Bernard Chevallier : Malmaison est son royaume… (juill. 2004)

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Bernard Chevallier : Malmaison est son royaume… (juill. 2004)

POUR UNE CONSERVATION VIVANTE

Bernard Chevallier, vous êtes conservateur en chef et directeur des musées, en charge du domaine de Malmaison et Bois-Préau. Comment êtes-vous devenu conservateur, est-ce un goût pour l'histoire issu de l'enfance et de l'adolescence ?
J'ai toujours été intéressé par l'histoire et c'est petit à petit, après des études de commerce souhaitées par mes parents, que je me suis inscrit à Paris IV où j'ai fait à la fois, et cela me semble indispensable, des études d'histoire et d'histoire de l'art. Là, j'avais enfin trouvé ma voie. Passionné d'histoire médiévale, mais n'ayant pas étudié le latin, je me suis donc dirigé vers la période moderne, XVIII-XIXe. Et après avoir été guide-interprète pendant six ans, j'ai passé le concours de conservateur en 1971.

Quelles ont été les rencontres déterminantes durant votre parcours ?
Pendant mes études, certainement celle d'André Chastel, que l'on appelait alors « maître ». Les autres personnes essentielles, furent M. Jean-Pierre Samoyault (conservateur général du Patrimoine, il a été conservateur général du Musée national du château de Fontainebleau et administrateur général du Mobilier national) et son épouse Colombe Samoyault-Verlet, qui m'ont véritablement appris le métier à Fontainebleau où je suis resté sept ans ; la personnalité du professeur Guy Ledoux-Lebard, collectionneur napoléonien, fut également un moment fort.
 
Entré à Malmaison en 1980, comme adjoint du conservateur M. Gérard Hubert, votre passion pour cette demeure semble toujours aussi vibrante : quels charmes recèle ce lieu pour que votre intérêt ne s'émousse pas au fil de ces années ?
C'est que Malmaison est une maison vivante qui devient un véritable piège au fil du temps! Plus sérieusement, je me suis profondément attaché à ce lieu, où j'ai fait mon premier stage de conservateur en 1972 qui fut, comme vous devez le penser, déterminant pour cette passion. Auparavant de 1965 à 1971, j'avais été guide-interprète en anglais et en allemand et je venais donc régulièrement à Malmaison. Et plus encore, je garde le souvenir de mes visites d'adolescent à Malmaison et Bois-Préau à la fin des années cinquante !
Pendant ce premier stage de 1972, j'ai effectué mes recherches sur l'histoire de Malmaison sur une longue période jamais étudiée, entre 1244 et 1799 ; plus tard, j'étendis le sujet jusqu'en 1904, ce qui fit l'objet de mon doctorat soutenu en 1987. (1) Et puis j'ai découvert petit à petit, au cours de ces recherches, le personnage de Joséphine. Aujourd'hui, je n'hésite pas à dire aux personnes qui visitent Malmaison, d'une manière un peu provocatrice, que dans ce lieu, Napoléon n'est que le mari de Joséphine !
 
Nommé conservateur en 1989, puis directeur en 1997, que signifie aujourd'hui, en 2004, être conservateur et directeur ? Comment a évolué votre métier ?
Aujourd'hui, la part de la gestion d'un établissement est prépondérante, et le temps passé auprès des objets ou à faire des recherches scientifiques a considérablement diminué. Suite à la déconcentration, la gestion du personnel, par exemple, est passée de la Direction des Musées de France directement au musée. Autre exemple, avec la nouvelle loi de finance, les dépenses doivent être justifiées dès le premier euro, et nous devons présenter notre budget prévisionnel au mois de décembre pour l'année suivante à la Direction des Musées de France. C'est une gestion lourde et accaparante. Cette évolution crée une certaine frustration car on choisit rarement cette voie pour faire de la gestion, et les jeunes conservateurs sont peu tentés de devenir chef d'établissement.
D'autre part, la particularité de Malmaison, c'est d'être, d'une certaine façon, un lieu triple. En effet Malmaison est un service à compétence nationale (SCN) auquel sont rattachés deux autres établissements, la maison natale de Napoléon à Ajaccio et les deux musées de l'île d'Aix (musée napoléonien et musée africain). Les trois budgets sont donc gérés depuis Malmaison.

Vous êtes donc également en charge des musées napoléoniens d'Ajaccio et de l'île d'Aix, ainsi que d'une partie des collections de Longwood à Sainte-Hélène. De lourds travaux de rénovation de la maison natale de Napoléon ont été entrepris : pouvez-vous nous parler des principaux enjeux de ce chantier et nous en donner des nouvelles ? A quand une réouverture ?

Les travaux sont terminés depuis la mi-juin. L'histoire des Bonaparte y est contée depuis leur origine à la fin du XIIe siècle. Cette maison de la fin du XVIIe avait été donnée à l'Etat par le prince Victor Napoléon en 1923. D'abord gérée par la Caisse des monuments historiques jusqu'en 1967 elle passa ensuite à la Direction des Musées de France à la suite d'un échange fait entre cette maison et le château de Maison Laffitte qui relevait alors du musée du Louvre. Il était enfin possible de développer un projet de musée. Pour cela, il était nécessaire d'acheter la maison mitoyenne, et de faire un certain nombre de dégagements (accueil du public, ascenseur, toilettes, salle de projection, boutique, etc.) et d'établir un véritable circuit de visite. L'acquisition de cette maison voisine, longue et compliquée, dura sept ans. Les salles historiques se visitent donc au premier étage, et six salles documentaires réparties entre le second étage de l'ancienne maison et le premier étage de l'extension, présentent l'histoire des Bonaparte et de leur maison.
Les appartements historiques n'ont pas encore été restaurés ; ils feront l'objet de la seconde tranche de ce projet lorsque l'étude de l'architecte en chef des monuments historiques sera achevée. Cependant nous avons déjà pu commencer quelques menus travaux. La maison Bonaparte ayant été donnée meublée en 1923, et nous avons décidé de commencer la restauration des sièges de la galerie aujourd'hui achevée. A cette occasion nous avons eu la surprise de constater que trois tissus différents superposés recouvraient ces sièges, le plus ancien correspondant à celui qui avait été placé par Madame Mère. Il nous a donc été facile de retrouver un motif très proche que possédait la maison Prelle de Lyon.

SOUS LE SIGNE DE JOSEPHINE

Vous êtes l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur l'Empire, son histoire et son art de vivre. Malgré tout c'est la figure de Joséphine qui domine : en la côtoyant, d'une certaine façon, depuis plusieurs années, que vous inspire cette femme ?
C'est une liaison de vingt-cinq ans ! Frédéric Masson (2) est l'historien incontournable qui a livré quatre volumes indispensables pour qui veut bien la connaître ; mais il n'est pas tendre à son égard et cette image négative sera encore accentuée plus tard par André Castelot (3).
Le résultat de leurs travaux fait apparaître Joséphine dans l'esprit du public uniquement comme une femme légère et dépensière. Cela me semblait un peu réducteur et j'ai cherché à en savoir plus, d'autant que j'avais déjà fait pas mal de recherches à son sujet. J'ai découvert quelqu'un d'intelligent, de volontaire, qui sait où elle veut aller, passionnée de sciences naturelles et profondément amoureuse des arts. Il est vrai qu'elle est assez opportuniste et se rapproche toujours des gens en place, qu'il s'agisse d'Alexandre de Beauharnais, de Barras, de Napoléon ou du tsar Alexandre ; elle le faisait non par goût du pouvoir et de la politique, mais par souci de protection et de confort matériel. A travers sa correspondance, on découvre une femme intelligente, sensible et qui aime beaucoup ses enfants, et ses petits-enfants. Napoléon III se souvenait de ses étés passés auprès de sa grand-mère, à tel point qu'il racheta Malmaison en 1861.

Son mariage avec le jeune général promis à un bel avenir était sans doute plus de raison que d'amour. Dans quelle mesure leur relation a évolué ? Quelles furent la teneur et l'importance de sa position auprès de Napoléon ?
Joséphine s'est mariée en femme d'Ancien Régime, et fut sans doute fort étonnée de se retrouver avec un mari profondément amoureux ! Par la suite, on peut dire qu'ils se sont élevés ensemble, Joséphine a participé à la préparation du Coup d'Etat et a rallié à Bonaparte, sous le Consulat, de nombreux aristocrates et les émigrés rentrés en France. Née en 1763, c'est-à-dire seulement huit ans après Marie-Antoinette, elle est totalement ancrée dans le XVIIIe, et a su servir de pont entre l'ancienne et la nouvelle société. C'est son rôle essentiel. Elle a compris de suite ce que signifiait qu'être impératrice, l'importance de servir les lettres et les arts. Elle savait aussi recevoir et respecter les usages de la haute société. Il y avait un réel attachement, une vraie complicité entre Napoléon et elle, et quand ils ont divorcé, Napoléon déclara avec émotion devant la Cour, le 15 décembre 1809, qu'elle avait embelli quinze années de sa vie. Très tôt, Joséphine a senti la menace du divorce, et elle ne quittait pas Napoléon d'un pas. Il se plaignait encore à Sainte-Hélène qu'elle était avertie de tous ses départs, et qu'il la retrouvait dans la cour des Tuileries l'attendant dans sa propre voiture en plein milieu de la nuit ! Elle possédait son propre réseau, mais ne s'occupait jamais de politique, Napoléon ne le lui aurait pas permis.

Quelles sont les oeuvres les plus remarquables la concernant, que l'on peut admirer à Malmaison ?
Une galerie d'une dizaine de portraits, surtout les commandes privées, comme celui inachevé de Prud'hon, ou celui de Firmin Massot, acheté l'année dernière, où elle apparaît outrageusement fardée et déjà fatiguée.
Nous avons acquis récemment les six dernières boîtes manquantes de sa collection de minéralogie. Nous en avions déjà vingt-quatre depuis 1933 ; la collection est désormais complète de ses trente boîtes, ce qui est toujours un moment important pour un conservateur. Encore plus récemment, nous avons eu la bonne fortune d'acquérir le premier fauteuil provenant de la salle du Conseil où il viendra rejoindre les tabourets achetés il y a cinquante ans !

Cela fera cent ans dans deux ans que le musée aura été ouvert ;  il était alors entièrement vide. Les conservateurs en avaient fait le musée des deux Empires où des milliers d'objets s'entassaient dans des salles trop petites. En 1953 a été prise la décision d'envoyer à Compiègne les trois mille objets ayant trait au Second Empire ; c'est le fonds de l'actuel musée du Second Empire. Plus tard en 1984 il a été décidé de créer à Fontainebleau un musée du Premier Empire pour lequel Malmaison se dessaisit de ses collections relatives à Napoléon empereur, ses frères et soeurs, Marie-Louise et le roi de Rome. Ces séparations se sont en fait révélées une bonne chose, car elles nous ont permis de recentrer nos collections, de les rendre plus cohérentes et d'avoir un vrai programme scientifique. Malmaison est désormais consacré à Bonaparte, général et Consul, et à la période du Consulat, ainsi qu'à Joséphine et ses enfants, tandis que Bois-Préau recueille les souvenirs de Sainte-Hélène et est dédié à la légende napoléonienne.

Quels sont les objets que vous aimeriez faire entrer dans les collections ?
La toilette de vermeil de l'Impératrice réalisée par Odiot, ainsi que son service à thé, tous deux appartenant à la famille d'un célèbre armateur grec. Il manque également les douze chaises du salon dont nous possédons déjà six fauteuils. Nous surveillons donc patiemment et attentivement les ventes aux enchères. Ainsi nous pouvons exposer aujourd'hui trente et une assiettes du service de l'Impératrice réalisé par Dihl et Guerhard, notre « concurrent » direct étant le musée de l'Hermitage, qui en possède trente-quatre. Nous espérons donc que les trois assiettes que nous connaissons dans des collections privées rejoindront un jour les nôtres…

A LA RENCONTRE DU PUBLIC

Chaque année, une exposition est montée dans le décor merveilleux de cette demeure. Comment percevez-vous ou conciliez-vous les contraintes de la conservation et la nécessaire découverte par le public d'un lieu qui fait partie du patrimoine collectif ?
C'est un peu contradictoire mais on se doit de faire connaître au public ce patrimoine, que ce soit par des expositions à Malmaison, ou des expositions de pièces de musées dans d'autres lieux, en France ou à l'étranger. Une année sur deux, les années impaires, la Réunion des Musées Nationaux finance une exposition à Malmaison ; il nous est alors possible de faire venir des pièces de musées étrangers. Les autres expositions, les années paires, sont financées exclusivement sur le budget propre du musée ; nous exposons alors nos collections conservées en réserve par manque de place. En 2004, nous présenterons ainsi les bijoux des deux Empires et en 2005, nous allons consacrer une belle exposition au peintre Jean-Baptiste Isabey avec plusieurs prêts de musées étrangers.
 
Quelles idées sous-tendent les expositions organisées ? Que souhaitez-vous que le public ressente et retienne de sa visite à Malmaison ?
Lorsque quelqu'un me dit qu'il a vraiment eu l'impression d'avoir visité la maison de Joséphine plutôt qu'un simple musée, c'est pour moi la plus belle des récompenses.
 
Vous êtes commissaire de nombreuses expositions à travers le monde, comment le personnage de Napoléon est-il perçu, par exemple en Amérique du Nord, au Japon ou au Brésil ?
Les Américains sont très intéressés par le côté self made man de Napoléon, venu de rien et devenu le maître de l'Europe, c'est ainsi qu'ils le perçoivent le plus souvent. Les historiens sont un peu plus nuancés, mais c'est ainsi que le public le comprend.
En Asie, les Japonais sont plutôt fascinés par l'homme de guerre, le conquérant. En Chine, l'intérêt se précise également ; j'avais rêvé d'une exposition à Pékin, à la Cité interdite même, mais pour l'heure les négociations que nous avons pu mener n'ont pas encore abouti…
Depuis peu, se développe aussi un intérêt pour Joséphine ; après une exposition qui lui a été consacrée à Montréal et à Baton-Rouge en 2003, il est prévu l'année prochaine une « Joséphine, patronne des arts » dans une ville du Massachusetts. A la suite, le musée de Boston envisage un projet sur Joséphine pour 2006.

L’ACTUALITE 2004 DE BERNARD CHEVALLIER

Vous venez de publier un bel ouvrage chez Artlys, dans lequel vous invitez vos lecteurs à découvrir les lieux du pouvoir napoléonien. Vous citez par exemple la consigne de l'administrateur du Mobilier impérial aux fournisseurs « Simplifier les ornements : c'est pour l'Empereur » : quelles étaient les conceptions de Napoléon en matière d'aménagement de ses palais ?
Napoléon avait un grand sens de l'Etat, il s'agissait pour lui que ses demeures soient la « vitrine » du savoir-faire français. Mais c'est aussi un homme d'habitudes qui vivait simplement dans son intérieur ; il voulait par exemple retrouver une disposition semblable dans ses habitations : ainsi qu'un escalier intérieur relie son appartement à sa bibliothèque, où bien qu'il retrouve partout le même type de bureau « à coffre » mis au point par les frères Jacob sur son idée personnelle.

Malmaison et Joséphine sont indissociables ; pour Napoléon, ce fut également le lieu des années les plus heureuses, aux côtés de sa première épouse, et celui des premières années de l'organisation et de la modernisation de la France. Quel est selon vous un autre lieu propre à Napoléon ?
C'est difficile à dire car Napoléon fut toute sa vie ce que j'appellerais un forcené ambulant ! Les Tuileries n'existant plus, de même que le château de Saint-Cloud, nous n'avons plus de résidence importante de l'Empereur. Certes, il reste bien Fontainebleau, Compiègne, le Grand Trianon ou Rambouillet, mais il n'y séjournait qu'épisodiquement et seuls quelques événements de sa vie y sont rattachés.
 
Que vous inspire le débat sur la reconstruction du palais des Tuileries, projet que défend un certain nombre de personnalités et de passionnés ?
L'idée est belle, il faudrait construire à l'identique, tout au moins pour les extérieurs, mais cela relève de l'utopie ; le savoir-faire de certains corps de métier, comme celui des sculpteurs sur pierre, est si peu développé de nos jours que cette reconstruction demanderait des siècles…De plus, le poids des théories de Viollet-Le-Duc pèse encore beaucoup dans notre pays. On n'ose plus guère en France envisager une reconstruction à l'identique.
 
Vous êtes commissaire de l'exposition « les Trésors de la Fondation Napoléon », qui se tiendra du 28 septembre 2004 au 3 avril 2005, au musée Jacquemart-André. Sans dévoiler les surprises que vous nous concoctez avec le scénographe Michel Albertini, pouvez-vous nous dire quelques mots de ce projet, sa tonalité ?
Ce sont de vrais trésors qui vont être présentés, en bénéficiant d'une vraie mise en scène originale due à Michel Albertini, homme de cinéma qui a mis ses compétences au service de ces magnifiques objets ; sculpteur de lumière, sa scénographie étonnera. Le parcours sera marqué de quelques temps forts, comme la collection de boîtes de présent ou bien les dix-neuf assiettes du service particulier de l'Empereur ; seul le musée de Fontainebleau en présente une collection supérieure en nombre. La réunion de ces dix-neuf assiettes (le service en comprenait 72) est tout à fait exceptionnelles. La jatte à punch et le serre-papier de Joséphine sont aussi des pièces remarquables et emblématiques de l'art décoratif sous l'Empire. Comment ne pas mentionner également le dessin préparatoire au tableau du Sacre de David ? Par ses acquisitions, la Fondation a également su respecter les orientations données par le collectionneur Martial Lapeyre ; il avait su réunir des ensembles merveilleux d'objets, reflets d'une époque et d'une civilisation.
 
Juillet 2004

BIBLIOGRAPHIE

– Bernard Chevallier : Napoléon, les lieux de pouvoir, (Paris) : Artlys, 2004, 127 p.
– B. Ch. : Vues du château et du parc de Malmaison, Paris : Perrin, 2003, 128 p.
– B. Ch., Marc Walter (photogr.) : Style Empire, les arts décoratifs en France de 1798 à 1815, Paris : Valmont Eds, 2000, 359 p.
– B. Ch., Chr. Pincemaille : Douce et incomparable Joséphine, Paris : Payot, 1999, 273 p.
– B. Ch., Marc Walter (photogr.) : L'art de vivre au temps de Joséphine, Paris : Flammarion, 1998, 191 p.
– B. Ch. : L' ABCdaire des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, Paris : Flammarion, 1997, 119 p. – (L'ABCdaire; Série Art ; 36)
– B. Ch., Maurice Catinat, Chr. Pincemaille : Correspondance de l'impératrice Joséphine : 1782-1814, Paris : Payot, 1996, 419 p.
– B. Ch. : Malmaison : Château et domaine des origines à 1904, Paris : Ed. de la Réunion des Musées Nationaux, 1989 (Notes et documents des musées de France ; 22)

NOTES

(1) Malmaison : Château et domaine des origines à 1904, Paris : Ed. de la Réunion des Musées Nationaux, 1989 (Notes et documents des musées de France ; 22)
(2) – Fr. Masson : Joséphine de Beauharnais, 1763-1796 [23e éd. rev., corrigée et augmentée], Paris : Albin Michel, 1925, 290 p.
– Fr. M. : Mme Bonaparte, 1796-1804 [5e ed.], Paris : Soc. d'éditions littéraires et artistiques-Ollendorff, 1920, 398 p.
– Fr. M. : Joséphine : impératrice et reine, 1804-1809 [19e éd.], Paris : Albin Michel, [1919], 464 p.
Fr. M. : Joséphine répudiée : 1809-1814, Paris : Albin Michel, [190?], 428 p.
(3) André Castelot : Joséphine, Paris : Perrin, 1964, 628 p.

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