Guitare-lyre de 1809

Période : Directoire-Consulat-Ier Empire/Directory-Consulate-1st Empire
Artiste(s) : GUÉRIN Pierre-Narcisse, PLEYEL Ignace Joseph
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Guitare-lyre de 1809
Lyre-guitar by Ignace Joseph Pleyel, 1809, Musée de la Musique Paris, Photo: Jean-Marc Anglès

Illustration in Allgemeine Musikalische Zeitung, 1801. [Cliquer l’image pour l’agrandir].
En 1801, un correspondant allemand de l’Allgemeine Musikalische Zeitung (journal musical général), en poste à Paris, parle d’un nouvel instrument « devenu soudainement si populaire en France » (« Paris n’a jamais chassé le plus nouveau avec plus de zèle […] qu’il ne poursuit maintenant le plus ancien (de l’époque de l’art grec et romain, bien sûr), apprend à le connaître et s’efforce de l’imiter ou de se l’approprier aussi complètement que possible. […] Cette nouvelle idolâtrie de l’ancien aurait certainement aussi une influence sur la musique, si elle le pouvait. Mais […] nous ne savons à peu près rien de la musique des anciens ; […] car le nouvel instrument devenu tout à coup si populaire en France, dont il faut dire quelques mots ici, ne peut guère être pris pour quelque chose de vraiment significatif. Mais c’est assurément un instrument assez élégant, assez séduisant, et cette séduction […] jointe au goût du temps, lui a valu la faveur des dames et de leurs admirateurs. » Cité dans « Einige Worte über die neue französische Lyre. Lyre-Guitarre » [« Quelques mots sur la nouvelle lyre française. Lyre-Guitare »], Allgemeine Musikalische Zeitung, 1801, pp. 786-87, ). Quel était cet instrument ?

Connue sous le nom de « guitare-lyre », cet instrument est techniquement une guitare. Composée d’un corps creux en bois, avec généralement deux rosaces, il est prolongé par une manche avec touche frettée à six cordes, et s’accorde et se joue de la même manière qu’une guitare (romantique). Cependant, comme son nom l’indique, son originalité et son attrait principaux étaient sans aucun doute sa ressemblance frappante avec une lyre grecque antique, avec deux « bras » encerclant la manche et reliés au chevillier par un joug.

La guitare-lyre de Mareschal © www.eleonoravulpiani.com

Le luthier Pierre Charles Mareschal prétend l’avoir conçue en 1780 (Selon le New Grove Dictionary of Music and Musicians, (1980), la première mention de cet instrument apparait dans Plagiat dénoncé aux musiciens et aux amateurs des lyres nouvelles, inventées par Mareschal, luthier à Paris (1780). Cependant au moins une source contemporaine évoque le luthier Pons fils comme inventeur.) en lui donnant le nom de Lira Anacreòntica [« lyre anacréontique »], d’après Anacréon, le poète grec qui incarnait pour les Européens de la fin du XIXe siècle l’esprit de la littérature grecque antique.

On pense que l’invention de Mareschal est une version améliorée de la lyre française (parfois appelée « lyre nouvelle », nom qui porte à confusion étant aussi parfois employé pour la guitare-lyre. Voir cette page web pour une explication en anglais des différents types de pseudo-lyres  https://www.harpguitars.net/history/org/org-lyres.htm) datant du milieu du XVIIIe siècle. La lyre française avait 7, 8 ou 9 cordes, une courte touche suspendue et une base arrondie, et en outre sa sonorité était plutôt faible, ce qui limitait son utilisation à celle d’accompagnement. La lyre-guitare était non seulement plus confortable à jouer que la lyre française, mais sa taille et sa sonorité supérieure permettaient une utilisation plus polyvalente de l’instrument(La guitare-lyre de Mareschal avait la touche jointe au corps, beaucoup plus longue et comportant plus de frettes (14 pour un modèle simple, 19 ou plus pour un modèle plus grand), avec plus d’espace entre les deux « ailes », ce qui rend la touche plus accessible que celle de son prédécesseur.); ne se limitant pas à l’accompagnement de chanteurs, elle pouvait être jouée en solo ou en duo ou trio avec d’autres instruments de salon tels que le violon ou la flûte. De plus, comme le souligne le journaliste allemand précité, « sa pratique ne nécessite pas d’apprentissage particulier pour qui a déjà une connaissance élémentaire de la guitare » (Op. cit. https://archive.org/details/bub_gb_cwUVAAAAQAAJ/page/n450/mode/1up). L’ajout d’un socle n’était pas seulement pratique pour tenir l’instrument sur les genoux du musicien, il facilitait également la présentation de l’instrument lorsqu’il n’était pas utilisé.

« La Statue », in Observations sur les modes et les usages de Paris […], 1827, par Pierre de La Mésangère © BnF-Gallica

En effet, l’invention de Mareschal tombait à point nommé, puisqu’elle correspondait à la fascination croissante de l’époque pour tout ce qui était antique, qu’il s’agisse de l’Antiquité grecque ou de l’Antiquité romaine. Rapidement adoptée par les classes nobles de l’Ancien Régime comme instrument de salon, sa popularité atteint son apogée dans la France napoléonienne (s’étendant à l’ensemble de l’Empire napoléonien, notamment en Italie). La lyre-guitare devient un « accessoire » recherché et à la mode, s’intégrant parfaitement au style néoclassique (vestimentaire, mobilier ou architectural) défendu par Napoléon et Joséphine et imité par les classes bourgeoises post-révolutionnaires. En posséder un ou en jouer aurait été considéré comme le summum de l’élégance néo-antique à laquelle aspiraient les riches sous le Consulat et l’Empire.

Face à l’engouement pour ce nouvel instrument à la mode à Paris, d’autres luthiers se lancent dans la fabrication de guitares lyres, un peu partout en France mais aussi à Naples, Berlin et même Londres (La famille Pons, Michelot, Lacôte à Paris… bientôt imités par Thibout à Caen, Roudhloff, Breton, Mousset et Mast à Mirecourt, Charles à Marseille, Fabricatore à Naples, Thielemann à Berlin et Robert Wornum à Londres (plus connu comme fabricant et inventeur de pianos droits).).

Guitare-lyre (recto-verso) par Ignace Joseph Pleyel, 1809 © Musée de la Musique Paris, Photos: Jean-Marc Anglès

Cet instrument fabriqué en 1809 par Ignace Joseph Pleyel (Pleyel était plus connu comme fabricant de pianos, ayant fondé en 1807 la maison qui porte son nom, l’une des plus anciennes du monde. En 1810, il fut nommé facteur d’instruments du roi de Westphalie, Jérôme Bonaparte.) est d’une forme très classique et d’un design pur, très similaire à celui de Mareschal. Le dos, éclisses, manche et tour du socle sont plaqués d’érable moucheté sur tilleul (pour l’éclisse) et sur acajou (le fond). La touche est en ébène avec 17 frettes. Le chevillier en bois dur est équipé d’un ingénieux mécanisme à vis pour la tension des cordes(“N’avons nous pas vu plusieurs facteurs se disputer pendant longtemps l’idée de la première application des vis de rappel comme moyen d’accord ? Eh bien ! s’ils eussent pu examiner la lyre de Fabry Garat, ils eussent reconnu que ce moyen était déjà employé par Ignace Pleyel en 1809, car le manche de cette guitare contient dans sa tête un petit système très-ingénieux de vis de rappel pour monter ou descendre les cordes. » p.71,  Musée instrumental du Conservatoire de musique : histoires et anecdotes par Adolphe Le Doulcet marquis de Pontécoulant, 1864) et porte l’inscription « Fabry-Garat ». L’instrument appartenait(Selon la notice du musée de la musique à Paris, cette lyre-guitare fut offerte à Fabry-Garat par Gian Battista Sommariva, avocat italien, homme politique et grand mécène, qui devint secrétaire puis directeur de la République cisalpine. Lorsque les Autrichiens arrivèrent en Lombardie, il s’enfuit à Paris où il devint proche de Napoléon et de Joséphine.) en effet à Joseph Dominique Garat(frère du célèbre bariton Pierre-Jean Garat), dit « Fabry-Garat », (lire quelques éléments biographiques), ténor et compositeur de Romances que l’on voit jouer d’une autre lyre-guitare dans ce portrait de 1808 par Adèle Romany (Le portrait de Fabry-Garat avait un pendant, un Portrait d’une dame debout à côté d’un pianoforte également conservé au Museum of Fine Arts de Boston. Le manuscrit qu’elle tient est une partition de Romances de Fabry-Garat). La table en bois résineux est ornée de rosaces en nacre de perles se situant à la racine de chacune des deux « ailes » dont les extrémités sont recouvertes d’argent en forme de tête d’aigle. Le nom du fabricant et la date « I. Pleyel à Paris, 1809 » sont inscrits sur une tablette de nacre située sur la base. En outre, la table est peinte par Pierre-Narcisse Guérin(cette attribution est contestée par l’auteur de  Musée instrumental du Conservatoire de musique : histoires et anecdotes, Adolphe Le Doulcet marquis de Pontécoulant, 1864) avec une scène représentant un personnage masculin (Anacréon) et un personnage féminin (Sapho) en habits anciens, portant des lyres anciennes de forme très similaire à la guitare-lyre qu’ils ornent, formant ainsi une charmante et amusante mise en abîme.

Alors que cette guitare-lyre et beaucoup d’autres de l’époque ont été modelées sur le prototype de Mareschal qui imitait le plus purement la forme d’une lyre antique, certains luthiers ont créé leurs propres modèles dans des formes originales (Regardez (et écoutez) une guitare lyre fabriquée par Joseph Pons en 1810 dont les « bras » sont sculptés pour ressembler à des colonnes antiques, 1810, Museum of Fine Arts Boston), souvent sculptée ou décorée de manière extravagante (une guitare-lyre dorée particulièrement inhabituelle et luxueuse apparaît dans un portrait de 1804 de Madame Larmoyer par Antoine Vestier. L’instrument est sculpté de deux créatures mythologiques ailées rappelant l’égyptomanie en vogue à l’époque de la campagne d’Égypte de Bonaparte et ses « bras » sont sculptés de feuilles et de têtes d’oiseaux).

Jean-Auguste-Dominique Ingres, Portrait de la famille de Lucien Bonaparte, 1815 © Harvard Art Museums/Fogg Museum, Bequest of Grenville L. Winthrop

Des membres de la famille de Napoléon sont également connus pour avoir possédé ou joué de la guitare-lyre (une peinture (1811) de Petro Nocchi aujourd’hui conservée au Bowes Museum (UK) montre une dame avec une guitare-lyre qui ferait partie de l’entourage de la sœur de Napoléon, Elisa Baciocchi, grande duchesse de Lucques). Dans ce portrait de groupe (ci-dessus, par Jean-Auguste-Dominique Ingres) d’Alexandrine de Bleschamps (la seconde épouse de Lucien Bonaparte) et de ses enfants, la présence des deux instruments de musique atteste de leur richesse et de leur raffinement. La jeune femme de gauche joue d’une grande lyre-guitare, tandis qu’une de ses sœurs est assise à un pianoforte.

  • Voir une video (3min48) sur ce portrait accompagnée de l’interprétation de David Jacques sur une guitare-lyre de 1810 conçue à Mirecourt par Joseph-Laurent Mast fils. Extraits de la Sonata 1, Op.21, composée par Ferdinand Carulli (1770 Naples – 1841 Paris).

De nombreux autres portraits contemporains montrent des personnages (généralement féminins) posant avec des guitares lyres ou en jouant, souvent vêtus de robes pseudo-antiques et arborant des coiffures gréco-romaines (notamment Peinture d’une femme jouant de la lyre [sic], atelier de Robert Lefèvre, vers 1810 ; Portrait de Catherine Starzenska par le baron François-Pascal-Simon Gérard (Musée : Galerie nationale d’art de Lviv), Une dame, debout de tout son long, en robe noire et bonnet à plumes d’autruche, dans un paysage classique avec une statue de Minerve, une guitare-lyre et d’autres symboles associés aux arts et au raffinement, vers 1810, Portrait de Madame Récamier, attribué à François Gérard (contesté) ; Portrait de Ludwig van Beethoven (1804-1805) par Joseph Willibrord Mähler,  une jeune fille accordant une guitare lyre, détail de La famille Coppenrath lors d’une fête nautique, 1807, par Johann Christoph Ruiklake, collection privée, reproduit dans New Grove Dictionary of Music and Musicians (1980).). En dépit de son aspect « accessoire de mode », de nombreux virtuoses masculins en sont emparés. La reine Maire-Antoinette, Madame de Staël et l’ami de Schubert, le chanteur Johann Michael Vogl, sont d’autres personnalités qui ont possédé et joué de la guitare lyre.

Nouvelle méthode de lyre ou guitarre à 6 cordes [New 6-string lyre or guitar method], by Antoine Lemoine © BnF-Gallica.
Des dizaines de méthodes ont été publiées de la fin du XVIIIe siècle à la première moitié du XIXe siècle (par exemple, Nouvelle méthode de lyre ou guitare à 6 cordes composée et dédiée à Sa Majesté La Reine de Westphalie, par Antoine Lemoine (1763-1816). Lemoine cite ici Joseph Pons fils comme l’inventeur et executeur de la lyre-guitare représentée.), ainsi qu’une abondance de nouvelles compositions (par des compositeurs tels que Fernando Carulli, Fernando Sor, Matteo Carcassi, Mauro Giuliani, Francesco (ou François) Molino, Pierre-Jean Porro, Etienne Jean Batiste Pastou) (dont vous pourriez écouter des enregistrements à la fin de cette article). L’invention de la guitare-lyre a également coïncidé avec l’ajout d’une sixième corde à la guitare traditionnelle (baroque) à cinq cordes (la première guitare à six cordes existante aurait été fabriquée à Naples en 1779 par Gaetano Vinaccia). Comme les deux instruments étaient accordés et joués de la même manière, il n’est pas surprenant que ces manuels d’instruction et ces compositions soient généralement indiqués « pour lyre ou guitare [à six cordes] ». (La publication bimensuelle du compositeur espagnol Salvador Castro de Gistau, Journal de musique étrangère pour la guitare ou lyre, suggère qu’il existait un véritable marché pour ce type de répertoire pour la lyre-guitare. Journal de musique étrangère pour la guitare ou lyre. Rédigé par Castro, « déposé à la bibliothèque impériale », « il paraitra tous les mois 2 cahiers », « chaque numéro de ce journal sera composé de trois morceaux dont un de chant Espagnol, un de chant Italien, et un pour l’Instrument. »)

La guitare-lyre a continué à fasciner jusqu’au milieu du XIXe siècle. Cependant, lorsque le romantisme a pris le pas sur le classicisme, la guitare-lyre néo-classique a progressivement disparu, remplacée par son « jumeau non-identique », la guitare à six cordes et le piano.

 

Rebecca Young, web éditrice à la Fondation Napoléon (trad. Marie de Bruchard)
June 2023

 

Pour voir et entendre d’autres guitares-lyres

The Blue Bells of Scotland​​​​ par Mauro Giuliani, (1781-1829), interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par F. Rhoudloff, à Mirecourt vers 1820. Mauro Giuliani a dédié un recueil de pièces écossaises(Sei Arie Nazionali Scozzesi variate per la Chitarra o Lira) à son élève Mme Elizabeth MacKenzie. Ces airs d’Écosse avec variations sont destinés à être joués sur une lyre-guitare; c’est dire à quel point l’instrument avait connu une vague de popularité un peu partout en Europe dès la fin du 18e siècle. En 1814 Guiliani fut le ‘virtuoso di camera’ de l’impératrice Marie-Louise, comme indiqué sur la partition(Il a composé cette Romance Marie Louise au berceau de son fils (pour voix et guitare ou piano)). À la mort de Giuliani, en 1829, la guitare-lyre est déjà considéré comme démodé.
La Rosa – Ramillette de mis flores preferidas Op.46 by Mauro Giuliani (1781-1829) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.
Coming through the Rye by Mauro Giuliani(1781-1829) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils vers 1810.
My lodging is on the cold ground by Mauro Giuliani (1781-1829) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.
Rondo no 3 ​​​​​​by Ferdinando Carulli (1770-1841) interprété par David Jacques sur une simple mais très belle guitare-lyre avec dos sculpté conçue par Pons fils vers 1810. La famille Pons tient une place très importante dans l’histoire de la lutherie en France, au tournant du XIXe siècle (En 1812, Joseph Pons construisit pour l’impératrice Marie-Louise une guitare très ornementée qu’elle offrit au guitariste virtuose Mauro Giuliani, également compositeur. L’instrument, que l’on croyait perdu, a récemment été retrouvé dans une banque londonienne, voir SB-F/01 (free.fr)). Comme en témoignent ses éditions, Ferdinando Carulli destinait très souvent ses pièces tant à la guitare-lyre qu’à la guitare. En effet, les deux instruments, bien que très différents sur le plan de la forme, sont identiques d’un point de vue conceptuel.
Sonate 1 Op.21 par Ferdinand Carulli (1770-1841) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.
Larghetto op.35 no.3 par Fernando Sor (1778-1839) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue  vers 1810.
Introduction and Variations on a Theme by Mozart, Op 9,(https://imslp.org/wiki/Introduction_and_Variations_on_a_Theme_by_Mozart%2C_Op.9_(Sor%2C_Fernando)) (1819),par Fernando Sor (1778-1839) interprété par Ieva Baltmiskyte, sur une guitare-lyre moderne fabriquée par le luthier belge Toon Lauwers, d’après un instrument original de François Roudhloff, conservé au MIM (Musée des instruments de musique de Bruxelles).
Mouvement de prière religieuse Op.31 No.23 par Fernando Sor (1778-1839) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.
Andante Op.45 no.5 par Fernando Sor (1778-1839) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.
Rondo Pastorale Op. 3, No. 12, (c.1820) par Matteo Carcassi, tiré des Douze petites pièces pour guitare ou lyre , interprété par Olav Chris Henriksen sur une guitare-lyre conçue par Joseph Pons (1810), au Museum of Fine Arts Boston. → Pour entendre la performance, cliquer tout en bas de la page.
Air varié by Federico Moretti (1769-1839) (publié dans le Journal de musique étrangère pour la guitare ou lyre rédigé par Castro in 1810)(https://imslp.org/wiki/Air_Vari%C3%A9_pour_la_Guitare_(Moretti%2C_Federico)), interprété par Ieva Baltmiskyte sur une guitare lyre moderne fabriquée par le luthier belge Toon Lauwers, d’après un instrument original de François Roudhloff.
La Cancion del Trobador by Manuel Sarrablo (1810-1870) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.
Romance by Christian Gottlieb Scheidler (1752-1815) interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.
O ma tendre musette by Jean-Baptiste Phillis(Phillis a également publié une  méthode pour guitare-lyre) (1751-1823), interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.
Minuetto by Jean-Baptiste Phillis (1751-1823), interprété par David Jacques sur une guitare-lyre conçue par Joseph-Laurent Mast fils  vers 1810.

Bibliographie

Date :
1809
Technique :
érable, tilleul, acajou, sapin, ébène, bois, métal, nacre, peinture.
Dimensions :
H = 720 mm, L = 595 mm
Lieux de conservation :
Musée de la Musique, Paris https://collectionsdumusee.philharmoniedeparis.fr/doc/MUSEE/0130404
Crédits :
Photos: Jean-Marc Anglès
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