En 1812, l’hégémonie européenne de Napoléon Ier, son « système », s’organise autour de l’Empire français et ses 134 départements, dont 47 « étrangers » (situés en Espagne, en Italie, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne). Empereur des Français en 1804, Napoléon Ier se fait couronner roi d’Italie suivante et choisit son beau-fils Eugène de Beauharnais comme vice-roi. Il a placé ses frères et sœurs sur les trônes européens : Joseph est en Espagne (1808-1814), Jérôme en Westphalie (1807-1813), Murat, mari de Caroline, à Naples (1808-1815). Élisa est grande-duchesse de Toscane (1809-1814). La Hollande, où régnait Louis depuis 1806 est annexé à la France en 1810. Deux confédérations d’États (du Rhin et helvétique) voient leur politique surveillée par l’Empereur, ainsi que le Grand-Duché de Varsovie. Enfin, le mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise, en 1810, resserre les liens avec l’Autriche, durablement vaincue en 1805. En 1812, la Prusse participera à la guerre napoléonienne contre la Russie, avant de rejoindre en 1813 la 6ème coalition des Alliés contre Napoléon, réunissant le Royaume-Uni, la Russie, la Prusse, la Suède, l’Autriche et la plupart des petits États allemands.
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