VIDOCQ François-Eugène (1775-1857), chef d’une brigade de sûreté de la police secrète

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VIDOCQ François-Eugène (1775-1857), chef d’une brigade de sûreté de la police secrète
Vidocq arrête des brigands dans la forêt de Sénart Photo (C) RMN-Grand Palais / Agence Bulloz Paris, préfecture de police

François-Eugène naît à Arras le 24 juillet 1775, il est le fils d’un maître boulanger.
Il connaît une jeunesse mouvementée d’aventurier entre larcins, misère, vie de garnison durant laquelle il côtoie joueurs, escrocs et prisons…

Las de cette vie et fort de son expérience, il offre ses services en 1809 à la police, faisant valoir son passé de voleur. Contre toute attente sa candidature est acceptée à la condition de passer quelque temps à la prison de la Force. Il accepte et met à profit cette période pour étudier le caractère et le passé des détenus.

A sa sortie, Vidocq se trouve placé à la tête d’une brigade de sûreté. Il se montre un policier zélé et rusé, n’hésitant pas à endosser divers déguisements pour mieux infiltrer les réseaux criminels. Il acquière rapidement une réputation au sein de la police.

En 1827, il démissionne cependant et part s’installer à Saint-Mandé où il ouvre une fabrique de papier et de carton. Par cette fabrique, Vidocq le malfrat repenti espère redonner leur dignité aux détenus hommes et femmes en les embauchant à leurs sorties de prisons. Malheureusement, sa fabrique fut un échec économique, il regagne alors avec la révolution de Juillet le corps de la police.

En 1836, sa brigade de sûreté dissoute, Vidocq ouvre à Paris un bureau d’informations pour le commerce et de renseignements secrets.

Après la fermeture de ses bureaux en 1848, il vit dans la misère jusqu’à sa mort.
Sa vie rocambolesque inspira entre autres une série culte à la télévision française avec Claude Brasseur et un film au cinéma  avec Gérard Depardieu.

Auteur : Emmanuelle Papot, mai 2007  

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