueil de Monck et plaire à sa vieillesse oisive ; mais croit-on que le bâton de maréchal, ou que l'épée de connétable, suffit à un homme devant qui l'univers s'est tu ? (…) On a vu des rois détrônés se rétablir quand ils avaient du courage et le coeur des peuples ; mais les rois avilis sont sans ressources (…). Bonaparte est, comme César, un de ces caractères prédominants sous qui s'abaissent tous les obstacles et toutes les volontés : ses inspirations apparaissent tellement surnaturelles, qu'on n'eût pas manqué de le croire sous la garde d'un génie, d'un Dieu particulier, dans les siècles antiques où l'amour du merveilleux remplissait tous les esprits ».

En conclusion, le Parallèle alertait l'opinion sur les dangers courus par la France si Bonaparte venait à disparaître (on était en plein dénouement de la conspiration « des poignards »). Il ne disait pas qu'il fallait créer l'hérédité au profit de sa famille, mais la référence à César était explicite. D'abord consul, ce dernier avait neutralisé son collègue Bidulus, il avait ensuite conquis un pouvoir absolu (en devenant notamment « dictateur à vie ») et, pour finir, en récompense de sa réussite intérieure et extérieure, s'était vu conférer le titre de roi. Il ne l'avait jamais porté car le jour de son intronisation (15 mars 44 av. J.-C.), Brutus et quelques autres l'avaient poignardé. Dix ans de guerres civiles s'en étaient suivies, avant qu'Auguste ne crée l'Empire romain. Sans s'engager formellement, le Parallèle montrait sa préférence (Brutus en moins, évidemment) et, entre les lignes, proposait qu'on évite une guerre civile semblable à celle qui avait suivi la mort de César en confiant au Premier consul une dignité héréditaire ou, pour le moins, le droit de désigner son successeur : « (Bonaparte) promet sans doute à la France un nouveau siècle de grandeur ; toutes les espérances s'attachent à sa gloire et à sa vie. Heureuse république s'il est immortel. Mais le sort d'un grand homme est sujet à plus de hasards que celui des hommes vulgaires. Ô nouvelles discordes ! ô calamités renaissantes ! Si tout à coup Bonaparte manquait à sa patrie, où sont ses héritiers ? où sont les institutions qui peuvent maintenir ses exemples et perpétuer son génie ? (…) Vous pouvez donc vous trouver encore au milieu des délateurs, des prisons et des échafauds ; vous pouvez demain, à votre réveil, être jetés dans les routes sanglantes des révolutions (…). Si la tyrannie des assemblées vous épouvante, quel sera votre refuge, si ce n'est la puissance militaire ? (…) Vous serez bientôt sous le règne de quelques chefs militaires qui se détrôneraient sans cesse, et que leurs faiblesses rendraient cruels. Les Néron, les Caligula, les Claude remplacèrent à Rome le plus grand des mortels, lâchement assassiné… Malheureuse France ! dois-tu devenir aussi la proie des Claude, des Caligula et des Néron ? Les malheurs des républiques anciennes, et les tiens, seront-ils infructueux ? Les partisans d'une race dégénérée s'élèveront contre ma voix : ils s'écrieront sans doute qu'ils ne veulent ni des assemblées ni des empereurs, mais que le roi légitime est là sur nos frontières. Le roi légitime ! Malheureux ! à peine échappés à une révolution, vous invoquez une révolution nouvelle ? (…) Vous auriez encore une révolution de dix ans, de vingt ans peut-être, et vos enfants recevraient la guerre civile en héritage. Français, tels sont les périls de la patrie : chaque jour, vous pouvez retomber sous la domination des assemblées, sous le joug des S…, ou sous celui des Bourbons… À chaque instant votre tranquillité peut disparaître… Vous dormez sur un abîme ! et votre sommeil est tranquille !… Insensés ! ».

Le Parallèle était habile, ne proposait rien et suggérait tout. Lucien Bonaparte y voyait peut-être une nouvelle étape de son (impatiente) ascension. Il provoqua, au contraire, sa chute.

Le scandale et la défaite de Lucien

Le mystérieux S… mis en cause dans le dernier paragraphe (rédigé de la main même de Lucien) n'était autre que Sieyès, on l'aura deviné. Les amis de l'ex-abbé en conçurent une vive amertume. Le ministre de l'Intérieur comprit d'ailleurs qu'il ne fallait pas aller jusqu'à un déclenchement des hostilités avec cette aile des brumairiens : à partir de la troisième édition, le S… fut remplacé par  » les militaires » et Bonaparte envoya Talleyrand présenter ses excuses à Sieyès. Mais le mal était fait et, avec ou sans S…, le Parallèle était un pavé dans la mare. Pour le clan Bonaparte, la brochure de Fontanes venait trop tôt, à un moment où la situation politique n'était pas encore stabilisée. Les plaintes des préfets qui arrivèrent à Paris attestent que la nouvelle administration n'était pas prête à travailler l'opinion sur ce thème. Quant à l'armée, Moreau lui-même fit savoir à Bonaparte que le pamphlet y avait produit un effet déplorable (6). On ne peut cependant exclure que Napoléon ait été informé de tout, ait mis la main (7) et vu d'un bon oeil ce « ballon d'essai » pour rendre public le débat sur la nature de son pouvoir. D'ailleurs, le Journal des défenseurs de la Patrie, dont les propriétaires étaient Bourrienne et Lagarde, rendit compte du Parallèle au lendemain de sa parution, le commenta sans critique, jugeant seul le dernier paragraphe « malveillant ». Plus tard, le 1er décembre, le Premier consul devait avouer à Roederer, parlant de l'oeuvre de Fontanes : « J'en avais moi-même donné l'idée, pour répondre aux calomnies anglaises. Mais les deux dernières pages sont de la folie ; jamais l'hérédité n'a été instituée ; elle s'est établie d'elle-même. Elle est trop absurde pour être reçue comme une loi » (8). Si la brochure était un test, la réponse de la classe dirigeante, brumairiens, révolutionnaires et royalistes confondus, fut immédiate : on ne passe pas.

Après avoir tenté sans succès d'empêcher que la brochure parvienne aux préfets, Fouché mena la contre-offensive. Il établit facilement que l'opération avait été menée par le ministre de l'Intérieur, son ennemi personnel. L'occasion était inespérée de provoquer sa chute. Dans le Tableau de la situation de Paris du 14 brumaire an IX (4 novembre 1800), il lança un premier avertissement pour montrer que l'opération gâtait l'opinion publique : « On fait circuler de toutes parts le bruit d'un changement dans la forme du gouvernement pour le rendre héréditaire. La source n'en est point connue : le but est d'élever des doutes sur la solidité de la constitution actuelle (…). Ce changement, sur la forme duquel on ne s'accorde pas, est le sujet de toutes les conversations dans les lieux publics comme dans les sociétés particulières. Les feuilles se répandent gratis pour propager ce bruit dans les départements comme dans la capitale. Tel a été le but de la distribution si multipliée du Parallèle » (9).
Talleyrand, Lebrun et Joséphine soutinrent l'action du ministre de la Police. Les amis de Sieyès firent connaître leur réprobation. Fouché demanda audience à Bonaparte et, calmement, lui montra qu'en pleine campagne d'attentats contre sa personne, parler de sa disparition était pour le moins maladroit, que de nombreux préfets lui avaient fait savoir que le Parallèle les mettait mal à l'aise et était « contraire à l'ordre public », que les militaires y étaient injustement insultés. En un mot, il accula le Premier consul à la seule décision qui s'imposait pour ne pas être lui-même éclaboussé : désavouer le Parallèle et se séparer de Lucien. Quelques jours plus tard, Lucien et Fouché se retrouvèrent dans le cabinet de Bonaparte. Celui-ci assista à une scène étonnante : les deux ministres s'insultèrent copieusement, Fouché donnant la liste des maîtresses de Lucien, Lucien accusant son collègue de détourner une partie de la recette des jeux (ce qui était exact). Finalement, le Premier consul entra dans la dispute en soutenant Fouché. Hors de lui, Lucien jeta son portefeuille sur la table et quitta les Tuileries. Il avait formellement démissionné. Il était en fait révoqué. Fouché reçut l'ordre de saisir le Parallèle (dont mille exemplaires seraient bientôt publiquement brûlés devant les Invalides, pour consoler les militaires). Le ministre de la Police en rajouta, stimulant une campagne de presse contre Lucien et écrivant aux préfets : « Je sais que (l'ouvrage) vous a été envoyé en très grande quantité, et que les auteurs de cette production ont prétendu vous en faire les distributeurs. Jugez-la comme elle mérite de l'être, comme le fruit d'une intrigue » (10). La crise eut des conséquences jusque dans le clan Bonaparte. Madame Mère prit fait et cause pour le plus jeune. Joseph, en tant qu'aîné, tenta une médiation. Élisa pleura beaucoup, tandis que Joséphine exultait (11). C'est Talleyrand qui dénoua le drame politique et familial. Sur sa proposition, le 7 novembre, Lucien fut nommé ambassadeur à Madrid et quitta Paris le lendemain.
Pour le Premier consul, l'affaire du Parallèle n'avait pas si mal tourné. L'opinion était prête à croire que Lucien était un maladroit et que son frère n'y était pour rien. Il en aurait de toute façon fallu bien plus pour entamer sa popularité. Le dénouement était intervenu en quelques jours. La crise avait été courte et serait vite oubliée, pour ne laisser dans les mémoires que le débat sur l'hérédité. Dans les allées du pouvoir, la « lecture » de cette folle semaine pouvait être différente, sans être défavorable à Bonaparte. Lucien éliminé, Carnot démissionnaire, Fouché prenait du poids dans le gouvernement, ce qui inquiétait désormais Talleyrand, Lebrun, Cambacérès, Roederer (qui désirait entrer au ministère), Chaptal (nouveau ministre de l'Intérieur) et les autres modérés. Pour eux, le ministre de la Police devait redevenir le « complice des jacobins », ce qui permettrait, le moment venu, de s'en débarrasser. Pour faire pièce à la puissance de Fouché (et le symbole qu'elle représentait), le Premier consul avait reconstitué, grâce au sacrifice de son frère, une cohésion dans son gouvernement. 

Notes

(1) G. Martineau, Lucien Bonaparte, Prince de Canino, p. 94.
(2) B. Narbonne, Joseph Bonaparte, Le roi philosophe, pp. 77-83.
(3) Roederer, Œuvres, t. III, p. 333.
(4) Roederer, Œuvres, t. III, p. 347. À cette époque, Louis était âgé de 22 ans. Il s'occupait peu de politique mais fréquentait beaucoup sa belle-soeur. En 1802, il fallait épouser Hortense de Beauharnais.
(5) Roederer, Œuvres, t. III, p. 332.
(6) Thibaudeau, Mémoires, t. I, p. 50.
(7) Bourrienne prétend avoir vu chez Lucien Bonaparte le texte du Parallèle annoté de la main même du Premier consul (Mémoires, t. II, p. 374).
(8) Roederer, Œuvres, t. III, p. 350.
(9) A. Aulard, Paris sous le Consulat, t. I, p. 778.
(10) Cité par L.Madelin, Fouché, t. I, p. 333.
(11) Voir F. Masson, Napoléon et sa famille, t. I, pp. 350 et suivantes.
Titre de revue :
Revue du Souvenir Napoléonien
Numéro de la revue :
431
Numéro de page :
3-6
Mois de publication :
oct.-nov.
Année de publication :
2000
Partager