SOULT, Jean de Dieu, duc de Dalmatie (1769-1851), maréchal de France

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SOULT, Jean de Dieu, duc de Dalmatie (1769-1851), maréchal de France
Portrait de Jean de Dieu Soult,
gravure d'Edme Bovinet d'après Vautier
© Fondation Napoléon

Peu de caractères plus difficiles à cerner  que celui du maréchal Soult. Le jugement de ses contemporains à son égard n’est pas toujours tendre. Ainsi le maréchal Marmont : « J’avais, sur le caractère du maréchal Soult, la conviction commune et conforme à sa réputation; ainsi j’avais peu de confiance dans sa loyauté. Junot, avec lequel j’ai toujours été très lié depuis ma première jeunesse, et qui avait un véritable et profond attachement pour moi, m’avait dit, au moment où nous nous séparions en Castille : « Tu vas avoir de fréquents rapports avec Soult. Vos points de contact seront multipliés. Défie-toi de lui, agis avec prudence ; prends tes précautions ; car, je t’en donne l’assurance, s’il peut, à quelque prix que ce soit, appeler sur toi de grands malheurs, il n’y manquera pas! C’est parce que j’ai eu l’occasion de le bien connaître que je t’en avertis. » Le général Thiébault : « Le lieutenant-général comte Delaborde, revenant d’Oporto, me disait à Burgos (1809) en parlant du maréchal Soult et en propres termes : « Ce bougre-là est de la race des corbeaux, il craint la poudre. »  Le général de division Girard, tué à Waterloo, me raconta qu’en Andalousie, le maréchal ayant été pressé par lui de se porter à l’angle d’un mur pour voir une des manoeuvres de l’ennemi, il s’y rendit « à quatre pattes. » Le général Lamarque : « En traversant le premier salon de M. le maréchal Soult, j’ai revu ce beau tableau de l’Ascension de la Vierge, chef-d’oeuvre que Gros place, dit-on, au-dessus de tous les Raphaël, et je me suis rappelé une histoire que l’on m’a racontée et que je raconte à mon tour. On dit qu’un amateur, admirant ce tableau, osa demander au maréchal ce qu’il l’avait payé. « Il ne me coûte que deux cordeliers. — Comment? — Oui, deux cordeliers. » Et l’Excellence raconta à l’amateur que deux moines se trouvant compromis dans une conspiration allaient être pendus, quand la communauté offrit de les racheter par ce beau tableau. Le maréchal se laissa attendrir, il accepta le tableau et les deux cordeliers ne furent pas pendus. »
Pourtant, ses aides de camp Saint-Chamand et Brun de Villeret restent toujours élogieux, le maréchal Mortier lui a conservé son amitié et Napoléon, à Sainte-Hélène, ne l’a pas condamné comme il l’a fait pour d’autres.

Sa biographie même est pleine de ces contradictions. Il est né à Saint-Amans-La Bastide (Tarn). Son acte de baptême porte : « Jean de Dieu Soult, du présent lieu, fils du sieur Jean Soult, notaire royal, et de demoiselle Brigitte de Grenier, mariés, a été baptisé dans notre église le 29 mars 1769, étant né le même jour. » Jean de Dieu (et non Nicolas Jean de Dieu, comme repris par erreur dans toutes les biographies) est le premier enfant d’une famille de cinq. La condition de la famille est plutôt modeste, même si le revenu de quelques terres complète celui de la charge, ce qui n’empêche pas l’enfant de recevoir une bonne éducation de son oncle paternel, vicaire forain. Dès quatorze ans, Jean de Dieu en sait assez pour se rendre utile au notariat de son père mais, déjà, il se sent un penchant déterminé pour la carrière des armes. Le notaire Jean Soult étant mort, sa femme doit continuer, seule, avec le secours d’un clerc, à diriger l’étude. Il devient indispensable de former professionnellement les enfants. Le fils aîné est donc envoyé en apprentissage chez un notaire : une certaine incompatibilité d’humeur entre le maître et l’élève fait revenir ce dernier plus tôt que prévu à la maison familiale. Nouvelle tentative de la part de la mère, nouvelle fugue, nouveau retour. Mais, cette fois, il trouve la maison occupée par des garnisaires venus percevoir la taille, que Brigitte Soult est bien incapable de payer. La nécessité s’alliant au rêve d’enfant, Jean de Dieu descend au village, entraîne avec lui un camarade et se rend au château de Larembergue où il sait trouver un capitaine du régiment de Royal-infanterie chargé de pourvoir au recrutement par des enrôlés volontaires. Jean de Dieu signe, le camarade fait une croix, et chacun reçoit dix écus. Il s’empresse de regagner Saint-Amans afin de remettre l’intégralité de la somme à sa mère qui peut ainsi se dégager de la saisie de ses meubles et renvoyer les garnisaires. Nous sommes en février 1785.
Les deux enrôlés sont incorporés dans le régiment qui se trouve alors à Saint-Jean d’Angely, où ils passent deux ans. Jean de Dieu y est fait caporal, mais il se rend vite compte que, n’étant pas noble, il ne pourra jamais être officier. Il rentre donc à Saint-Amans en 1787 et décide de s’établir comme boulanger, mais, devant l’opposition de tout son entourage, il retourne à l’armée. Il devient sergent en 1791, puis sous-lieutenant en 1792. Il se fait déjà remarquer pour son sang-froid et sa bravoure au combat d’Uberfelsheim (29 mars 1793). C’est là que naît son habitude — pas toujours sans conséquences — d’écrire des manifestes enflammés dont la continuité politique n’est pas la principale qualité. Pour lors, il invite les habitants de Leimen, dans le grand-duché de Bade, à « défendre la France contre l’insurrection des aristocrates, à opposer un rempart impénétrable à ces hommes insolents qui voudraient renverser le système heureux de l’égalité sociale établi sur les droits de l’humanité. » On a peine à croire que, vingt et un ans plus tard, le même homme proposera d’ériger un monument aux débarqués de Quiberon…

À la fin de 1793, Soult passe à l’état-major de Hoche et coopère à la prise du camp de Marsthal et à la reprise des lignes de Wisseembourg. Dans l’année 1794, il est promu adjudant-général chef de bataillon, chef de brigade (colonel), puis général de brigade du fait de sa brillante conduite à la bataille de Fleuras. Il n’a que vingt-cinq ans. Après avoir assisté au siège de Luxembourg, Soult commande une brigade de la division Lefebvre et se distingue à Altenkirchen (4 juin 1796), pendant la retraite de l’armée de Sambre-et-Meuse sur le Rhin. Devenu général de division en 1799, il passe à l’armée d’Helvétie sous Masséna. Il contribue beaucoup à la victoire de Zurich (25 septembre 1799), puis passe à l’armée d’Italie où il partage avec Masséna la difficile mission de défendre Gênes. A la bataille de Montecretto (13 mai 1800), il est blessé et fait prisonnier. Libéré après la bataille de Marengo, il est envoyé, en septembre 1800, en Piémont où il contient l’insurrection des Barbets et réussit à faire des insurgés des vallées des Alpes des bandes de gendarmes chargées de pacifier le pays. Il fait ensuite partie de l’expédition de Naples sous Murat.

Arrive la période des honneurs : colonel général de l’infanterie légère de la Garde consulaire (5 mars 1802), maréchal d’Empire et colonel général de la Garde impériale (19 mai 1804), grand-aigle et commandant la 4e cohorte de la Légion d’honneur (2 février 1805). Jusqu’à la fin de l’Empire, sa carrière se confond avec l’histoire des campagnes de la Grande Armée. En 1804, il est mis à la tête du camp de Saint-Omer, l’un des camps de la Manche d’où est sortie la Grande Armée. Dans l’instruction de ce qui deviendra le 4e corps, il fait preuve d’une assez grande dureté pour que Bonaparte, encore Premier Consul, s’en inquiète. Réponse de Soult : « Ce qui n’est pas propre aux fatigues que je supporte moi-même s’épurera et pourra aller dans les dépôts; mais ce que je conserverai sera à toute épreuve et capable d’entreprendre la conquête du monde. » De fait, le 4e corps sera le seul, avec le 3e de Davout, lors de la glorieuse campagne d’Austerlitz, à arriver à Ulm sans déserteurs ni traînards.

Le 4e corps est l’un de ceux qui contribuent le plus à la victoire d’Austerlitz (2 décembre 1805). Soult y gagne le titre de « premier manoeuvrier d’Europe », décerné par Napoléon, mais déjà certains doutent de la réalité de sa valeur militaire, l’accusant de manquer de courage physique. Thiébault va jusqu’à affirmer qu’il a usé d’un subterfuge pour ne pas assister à la bataille. L’année suivante, pourtant, il montre bien, pendant la poursuite après Iéna, au combat de Greussen, son sens tactique en rattrapant l’erreur des cavaliers Klein et Lasalle, qui ont cru à tort à un armistice.
Pendant la campagne de 1806-1807 en Pologne, il est à Eylau (8 février 1807) et s’empare de Koenigsberg (16 juin) ; là encore, sa dureté est remarquée. « Soult est un grand capitaine impassible dans la bonne et mauvaise fortune, rapporte le général Ameil ; il est observateur, son oeil voit tout, comprend tout; il est silencieux, mais il est fort dur dans les relations du service. Il ne s’attache à personne. Les soldats l’appelaient Bras-de-fer; il était fort bien nommé. Soult, commandant un des corps d’armée en Pologne, avait sous ses ordres un général Guyot, ancien adjudant-général sous Moreau, redevenu colonel de hussards, officier intelligent, ayant fait de grandes preuves, et très précieux à une avant-garde. Soult avait ordonné une forte reconnaissance de cavalerie légère ; Guyot, qui devait la commander et qui connaissait le terrain, fit des représentations et observa que le succès de cette opération était fort incertain, et que, peut-être, il vaudrait mieux agir dans un autre sens, qu’il indiquait; cependant, il se mit en marche, mais ne cheminait qu’avec les plus grandes précautions. Soult, qui était impatient d’avoir des renseignements, arriva à la tête de cette reconnaissance et, trouvant le gros de la troupe arrêté parce que l’on fouillait une forêt, aborda le général Guyot et lui dit : « Vous allez bien lentement ! — II y a bien des précautions à prendre, Monsieur le Maréchal. » — « Auriez-vous peur, Monsieur le Général ? » reprend Soult. Guyot, désespéré, porte sa troupe en avant, tombe dans une embuscade ; enveloppé par des forces supérieures, il ne pense plus qu’à vendre cher ses derniers moments. Il est tué de plusieurs coups de lance, et reste sur le champ de bataille au milieu d’un grand nombre de braves. Soult n’était pas éloigné ; son officier d’état-major lui annonce le revers éprouvé par la reconnaissance et la mort du général Guyot. « C’était son tour », répond-il froidement. Ce brave officier méritait un regret, d’autant que le maréchal l’avait poussé au désespoir en supposant qu’il avait peur… Soult vit arriver bientôt les débris de Guyot. Mécontent du revers qu’il venait d’éprouver, il reçut mal cette troupe, la trouvant trop affaiblie : « Où sont tous les hommes qui manquent ? Ils ont pris la fuite ? Où est votre général ? Qu’en avez-vous fait ? Vous l’avez abandonné ! » Un officier, élevant la voix : « Monsieur le maréchal, les hommes qui manquent sont tous étendus morts à l’entour de leur général ! » Réponse superbe… et digne d’un Romain ! Soult ne demanda pas davantage d’explications. »

En 1808, il est fait duc de Dalmatie et mis à la tête du 2e corps de la Grande Armée en Espagne, corps avec lequel il rejette les Anglais à la mer après le départ de Napoléon. Il bat le général espagnol La Romana à Monterey (4 mars). Chargé en 1809 d’envahir le Portugal, il est accusé d’avoir cherché à se faire couronner roi. Entre les outrances de Thiébault et les tentatives de justification de Soult lui-même, la réalité semble consignée dans les mémoires de Marbot : « La comparaison qu’ils firent entre le gouvernement de Soult et l’horrible anarchie qui l’avait précédé étant tout à l’avantage du maréchal, le parti de l’ordre se réveilla, ses chefs se rendirent auprès du maréchal Soult et lui proposèrent de se mettre à leur tête pour former un gouvernement indépendant. Se croyant justifié par les circonstances, Soult ne découragea pas ce parti, nomma aux emplois civils, leva une légion portugaise de cinq mille hommes, et se conduisit avec tant d’habileté qu’en moins de quinze jours, les villes d’Oporto, de Braga, ainsi que toutes celles des provinces conquises par lui envoyèrent des adresses signées par plus de trente mille individus de la noblesse, du clergé et du Tiers état, exprimant leur adhésion à ce nouvel ordre de choses. Le duc de Rovigo, ancien ministre de l’Empereur, assure, dans les Mémoires qu’il publia sous la Restauration, que Soult refusa ces propositions ; cependant, un très grand nombre d’officiers français qui se trouvaient alors à Oporto, notamment les généraux Delaborde, Mermet, Thomières, Merle, Loison et Foy, m’ont affirmé avoir assisté à des réceptions dans lesquelles les Portugais donnaient au maréchal Soult le titre de roi et de majesté, que celui-ci acceptait avec beaucoup de dignité. Enfin, un jour que je questionnais à ce sujet le lieutenant-général Pierre Soult, frère du maréchal, qui avait été mon colonel et avec lequel j’étais fort lié, il me répondit avec franchise : « Comme, en envoyant mon frère en Portugal, l’Empereur l’avait autorisé à employer tous les moyens pour arracher ce pays à l’alliance de l’Angleterre et l’attacher à celle de la France, le maréchal, voyant la nation lui offrir la couronne, pensa que ce moyen n’avait pas été excepté par Napoléon, étant non seulement le meilleur, mais le seul qui pût unir les intérêts du Portugal à ceux de l’Empire ; il devait donc l’employer, sauf ratification de l’Empereur. » Ce qui prouverait que Pierre Soult avait raison, c’est que Napoléon, au lieu d’exprimer le moindre mécontentement de ce que le maréchal eût accepté d’être roi de Portugal, lui donna des pouvoirs beaucoup plus étendus que ceux qu’il avait en entrant dans ce pays. »
Battu par Wellington, il est obligé d’évacuer Oporto et se met en retraite sur la Galice, puis descend en Castille. Major général du roi Joseph à la place de Jourdan, il bat encore les Espagnols à Ocaña (19 novembre 1809), puis envahit l’Andalousie, prend Oliveça et Badajoz.

Rappelé en France en 1813, il participe à la campagne de Saxe, mais est vite renvoyé en Espagne : un autre de ses titres de gloire est la manière dont il a su, après la désastreuse bataille de Vitoria, rassembler les débris de l’armée d’Espagne et résister à l’avance de Wellington à la fin de 1813 et au début de 1814. En face de forces quatre fois plus nombreuses que les siennes, il fait une retraite lente en défendant avec opiniâtreté toutes les places. Acculé à Toulouse, il y livre un combat mémorable.

Après l’abdication de Fontainebleau, il se rallie à Louis XVIII, faisant alors preuve d’un enthousiasme qu’on ne lui demandait pas vraiment. Le roi lui donne le commandement de la 13e division militaire, puis le portefeuille de la Guerre. Le maréchal se fait remarquer pour son royalisme : c’est à ce moment qu’il propose l’érection d’un monument en souvenir des émigrés tués lors du débarquement de Quiberon. Au début des Cent-Jours, à l’annonce du retour de Napoléon en France, il cède à son penchant favori et lance une proclamation dans laquelle il qualifie Buonaparte d’usurpateur et d’aventurier. Louis XVIII ne lui en retire pas moins son portefeuille (11 mars 1815).
Napoléon savait oublier lorsqu’il avait besoin des hommes : il le nomme pair de France et major général de l’armée; une nouvelle proclamation, truffée d’invectives contre les Bourbons, sera le prix de ce nouveau revirement.
La succession de l’irremplaçable Berthier au poste de major général de l’armée ne va pas sans mal. Il y a certainement des reproches à faire au maréchal lorsque, par exemple, la marche de la cavalerie de Grouchy sera retardée, au début de la campagne, d’une journée entière parce qu’on a omis de le prévenir ; de même lorsque le corps de Vandamme ne marche pas, parce qu’on a envoyé un seul homme à la recherche du général… Mais il faut reconnaître que la situation n’est plus la même dans une armée improvisée que dans une armée parfaitement organisée et courant de victoire en victoire.

Après la défaite, Soult se retire à Saint-Amans et, pour rentrer en grâce auprès de Louis XVIII, publie un nouveau mémoire dans lequel, parlant de Napoléon, il dit : « L’armée entière sait bien que je n’eus jamais qu’à me plaindre de cet homme et que nul ne le déteste plus franchement que moi. » II n’en est pas moins compris dans la liste des bannis et doit se retirer dans le grand-duché de Berg. L’ordonnance du 26 mai 1819 lui permet de revenir en France où il se voit rendre son bâton de maréchal. Charles X l’appelle à siéger à la Chambre des pairs. Le duc de Dalmatie s’y montre partisan inconditionnel du gouvernement. En 1830, il s’empresse d’acclamer Louis-Philippe qui lui confie le portefeuille de la Guerre puis le nomme, en 1832, président du Conseil. C’est de ce moment que date son opposition à Thiers et le surnom qu’il lui trouve : « Foutriquet ». En 1834, il quitte le ministère, puis est chargé de représenter la France au couronnement de la reine Victoria (25 avril 1838). Le 12 mai de l’année suivante, il revient au pouvoir comme ministre des Affaires étrangères et président du Conseil. Deux ans plus tard, son cabinet est remplacé par celui de son ennemi : Thiers. À la chute de celui-ci, Soult reprend le portefeuille de la Guerre dans un ministère Guizot où il ne joue qu’un rôle de façade. Il se retire pour raison de santé en 1847 et reçoit pour récompense de ses bons et « loyaux » services le titre de maréchal-général que seuls avaient porté avant lui Turenne, Villars et Saxe. Il se retire peu après à Saint-Amans, dans son château de Soultberg où il s’éteint quelques jours avant le coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte.
Il a été un bon général, plein de sang-froid, au coup d’oeil sûr, mais son caractère semble ne pas avoir été à la hauteur de ses talents militaires. Il a été le « plat adulateur » de tous les pouvoirs, et a même été accusé d’avoir retiré des archives les documents qui risquaient de le desservir. Sa morale non plus n’était pas à l’abri de toute critique ; il a certainement été l’un des maréchaux ayant le plus pillé les pays conquis, spécialement l’Espagne.

Source
Dictionnaire Napoléon, éditions Fayard, 1999, notice : Jacques Garnier
Avec l’aimable autorisation des éditions Fayard

Bibliographie
Soult (maréchal), Mémoires : première partie : Histoire des guerres de la Révolution, Paris, 1854; Mémoires, Espagne et Portugal, Paris, 1955; Combes (A.), Histoire anecdotique de Jean-de-Dieu Soult, Paris, 1870; Clerc (cdt.), Campagnes du maréchal Soult dans les Pyrénées occidentales, Paris, 1894.

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