MARESCALCHI, Ferdinando ; MELZI D’ERIL, Francesco, hommes politiques italiens

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Marescalchi, Ferdinando (1754-1816), comte (1809), homme politique italien.
Né à Bologne, qui se situait alors dans les États de l'Église, le 26 février 1754, dans une famille noble, il fait son droit et devient membre héréditaire du Sénat qui gouverne cette ville.
En juin 1796, il se rallie aux Français et fait la connaissance du général Bonaparte, qui lui témoigne beaucoup d'estime et de confiance.
Comme nous le verrons ci-dessous, Marescalchi jouera un rôle important dans le cadre de la République cisalpine (1797-1805), puis du Royaume d'Italie (1805-1814).

Melzi d'Eril, Francesco (1753-1816), duc de Lodi (1807), homme politique italien, vice-président de la République italienne, chancelier garde des sceaux du Royaume d'Italie..
Né à Milan, le 6 octobre 1753, dans une famille patricienne, d'un père milanais et d'une mère noble espagnole, Teresa d'Eril. Après avoir voyagé en France, en Angleterre et en Espagne, il revient à Milan, où il est membre de la municipalité.
En 1796, lorsque la route de Milan est ouverte devant Bonaparte, Melzi accepte de diriger la délégation chargée de remettre au vainqueur les clés et les voeux de la ville de Milan. La rencontre a lieu le 11 mai 1796, à Lodi, Corso Roma 102, à l'ancien palais Ghisi (Répertoire mondial des souvenirs napoléoniens, p. 552). Dès ce moment, Bonaparte apprécie Melzi et ne cessera de le considérer comme l'un des hommes les plus distingués de l'Italie.
Comme Marescalchi, Melzi d'Eril jouera un rôle important dans le cadre de la République cisalpine, puis du Royaume d'Italie.

Sous la République cisalpine

Au cours de ses campagnes victorieuses en Italie, Bonaparte avait formé le projet de créer une république-soeur (ou république-fille selon les Italiens), la République cisalpine, dont la constitution serait calquée sur celle de la France (celle de l'an III, autrement dit le Directoire). Le 29 juin 1797, s'adressant aux Lombards, il leur dit : « … C'est à la République cisalpine à montrer au monde par sa sagesse, par son énergie, par la bonne organisation de ses armées, que l'Italie moderne n'a pas dégénéré et qu'elle est encore digne de la liberté ».
Le 9 juillet 1797, la République cisalpine est créée, elle a Milan pour capitale et englobe la Lombardie au nord du Pô et l'ancienne République Cispadane au sud du fleuve (Modène, Ferrare, Bologne et la Romagne) (1).
Dans ce contexte politique, Marescalchi devient ambassadeur de ladite République à Venise, puis plénipotentiaire au Congrès de Rastadt (9 décembre 1797-23 avril 1799).
Melzi d'Eril, membre d'un conseil de la République est, lui aussi, délégué au congrès de Rastadt, il le quitte au bout de six mois.
Mais entre mai 1799 et juin 1800 (période dite des « treize mois ») les armées françaises perdent l'Italie, la Cisalpine est effacée, les « patriotes italiens » sont emprisonnés ou déportés. Marescalchi trouve refuge en France, à Chambéry, Melzi d'Eril en Espagne.
Après Marengo, le Premier consul rétablit la Cisalpine ; Melzi et Marescalchi reviennent à Milan. En juillet 1800, Marescalchi est nommé représentant de la Cisalpine à Paris. D'autre part, à la demande de Bonaparte, Roederer établit, pour la Cisalpine, un projet de constitution inspiré par la constitution française de l'an VIII (Consulat).

Pour faire adopter cette constitution, le Premier consul convoque à Lyon une consulte extraordinaire composée de 440 personnalités italiennes, civiles et religieuses (11-26 janvier 1802). Elle se réunit dans l'ancienne chapelle du collège jésuite de la Trinité (aujourd'hui chapelle du Lycée Ampère, rue de la Bourse à Lyon). Tout d'abord, une commission propose d'élire, comme président, Melzi, puis Aldini, mais l'un et l'autre se récusent successivement. Talleyrand intervient alors et suggère aux Italiens d'élire le général Bonaparte, compte tenu de la présence des troupes françaises en Italie et des réticences des autres États à reconnaître la Cisalpine. C'est ainsi que Bonaparte est élu, comme président, par les Italiens. Le 26 janvier 1802 (2), dans son discours d'acceptation prononcé en italien (3), il change le nom de la République cisalpine en République Italienne, ce qui déchaîne un tonnerre d'applaudissements, et choisit Melzi d'Eril pour remplir la fonction de vice-président résidant à Milan.
Melzi est reçu triomphalement à Milan (7 février 1802). Mais il se heurte à deux difficultés : d'une part, s'accommoder de la présence des troupes françaises, d'autre part, procéder à de vastes réformes. Sur le premier point, il obtient satisfaction : le 30 mars 1803, les troupes françaises évacuent Milan et elles sont remplacées par des régiments italiens.

De son côté, Marescalchi, après avoir joué un rôle actif à la Consulte de Lyon, est nommé ministre des Relations extérieures de la République italienne, avec résidence à Paris (1802-1805). En cette qualité, Marescalchi (assisté officieusement par Bernier, évêque d'Orléans) négocie le concordat italien avec le cardinal-légat Caprara, l'un et l'autre sont impressionnés par la personnalité de Bonaparte. Après de nombreux projets et contre-projets, le concordat italien est signé à Paris, le 9 septembre 1803 (Bulletin des Lois de la République italienne, 26 janvier 1804).

Sous le Royaume d’Italie

En France, le 18 mai 1804, le Premier consul devient « Empereur des Français ». Et, le 2 décembre, a lieu à Notre-Dame de Paris, le sacre et le couronnement de Napoléon et de Joséphine. Melzi d'Eril et Marescalchi y assistaient, avec la délégation italienne (4).
De ce fait, le problème de la transformation de la République italienne en royaume se trouvait posé.
Le 30 décembre 1804, l'Empereur reçoit la délégation italienne et l'informe qu'il envisage de céder ses droits sur l'Italie à un prince de sa famille. Or, ses frères, Joseph, puis Louis, refusent d'accéder au trône d'Italie (conscients du rôle qu'ils pourraient jouer en cas de mort de Napoléon, ils ne voulaient pas abandonner leurs droits sur le trône de France).
Dans ces conditions, Napoléon annonce, le 7 février 1805, à un conseil extraordinaire franco-italien qu'il sera lui-même Roi d'Italie. Le 17 mars, la délégation italienne, dirigée par Melzi, est solennellement reçue aux Tuileries et offre le trône d'Italie à Napoléon, qui l'accepte. Le 26 mai 1805, il est couronné roi d'Italie au Dôme de Milan, par le cardinal Caprara, cardinal-archevêque de la ville et légat de Sa Sainteté, au cours d'une cérémonie aussi brillante qu'à Notre-Dame de Paris. Napoléon place sur sa tête la couronne de fer des Rois lombards et dit d'une voix forte : « Iddio me l'ha data, guai a chi la toccherà » (Dieu me l'a donnée, gare à qui la touchera), sous les applaudissements de l'assistance.

Le 7 juin 1805 (Napoléon est toujours à Milan), le prince Eugène de Beauharnais (1781-1824) est proclamé vice-roi d'Italie (5). Eugène accueille avec effroi sa nomination. En réalité, il sera étroitement dirigé par Napoléon. Celui-ci correspondait personnellement et confidentiellement avec lui, au rythme moyen d'une quinzaine de lettres par mois de part et d'autre. Dès le début de cette correspondance Napoléon lui écrit : « Les Italiens savent qu'on n'aime que ce qu'on estime. Cultivez leur langue… ». Effectivement, Eugène parlait l'italien. Peu après, il relate à Napoléon qu'il a reçu le Corps législatif et a répondu au président en italien… (F. de Bernardy, Eugène de Beauharnais, Perrin, 1973, pp. 122 et 126) (6) (7).
Sur un plan général, les réformes réalisées aboutissent à faire du royaume d'Italie un État moderne sous tous ses aspects, notamment avec un programme de grands travaux initiés par Napoléon et exécutés par Eugène et les Italiens.

Comme Cambacérès en France, Melzi d'Eril est couvert d'honneurs et de dotations : chancelier garde des sceaux de la couronne, c'est-à-dire le premier des grands officiers de la couronne, conseiller d'État, président du collège électoral des propriétaires, président de la censure (20 décembre 1807), grand-aigle de la Légion d'honneur (la distinction la plus élevée), grand dignitaire de l'ordre de la Couronne de fer, premier anobli du royaume comme duc de Lodi (20 décembre 1807), avec 200 000 lires de rente, président du conseil du sceau des titres de noblesse du Royaume (1809-1814), sénateur et chargé de l'intérim pendant les absences du vice-roi (1809-1814). Il préside alors le conseil privé et le conseil des ministres et doit faire rapport sur les affaires courantes. Mais Melzi souffrait de n'être consulté que de loin en loin. En outre, précurseur du Risorgimento, il aurait voulu que le royaume d'Italie devienne le levier de l'unité politique de l'Italie, ce qui ne se réalisait pas (8).
 
En ce qui concerne le gouvernement, le ministère du Royaume d'Italie comportait 8 ministres : Secrétaire d'État (Antonio Aldini, comte, 1765-1826), Intérieur, Justice, Culte, Relations extérieures (F. Marescalchi), Guerre et Marine, Trésor public, Finances (Giuseppe Prina, comte, 1766-1814, il avait toute la confiance de Napoléon ; voir Almanach impérial 1810, p. 60). Tous ces ministres étaient Italiens (9), mais deux d'entre eux résidaient à Paris : le secrétaire d'État (Aldini) et le ministre des Relations extérieures (F. Marescalchi, voir Almanach impérial précité, p. 70). Le Secrétaire d'État contresignait les décrets italiens de Napoléon (avec la formule : « Per l'Imperatore e Re, Il Ministro Segretario di Stato, A. Aldini ») et il était l'intermédiaire entre Napoléon et les autres ministres italiens : il jouait donc le même rôle que celui rempli en France par Maret. Le puissant génie d'organisation de Napoléon recherchait l'universalisme. Comme pour Maret, Sa Majesté l'Empereur et Roi accordait de nombreuses séances de travail au Ministre-secrétaire d'État Aldini.
 
L'ordre de la Couronne de fer, inspiré de la Légion d'honneur, est créé le 5 juin 1805. Napoléon en est le gand-maître, Marescalchi le chancelier et Aldini le trésorier (voir Almanach impérial 1810, p. 163). Près du vice-Roi, installé au Palais Royal, à Milan (voir Répertoire mondial…, p. 481), la cour est organisée sur le modèle parisien. Par ailleurs, un Grand Orient d'Italie est créé le 20 juin 1805 ; Eugène en est le grand-maître, Marescalchi le grand conservateur. Dans le royaume, au-dessus d'un certain niveau de responsabilité, l'adhésion à la Maçonnerie était quasiment obligatoire. D'autre part, une administration moderne est formée, avec des agents italiens jeunes (moyenne d'âge inférieure à 40 ans en 1810), intègres et travaillant rapidement.

Enfin, le Royaume met sur pied une armée italienne avec une garde royale (plus de 70 000 hommes en 1812) qui participe à la campagne de Russie (un contingent de 45 000 hommes intégré dans le 4e corps de la Grande Armée commandé par le prince Eugène) (10). Le drapeau du Royaume était celui adopté en 1797 : vert, blanc, rouge (ce sont toujours les trois couleurs du drapeau italien).
Mais revenons à Marescalchi. Comme il a été dit, ce ministre du Royaume d'Italie réside à Paris, dans une demeure de prestige, « rue de l'Union » (Almanach impérial 1810, p. 70), à l'emplacement actuel des nos 52 à 60, avenue des Champs-Élysées, à l'angle de la rue La Boétie (8e). Sa marge d'autonomie dans les affaires extérieures du Royaume était, pour le moins, très limitée (on peut cependant observer qu'il a signé, le 20 juin 1808, avec Crétet, le traité de commerce franco-italien). En revanche, Marescalchi recevait princièrement et, à partir de 1804, ses réceptions fastueuses firent date dans les chroniques parisiennes. En effet, il lance les bals masqués ou costumés.
L'Empereur se rend au premier bal de Marescalchi. Pour ne pas être reconnu, il revêt un domino noir mais refuse de changer de chaussures : il est reconnu à son arrivée. De plus, comme il marche les mains derrière le dos, selon son habitude, il est reconnu une deuxième, puis une troisième fois. Le soir même, il raconte sa mésaventure à ses convives (Berthier, Mortier et Duroc), avec beaucoup d'humour (J.-P. Tarin).
Pour le Mardi gras de 1809, c'est le quadrille des Échecs. Les pions y sont représentés par seize jolies femmes (les jeunes aristocrates de l'Empire) de même taille, habillées huit en bleu, huit en rouge. Mmes de Bassano et de Barral sont les deux reines. Napoléon se promène une heure dans les salons…

La fin de leur vie

En 1814, Marescalchi réussit à surnager en devenant administrateur de Parme, pour le compte de Marie-Louise. Il finit comme ministre plénipotentiaire de l'Empereur d'Autriche à Modène, où il meurt le 22 juin 1816. Son fils, le baron Charles Alphonse Marcel Marescalchi, avait été chambellan du vice-Roi d'Italie.
En ce qui concerne Melzi, on rappellera qu'après l'abdication de Napoléon, le 6 avril 1814, le Sénat du Royaume d'Italie refuse de se prononcer en faveur de prince Eugène (17 avril). La population de Milan s'étant soulevée, Eugène renonce : il quitte l'Italie avec son épouse Auguste-Amélie de Bavière (1788-1851) et ils prennent la route de Munich (27 avril 1814). De son côté, Melzi remet les sceaux du Royaume à la régence provisoire (11).
Sous l'occupation autrichienne, Melzi d'Eril se tient à l'écart, l'Autriche lui laisse son titre de duc de Lodi et il meurt, à Milan, le 16 janvier 1816. Il est inhumé dans la belle villa Melzi, à Bellagio, en bordure du lac de Côme (Répertoire mondial…, p. 486). Passionné par les lettres, il laissait une magnifique bibliothèque, riche surtout d'écrits du XVe siècle.
 
Conclusion
Au-delà des personnes, nous rappellerons la remarquable conclusion d'Alain Pillepich sur cet épisode napoléonien : « … il n'est que juste de reconnaître les bénéfices tirés par l'Italie du passage d'un conquérant qui ne lui était pas tout à fait étranger et qui était aussi un bâtisseur. L'armature que Napoléon lui a donnée a largement tenu et a permis une évolution qu'il n'aurait sans doute pas reniée » (12).
 
 
Auteur : Allégret, Marc
Revue : Revue du Souvenir Napoléonnien, n° 455-456
Date : nov. 2004 – janvier 2005

Notes

(1) Voir la toile réalisée par Louis Lafitte : L'Établissement de la République cisalpine à Milan, le 9 juillet 1797, (huile sur toile, 334 x 252 cm. Ile d'Aix, Musée napoléonien ; L'Histoire de Napoléon par la peinture, Belfond, 1991, p. 29 ; Revue du Souvenir Napoléonien, n° 439, p. 63).
(2) Voir la toile de Nicolas-André Monsiau (1754-1837), La consulta de la République cisalpine, réunie en comices à Lyon, décerne la présidence au Premier consul Bonaparte, 26 janvier 1802, huile sur toile, 319 x 483 cm, Musée national du château de Versailles (n° invent. MV 1500) ; commandée par Napoléon en 1806 (pour la galerie de Diane, aux Tuileries), exposée au Salon de 1808 (L'Histoire de Napoléon par la peinture, p. 56 ; Napoléon, éd. Rencontre, 1969, t. 9, p. 54). Marescalchi est à la droite du Premier consul, derrière Talleyrand ; Melzi, debout devant la tribune, annonce l'élection de Bonaparte.
(3) Napoléon parlait l'italien assez bien. En effet, il était arrivé en France, à l'âge de 9 ans, italophone et gallophobe. On commença par lui apprendre le français, qu'il devait toujours parler avec un accent en confondant certains mots, mais qu'il finit par écrire superbement, sous réserve de faiblesses d'orthographe bien connues (Alain Pillepich, Napoléon et les Italiens, pp. 24-26).
(4) Marescalchi figure dans le tableau du Sacre de David, à gauche de l'autel, avec les ambassadeurs d'Espagne, des États-Unis, de la Porte et d'Autriche (voir L'Histoire de Napoléon par la peinture, p. 74, n° 37 ; Sylvain Laveissière, Le sacre de Napoléon par David (Louvre, p. 142, n° 151).
(5) Dans cette perspective, Eugène de Beauharnais avait été fait prince et archichancelier d'État, avec le titre d'altesse, dès le 1er février 1805.
(6) Plus tard, le vice-Roi ordonnera d'enseigner dans les écoles, collèges et lycées du Royaume uniquement en italien (plus exactement en toscan, langue officielle de l'État) et de proscrire les dialectes locaux (cf. Dictionnaire Napoléon, p. 948 in fine). Aujourd'hui, on admet que l'italien (langue officielle de l'État) dérive du toscan littéraire. Mais il existe de nombreux dialectes.
(7) Sur les Beauharnais, voir les notices Bruno Foucart : Revue du Souvenir Napoléonien, n° 257, p. 39 et 258, p. 43.
(8) Cependant, il faut rappeler qu'après Austerlitz, l'Autriche, par le traité de Presbourg, avait reconnu le royaume d'Italie et lui avait cédé la Vénétie. Mais, ensuite, l'Italie restera divisée entre les 15 départements français, le royaume d'Italie et le royaume de Naples.
(9) Sauf à noter que le général Auguste Caffarelli, aide de camp de l'Empereur, mais d'origine italienne, a été ministre de la Guerre du Royaume d'Italie (1806-1810).
(10) Voir « La garde royale italienne », par Piero Crociani et Massimo Fiorentino (Tradition magazine, n° 148, septembre 1999, p. 5).
(11) Sur ces événements en Italie, voir Alain Pillepich, Napoléon et les Italiens, p. 180 à 188 : Thierry Lentz, Nouvelle histoire du Premier Empire, II. L'effondrement du système napoléonien (1810-1814), Fayard, 2004, pp. 549-550.
(12) Autres sources. Michaud, Biographie universelle, t. 26, p. 522 (Marescalchi) ; t. 27, p. 596 (Melzi d'Eril) ; Dictionnaire Napoléon : p. 1137,  » Marescalchi « , par Jean-Marcel Champion ; p. 1161,  » Melzi d'Eril « , par Alain Pillepich ; p. 706,  » Eugène de Beauharnais « , par A. Pillepich ; p. 942, rubrique  » Italie « , par Jacques Godechot ; p. 949, rubrique  » Royaume d'Italie « , par A. Pillepich ; Napoléon, édition Rencontre, 1969, t. 9,  » Le malaise de l'Italie « , par Maurice Vassard, p. 54 ; A. Pillepich, Napoléon et les Italiens, Nouveau Monde Éditions/Fondation Napoléon, 2003 ; Jean-Pierre Tarin, Les notabilités du Premier Empire, leurs résidences en Ile-de-France, C. Terana, éditeur, 2002, p. 589, Marescalchi.

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