JOMINI, Antoine Henri, baron de… (1779-1869), général et écrivain militaire suisse

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Celui dont on a dit qu'il était le devin de Napoléon, tant il avait compris sa manière de faire la guerre, est né à Payerne (Suisse), dans le canton de Vaud, le 6 mars 1779, dans une famille aisée (1). Son père, Benjamin, était syndic de la ville et député au Conseil helvétique. Dès l'âge de 12 ans, il est déjà attiré par le métier des armes. Mais la Révolution française l'empêche d'acheter une charge de cadet dans le régiment suisse de Watteville, alors au service de la France. Dans ces conditions, sa famille, contrariant sa vocation, l'envoie à Bâle, où il fait son apprentissage dans une banque. En 1796, il est agent de change à Paris.

Trois ans après, il revient en Suisse et s'engage dans l'armée : aide de camp du ministre helvétique de la guerre, il est nommé capitaine, puis commandant, chef du secrétariat de la guerre. Autodidacte et passionné par la stratégie militaire, il acquiert une maîtrise suffisante pour prophétiser, lors d'une discussion entre amis, à Berne, au début de l'année 1800, le déroulement de la 2e campagne d'Italie (le passage des Français par le Valais et la victoire de Marengo).

En 1801, Jomini est à nouveau à Paris, où il est employé dans la manufacture d'équipement militaire Delpont. En 1803, il commence la rédaction d'un Traité de Grande Tactique. Dans son esprit, la grande tactique était la branche de la guerre qui concernait les grands mouvements de troupe, comme ceux des corps et des armées, avant et pendant la bataille. Il demande un emploi à Murat, alors gouverneur militaire de Paris, sans succès.

Par contre, Ney ayant lu le Traité, emmène Jomini au camp de Boulogne, comme aide de camp volontaire. Celui-ci entre donc au service de la France et, pendant longtemps, sa carrière sera liée à celle du maréchal.

En 1804, il publie, en 2 volumes, son Traité des grandes opérations militaires, contenant l'histoire critique des campagnes de Frédéric II comparées à celles de l'Empereur Napoléon, avec un recueil des principes généraux de l'art de la guerre. Cet ouvrage reprend, sous une autre forme, le Traité de Grande Tactique précédent.
Attaché au maréchal Ney, commandant du 6e corps d'armée, Jomini participe à la campagne d'Ulm (1805) et conseille utilement le maréchal qui réussit, à Elchingen (14 octobre), contre l'avis de Murat, à couper la dernière voie de repli des Autrichiens. Mais, par la suite, le 6e corps ayant été détaché dans le Tyrol, Jomini n'est pas présent à Austerlitz.

En décembre 1805, à Schönbrunn, Napoléon se fait lire, par Maret, le Traité des grandes opérations de Jomini. Très intéressé, l'Empereur lui dit : « Que l'on dise que le siècle ne marche pas ! Voilà un jeune chef de bataillon, et un Suisse encore, qui nous apprend ce que jamais mes professeurs ne m'ont enseigné et ce que bien peu de généraux comprennent… Comment Fouché a-t-il laissé imprimer un tel livre ? Mais c'est apprendre tout mon système de guerre à mes ennemis ; il faut faire saisir ce livre et empêcher qu'il ne se propage ». Maret répond qu'il est trop tard pour saisir l'ouvrage et que, de toutes façons, la saisie, en excitant la curiosité et l'intérêt, causerait plus de mal que de bien. Napoléon paraît convaincu : « Au fait, dit-il, j'attache peut-être trop d'importance à cette publication ; les vieux généraux qui commandent contre moi ne lisent plus et ne profitent pas de ces leçons, et les jeunes qui les lisent ne commandent pas » (L. Poirier).

Napoléon nomme Jomini adjudant-commandant (colonel d'état-major) et premier aide de camp de Ney. De cette promotion, date l'animosité que Berthier, major-général de la Grande Armée, manifestera envers Jomini.

En 1806, pressentant l'inévitable conflit avec la Prusse, Jomini écrit ses Observations sur les possibilités d'une guerre avec la Prusse et sur les opérations qui auront vraisemblablement lieu, rédigées pour le maréchal Ney, et publie le 5e volume de son Traité des grandes opérations.

Cela étant, fin septembre 1806, Napoléon convoque Jomini à Mayence, pour lui demander des renseignements sur la Prusse et son armée. L'Empereur désirant le garder auprès de lui, Jomini lui répond : « Si votre Majesté le permet, je la rejoindrai dans quatre jours, à Bamberg. – Qui vous a dit que je vais à Bamberg ? – La carte de l'Allemagne, Sire. – La carte ? Il y a cent autres routes que celle de Bamberg sur cette carte. – La carte de l'Allemagne, Sire, et vos opérations d'Ulm et de Marengo. Pour faire au duc de Brunswick ce que vous avez fait à Mack et à Mélas, il faut aller sur Gera, et pour aller sur Gera, il faut passer par Bamberg. – C'est juste, soyez dans quatre jours à Bamberg ; mais n'en dites rien à qui que ce soit, pas même à Berthier : personne ne doit savoir que je veux aller de ma personne à Bamberg » (2).

La campagne de 1806 se déroule conformément aux prévisions de Jomini. Il est à Iéna, aux côtés de Ney et entre à Berlin, avec la Grande Armée.

En 1807, un malencontreux mémoire de Jomini, destiné à montrer à Napoléon « que le rétablissement de la Pologne sans le concours d'une des trois puissances qui l'avaient partagée était un rêve… et qu'en cas d'un succès inespéré, il forcerait la France à d'éternelles guerres pour soutenir cet édifice sans base », est lu défavorablement par l'Empereur, qui n'aimait pas que ses généraux se mêlent de sa politique.

À Eylau, Jomini est au cimetière, près de Napoléon, sous une grêle de boulets. Mais souffrant de rhumatismes, il demande et obtient un congé de quatre mois. Sur la proposition de Caulaincourt, l'Empereur le fait chevalier de la Légion d'honneur, en souvenir d'Eylau ; puis baron de l'Empire (lettres patentes du 27 juillet 1808) (3).
Ensuite, malgré Berthier, il est réintégré comme chef d'état-major du 6e corps (Ney).
En septembre 1808, le 6e corps est envoyé en Espagne, en Galice, où les désaccords entre Ney et Soult soulèvent de grandes difficultés. À cette époque, Ney se brouille avec Jomini. Celui-ci apprend qu'on l'accuse d'être le « souffleur » du maréchal et de décider à sa place, ce qui rend Ney furieux. Après Wagram (6 juillet 1809), Jomini est appelé à Vienne.

Napoléon l'affecte à l'état-major de Berthier (18 novembre 1809). Ses rapports avec le major-général ne sont pas bons. Excipant un certificat médical de Larrey, il demande un congé de six mois, et Berthier se hâte de le lui accorder.

Au cours de l'été 1810, Jomini reçoit des offres pressantes, émanant d'un colonel de l'ambassade russe à Paris, d'entrer au service du Tsar (depuis Tilsit, la France est en paix avec la Russie). On dit à Jomini : Napoléon ne reconnaît pas vos mérites et vous fait une situation médiocre ; le Tsar, lui, connaît votre valeur et il est prêt à vous recevoir et à vous combler. C'est un langage qui touche particulièrement Jomini ; il considère volontiers que les Français sont ingrats avec lui et, depuis longtemps, c'est une idée fixe qui le poursuit.

Jomini hésite… Finalement, il adresse une lettre de démission à Berthier, le 28 octobre 1810, et attend les passeports qui lui permettront de partir en Russie. Mais le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Berne lui remet l'ordre de se rendre immédiatement à Paris et de se présenter au ministre Clarke dans les 24 heures. Clarke le reçoit, le dissuade de maintenir sa démission, lui dit que Napoléon connaît sa situation et lui remet le brevet de général de brigade signé par l'Empereur (7 décembre 1810). Jomini est tout de même satisfait.

Une miniature de Migneret le représente, en uniforme de général, l'oeil clair, la lèvre souriante, le nez moqueur (il a 32 ans).

Napoléon le charge de la section historique de l'état-major général de la Grande Armée, sous Berthier (29 janvier 1812) et lui demande de faire le récit de ses campagnes depuis 1796. Mais, dans cette tâche, Jomini se heurte encore à Berthier, qui avait lui-même entrepris cette étude et qui, pour cette raison, ne facilite pas ses recherches d'archives.

Lors de la campagne de Russie, Jomini est nommé gouverneur de Vilna (11 août 1812). On peut voir, dans cette ville, la demeure qu'il habitait avec le ministre Maret (Répertoire mondial des souvenir napoléoniens, p. 630). Dans l'exercice de ses fonctions, Jomini se heurte au général Hogendorp (voir RSN n° 423), gouverneur général de la Lituanie. Entre ces deux fortes personnalités, des remarques désagréables sont échangées. Hogendorp : « Je n'ai jamais vu un amour-propre si désordonné et si aveugle » ; Jomini : « Je n'ai jamais subi un caporalisme si hautain… ».

Ensuite, il est nommé gouverneur de Smolensk. Au cours de la retraite, Napoléon le reçoit à Bohr (23 novembre 1812 ; voir Itinéraire p. 396). L'Empereur accepte de modifier son itinéraire et d'emprunter celui proposé par Jomini, qui fait gagner une dizaine de lieues. En outre, Jomini signale un gué qui favorisera le passage de la Bérésina par l'armée. Malade (bronchite ou pleurésie), Jomini termine la retraite mal en point. À Stettin, il reçoit l'ordre de rentrer à Paris.

En 1813, Napoléon le nomme chef d'état-major du 3e corps, sous Ney (4 mai). Dans cette fonction, il contribue à la victoire de Bautzen (21 mai 1813). Ney le propose pour le grade de général de division. Mais Berthier, toujours vindicatif, le raye des promotions et le met aux arrêts pour avoir négligé d'envoyer les états de situation de quinzaine.

Ecoeuré, Jomini, qui a bonne conscience puisqu'il se dit qu'il n'est pas Français, profite d'un armistice, quitte l'armée française, passe dans les lignes ennemies, croise Langeron et entre au service du tsar Alexandre Ier (14 août 1813), dont il devient le conseiller militaire. Alea jacta est…

La veille, il avait dit à un confident : « Demain, j'aurai abandonné les drapeaux ingrats où je n'ai trouvé qu'humiliation et qui ne sont pas ceux de ma patrie ».
Or, le lendemain, Ney, qui était intervenu en cachette auprès de l'Empereur en faveur de son « Suisse entêté », recevait, de Dresde, la nomination de Jomini au grade de général de division… Fâcheux contretemps !

À Prague, Jomini rencontre le Tsar qui l'informe qu'il ne sera pas le seul conseiller dans l'armée de coalition : le général Moreau l'a précédé de quelques heures.
« Moreau ! Mais Sire, ma situation n'a rien de commun avec celle du général Moreau. Je ne suis pas Français ! Sans cela, je ne serais pas ici » (4).

Dans l'armée française, le départ de Jomini fait sensation, on parle de désertion, de trahison. Bientôt, la rumeur court que Jomini avait fourni aux Alliés le plan de campagne de Napoléon. Jomini s'en défend et, à Sainte-Hélène, Napoléon lui donnera raison. Il a dit à Montholon : « C'est à tort qu'on attribue au général Jomini d'avoir porté aux alliés le secret des opérations de la campagne… Cet officier ne connaissait pas le plan de l'Empereur… Et, l'eût-il connu, l'Empereur ne l'accuserait pas du crime qu'on lui impute. Il n'a pas trahi ses drapeaux comme Pichegru, Moreau… Il avait à se plaindre d'une grande injustice ; il a été aveuglé par un sentiment honorable. Il n'était pas Français ; l'amour de sa patrie ne l'a pas retenu ».

Nommé lieutenant général russe et aide de camp du tsar Alexandre Ier, Jomini conseille les Alliés lors de leurs campagnes de fin 1813, 1814 et 1815. Cependant, il s'abstient de participer aux opérations contre la France et se retire à Zurich.
En 1815, il entre à Paris avec le Tsar et frôle la radiation du cadre des généraux russes pour la chaleur de son intervention en faveur du maréchal Ney (5).

Il participe aux congrès de Vienne (1814-1815), d'Aix-la-Chapelle (1818) et de Vérone (1822). Sa situation n'est pas simple : il est suspect aux Russes pour les services rendus à la France avant 1813, aux Français pour les services rendus ensuite à la Russie. Et, dans l'entourage du tsar, il se heurte aux officiers d'état-major (comme avec Berthier).

En Russie, Jomini poursuit sa carrière : précepteur militaire du grand-duc Nicolas (1822) ; aide de camp du tsar Nicolas Ier (1823) ; créateur de l'Académie militaire de Saint-Pétersbourg ; général en chef (1826) ; campagne contre la Turquie et siège de Varna avec Nicolas Ier (1828) ; chargé de l'instruction du grand-duc héritier, le futur Alexandre II (1837) ; conseiller de Nicolas Ier lors de la campagne de Crimée (1854-1855).

On a son portrait en vieux général russe, aux traits durcis par le temps (collection Viollet).

Ensuite, il se retire en France, à Passy, 129, rue de la Tour (aujourd'hui Paris, 16e), conseille Napoléon III pour la campagne d'Italie (1859) et meurt, le 22 mars 1869, dans cette maison, à quatre-vingt-dix ans. Il est inhumé à Paris, dans le cimetière du Nord, dit de Montmartre, 11e division (Répertoire mondial…, p. 286). À Payerne (Suisse), place de l'Hôtel de Ville, son buste sur un socle de pierre, rappelle son souvenir (Répertoire mondial…, p. 538).

Jomini avait épousé, en 1812, une jolie Française, Mlle Roselle, de Fontenay-sous-Bois (aujourd'hui Val-de-Marne). L'un de ses fils fit carrière dans l'armée russe ; l'autre, Alexandre (1814-1888), dans la diplomatie russe ; d'où des petits-enfants russes ; deux de ses filles, Alexandrine et Valérie, se marièrent à Paris, Valérie avec Alfred de Courville, d'où des descendants français : Maurice, puis Xavier de Courville, son arrière-petit-fils, auteur du livre : Jomini ou le devin de Napoléon (Paris, Plon, 1935 ; rééd. Centre d'Histoire militaire de Lausanne, 1981).

Ses écrits : outre son remarquable Traité des grandes opérations militaires (refonte en 8 volumes, 1811-1816), il faut signaler : Les principes de la stratégie (1813) ; L'histoire critique et militaire des guerres de la Révolution, 1792-1803 (15 vol. 1820-1824) ; La vie politique et militaire de Napoléon (14 vol. 1827, qui obtint un grand succès) ; Précis de l'art de la guerre (2 vol., Paris, 1838).

Peu après la mort de Jomini, Sainte-Beuve fit paraître un petit livre : Le général Jomini, Étude (Paris, Michel Lévy, 1869).

« L'influence de Jomini sur la pensée militaire fut profonde et se poursuivit longtemps après sa mort ; pour beaucoup de militaires, Jomini fut l'interprète des secrets du génie de Napoléon. Si Napoléon est le dieu de la guerre, écrit Antoine Grouard, Jomini est son prophète ». Pour faire de la guerre une science, Jomini s'efforça d'en fixer les principes, des principes aussi immuables que ceux de la physique. Pour lui, la recette de la victoire consiste à « mettre en action au point décisif et au moment opportun plus de forces que l'ennemi ». Comme beaucoup de théoriciens de la guerre, il eut tendance à voir l'application d'un principe là où parfois il n'y avait qu'intuition, chance ou accident » (Lee Kennett).

Enfin, il est intéressant de comparer les idées de Jomini avec celles professées par le Prussien Carl von Clausewitz, dans son ouvrage Vom Kriege / De la guerre (réédité à Paris en 1955, traduction Denise Naville, par les Éditions de Minuit, préface C. Rougeron, introduction P. Naville) (6).

Frappé par les phénomènes de la levée en masse et de la guerre idéologique menée par la Révolution française, Clausewitz en conclut « que la guerre n'est que la continuation de la politique par d'autres moyens ».

Or, la pensée de Jomini n'est pas aussi systématique. « Clausewitz, ironise-t-il, se montre par trop sceptique en fait de science militaire… ». En réalité, « la grande politique demeure en dehors de la pensée de Jomini. Il avait observé de près, sur le terrain, la marche de Napoléon et celui-ci était le contraire d'un théoricien parce qu'il était la théorie incarnée. Jomini considère donc qu'il est inutile de tenter une “philosophie” de la guerre, mais qu'il suffit d'en expliquer l'art d'après les meilleurs maîtres… Jomini s'en tient aux exemples et aux règles, là où Clausewitz va jusqu'à l'essence… en liant l'acte de guerre au domaine de la politique » (Pierre Naville).

Deux idées expliquent ces différences de conception. D'une part, Jomini ne veut pas aborder le domaine de la politique qui, pour lui, est « la chasse gardée de Napoléon » (on se rappellera, à cet égard, sa malencontreuse étude sur la résurrection de la Pologne) ; d'autre part, Clausewitz avait vécu la honte d'un jeune officier emporté dans la déroute d'Iéna et l'effondrement de la Prusse, ce qui l'amenait à aborder le domaine de la politique, alors que Jomini, lui, n'avait pas traversé une pareille crise intellectuelle (L. Poirier). Ces raisons expliquent le fait que le phénomène de la guerre ait été apprécié stricto sensu par Jomini (7).
 
 
Auteur : ALLÉGRET Marc
Revue : Revue du Souvenir Napoléonien
Numéro : 434
Mois : avril-mai
Année : 2001
Pages : 51-53

Notes

(1) Payerne (canton de Vaud) se trouve à 50 km au S.-O. de Berne. La maison natale de Jomini est située 48, Grande Rue (Répertoire mondial des souvenirs napoléoniens, p. 537).
(2) À Sainte-Hélène, Napoléon se rappellera cette conversation concernant « le rendez-vous de Bamberg ».
(3) Voir confirmation : Almanach de l'Empire, 1810, p. 259.
(4) Quelques jours après, lors de la bataille de Dresde (27 août 1813), Moreau a les deux jambes emportées par un boulet et meurt de ses blessures.
(5) Voir confirmation in Éric Perrin, Le maréchal Ney (Perrin 1993, p. 324).
(6) Vom Krieg, l'ouvrage de Carl von Clausewitz (1780-1831) a été publié après sa mort par sa veuve Marie von Clausewitz (3 vol. 1832 à 1834). Sur l'auteur, voir la notice J. Tulard (Dictionnaire Napoléon, p. 426).
(7) Sources : Xavier de Courville, Jomini ou le devin de Napoléon, Centre d'Histoire de Lausanne, 1981, réédition (Paris, Plon, 1935, préface J. Bainville) ; Antoine de Jomini, Les guerres de la Révolution, 1792-1797, de Jemmapes à la campagne d'Italie, Hachette Littératures, 1998, choix des textes et présentation par B. Colson, postface L. Poirier ; Dictionnaire Napoléon, notice Jomini, par Lee Kennett, p. 973 ; rubrique « Stratégie napoléonienne », par J. Garnier, p. 1596 ; rubrique « Tactique napoléonienne », par J. Garnier, p. 1615 ; G. Six, Dictionnaire des généraux et amiraux de la Révolution et de l'Empire, t. 1, p. 603, no-tice Jomini ; Napoléon, éd. Rencontre, 1969, t. 10, p. 178, notice Jomini.

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