Dr Jean-François Lemaire : les empereurs et la médecine (2000)

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Médecin et historien, Jean-François Lemaire enseigne à l’École pratique des Hautes Études (IVe section) où il traite de la condition médicale au XIXe siècle. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles, son dernier livre, Les blessés de la Grande Armée, a été couronné par la Fondation Napoléon en 1999.
(propos recueillis par David Chanteranne, mai 2000)

Dr Jean-François Lemaire : les empereurs et la médecine (2000)
J;F. Lemaire, devant la maison de Longwood

ENTRE VIE PROFESSIONELLE ET ENSEIGNEMENT

David Chanteranne : Quel parcours doit-on suivre pour passer, comme vous l’avez fait, de la médecine à Napoléon ?
Jean-François Lemaire :
On y passe lorsqu’on a beaucoup vécu avec Napoléon en particulier et avec l’Histoire en général. À la fin de mes études secondaires, j’ai beaucoup hésité entre l’agrégation d’histoire et le doctorat en médecine. Mon père, médecin, avait déjà préparé mon avenir et m’a décidé pour la seconde solution. En ce temps-là, à la fois si lointain et si proche, la médecine se pratiquait de père en fils, mais l’histoire ne fut pas oubliée pour autant. J’ai eu au cours de ma carrière professionnelle la charge de plusieurs Que sais-je ? : sur les accidents de la route, le tabagisme, ou la responsabilité médicale. C’est le médecin qui était concerné ; pourtant dans ces livres, les éditeurs s’étonnèrent de trouver, sur les 126 pages obligées, près du quart consacré à l’historique du phénomène étudié. Il ne s’agit donc en aucune façon d’une distraction de troisième âge. J’ai toujours pratiqué l’histoire. Et pour moi, le grand bond de la connaissance médicale, la naissance de la médecine moderne, se situe entre les débuts de la Révolution et la fin de l’Empire.

D.C. : Quel élément vous a décidé pour l’étude historique de cette période ?
J.-F.L. :
Michel Foucault et son Naissance de la clinique, une archéologie du regard médical paru en 1963 (livre dont je suis revenu depuis). Je me suis alors efforcé d’acquérir une bonne connaissance de la deuxième moitié du XVIIIe siècle européen, qui a véritablement vu la Hollande et l’Autriche donner une nouvelle impulsion à la clinique, et j’en suis arrivé à la conclusion que c’est seulement sous le Premier Empire que la médecine moderne est née, une fois l’université napoléonienne créée et que les étudiants étaient désormais à même d’étudier la maladie sur le malade. Puis je suis passé tout naturellement de Napoléon Ier à Napoléon III, car tous les grands personnages comme Claude Bernard ou Pasteur ont été formés par des personnalités, des maîtres qui avaient occupé le devant de la scène sous le Premier Empire. Cela n’autorise pas pour autant à des raccourcis. Lorsqu’on me demandait, il y a quelques années, de nommer le promoteur de la médecine moderne, je disais Napoléon ; je préciserais simplement aujourd’hui que Turgot avait été, avant lui, un détonateur. C’est de cette manière que nous devons procéder en histoire, approfondissant et débarbouillant chaque segment, avant de les placer les uns à la suite des autres. Une démarche qui suppose de revenir souvent en arrière. C’est l’école de Jean Tulard.

D.C. : Celui-ci vous a confié un enseignement à l’École pratique des Hautes Études. Comment parvenez-vous à intéresser des élèves, davantage curieux de l’Empire que de son contexte, à l’histoire de la médecine ?
J.-F.L. :
Je crois que vous venez justement de définir ce que l’on attend d’un enseignement de ce type : il faut faire revivre une partie de la société qui n’a pas sa juste place dans les consciences actuelles. Mon rattachement à la chaire du Premier Empire est en cela logique, car mon séminaire, sur la condition du médecin au XIXe siècle, aborde par la nature des choses le bouillonnement des mentalités à l’époque. Celle-ci a été essentielle car elle a su remodeler la plupart des structures existantes tout en mettant un terme à celles devenues définitivement obsolètes. Des gens comme Touret, comme Cabanis, ont été d’autant plus à l’aise pour créer la faculté napoléonienne que le chef de l’État était particulièrement acquis à leur modernisme.

PUBLICATIONS HISTORIQUES

D.C. : Vous avez fait paraître en 1992 un Napoléon et la médecine où les éléments mis en valeur vous ont valu le Prix Eugène Colas de l’Académie française. Quel rôle joua l’Empereur sur la médecine, sur son administration en général et sur le corps médical en particulier ?
J.-F.L. :
C’est tout à fait paradoxal, autrement dit tout à fait courant en histoire. Napoléon a installé la médecine civile sans croire le moins du monde à ses effets bénéfiques.  » Cette nouvelle façon d’approcher les malades donnera peut-être quelque chose plus tard  » s’est-il peut-être dit, sans remarquer, pour autant, qu’il donnait naissance à la clinique, donc à la médecine moderne. Seront mieux compris après lui les maladies et, par celles-ci, le rôle encore tâtonnant des thérapeutiques. Napoléon a donné sa confiance à des médecins qui, eux-mêmes, croyaient à ce qu’ils faisaient. Corvisart, son premier médecin, considérant qu’il s’agissait de maux imaginaires, donnait des boulettes de pain aux deux impératrices en les persuadant qu’il s’agissait d’un médicament : il a lancé ainsi la méthode du placebo. Percy était convaincu de la nocivité des drogues prises à tord et à travers, à une époque où peu de gens l’étaient. Dénonçant les  » polypharmaques « , tous deux – et quelques autres dont Hallé et Coste – lancèrent un mouvement qui fit de la médecine française la première du monde pendant plus de soixante ans. L’Académie de Médecine n’est apparue que sous Louis XVIII, elle aurait très bien pu être le fait de Napoléon si des circonstances factuelles avaient été réunies plus tôt. De même, Laennec découvrant son stéthoscope sous la Restauration, aurait très bien pu le faire dans les mêmes circonstances trois années plus tôt. En revanche, une avancée médicale que l’on aurait pu attendre de Napoléon est la création d’un service de santé approprié, donc utile. Incontestablement il aurait dû trouver, face à ces boucheries qu’étaient les batailles de son règne, des parades efficaces. Il n’en vit pas l’absolue nécessité. Sauf à partir de 1813, mais il était déjà trop tard. La lettre où il jette les bases de ce qu’aurait pu – et dû – être son service de santé précède l’entrée de Louis XVIII à Paris d’à peine six mois.

D.C. : Les améliorations sont pourtant importantes, notamment grâce à Desgenettes pendant l’expédition d’Égypte. Pouvez-vous nous donner les principales raisons de ces transformations ?
J.-F.L. :
Desgenettes entre autres, mais n’oublions pas la présence de Larrey, Dubois et un peu plus loin Berthollet. Ceci étant, c’est un être d’exception, tant sur le plan général que sur le plan médical. Une rude franchise le caractérise aussi. Il est lié à Napoléon depuis Fréjus, mais ne s’abaisse jamais devant le pouvoir. Son intégrité est au même niveau que son indépendance, mais aussi sa compétence.

D.C. : Vous avez justement publié un ouvrage consacré à Coste, un médecin célèbre en son temps mais qui était méconnu avant votre réhabilitation. Maire de Versailles au passage, il a démontré le nouveau rôle social joué par les médecins au XIXe siècle. Le Premier Empire ne fut-il pas à l’origine de cette transformation des consciences ?
J.-F.L. :
Indéniablement. Mais Coste n’est pas le seul, ni même le premier. J’ai tout à l’heure parlé de Turgot, Vicq d’Azyr et Quesnay furent ses  » créatures « , mais aussi les représentants de la société nouvelle, des hommes agitant de grandes idées et de vastes projets. Fourcroy avait été le secrétaire de Vicq d’Azyr sous l’Ancien Régime, et le fut jusqu’à ce que ce dernier trouve la mort en juin 1794 (non pas guillotiné – il aurait pu l’être – mais de saisissement ou d’un coup de froid au retour de la fête de l’Être suprême). Les choses sont donc différentes.

D.C. : Votre Marat, homme de science est un livre original. Il est rare de voir cette qualité mise en lumière chez celui dont seule la mort est restée à la postérité.
J.-F.L. :
Avec le Pr Jean Bernard, nous nous sommes interrogés, dans la mouvance du bicentenaire de la Révolution, sur Marat et sur son rôle. Un colloque franco-américain a été organisé et nous avons réussi à montrer que Marat avait été un consultant remarquable à Paris, doué d’un évident sens clinique, détenant en outre des diplômes parfaitement valables comme celui de Saint Andrew à Édimbourg. Sa formation médicale avait été à la fois pointue et régulière. Trilingue, il avait ensuite exercé à Londres. Il était alors respectueux des grands de ce monde, notamment au travers de sa charge de médecin des gardes du corps du comte d’Artois. Mais cela s’était ensuite détérioré et la démence avait pris le dessus. Ce n’est pas pour autant qu’il faille modifier le regard que l’on pouvait porter sur lui avant cette descente aux enfers.

D.C. : Votre dernier livre, Les blessés de la Grande Armée, vient d’être couronné par la Fondation Napoléon. Il s’agit d’une thèse, entièrement refondue, présentée en juillet 1998. Quelle en fut l’origine, et quelles en sont les principales conclusions ?
J.-F.L. :
L’étude des dossiers des officiers au SHAT (Vincennes) m’a permis de comprendre qu’aucun spécialiste actuel ne pouvait se satisfaire de la manière dont, après une bataille, étaient libellées les blessures reçues durant celle-ci. Les notes de l’administration, les rapports des commissaires des guerres, m’ont été utiles. On mesure la façon dont telle blessure va peser sur la suite de la carrière de l’intéressé. On se rend compte qu’un homme blessé très grièvement à Ulm peut se retrouver à Austerlitz (où il sera de nouveau blessé) puis sur d’autres champs de bataille traditionnellement connus de l’épopée.  » Balle en pleine poitrine « ,  » balle à la tête « ,  » jambe fracassée  » ne veulent rien dire isolément. Quelques jours plus tard, le militaire peut être mort, comme il peut être à nouveau blessé sur un autre champ de bataille. Seuls, les autres éléments du dossier sont à même de nous guider.

RECHERCHES ET PROJETS

D.C. : Pour le Premier comme pour le Second Empire, reste-t-il de grands méconnus dans le domaine de la médecine ?
J.-F.L. :
Cabanis mériterait une étude approfondie : il n’a pas encore rencontré son biographe. Ses idées demeurent d’actualité, comme ses réflexions sur la recherche médicale, la promiscuité dans les hôpitaux, la formation des médecins. Thouret, qui fut le premier doyen de l’Université impériale, est aussi un grand laissé pour compte. Tous les procès-verbaux de conseils professoraux, concernant la médecine sous Révolution et l’Empire, sommeillent – du moins pour la faculté de Paris – aux Archives Nationales et n’ont jamais été vraiment exploités ; les surprises seront sans doute grandes. Un mécène ferait bien de se pencher sur le problème… Leroux des Tillets reste un oublié de l’époque : docteur-régent de l’Ancien Régime, il accueille Louis XVI avec la municipalité parisienne le 17 juillet 1789, puis mène une carrière chaotique et devient le second de Corvisart, avant de prendre la succession de Thouret. La personnalité de Hallé, clinicien peut-être encore plus doué que Corvisart, demeure également dans l’ombre de façon surprenante.

D.C. : A la suite de vos différents articles publiés dans le Dictionnaire Napoléon et le Dictionnaire du Second Empire sous la direction du Pr Jean Tulard, les réactions ont-elles été nombreuses en faveur de la médecine et des praticiens ?
J.-F.L. :
Oui. J’en ai pour preuve le nombre de lettres que m’a fait parvenir l’éditeur. Des vocations d’historien ont peut-être été suscitées dans le milieu médical. Les questions les plus importantes qui m’ont été posées concernent autant les personnages eux-mêmes que les courants de pensée. Je me suis rendu compte que les médecins, en général, s’intéressent à l’histoire manifestant un vif désir de ce que Stendhal nommait  » le petit fait vrai « . Ce qui, si je puis dire, est un peu chez eux un réflexe, leur  » déformation  » professionnelle en quelque sorte.

LES BONAPARTES CONFRONTÉS À LA MALADIE

D.C. : Napoléon III reste un des chefs d’État français ayant eu le plus recours à la médecine (cures thermales, consultations,…). Avait-il, pour cette simple raison, une vision particulière du domaine médical ?
J.-F.L. :
Il avait une vision de la médecine, particulièrement dans les domaines social et humanitaire, exceptionnelle chez un souverain français et dont sa mémoire doit être créditée. En ce qui le concerne personnellement, face à la détérioration visible de sa santé, il s’est montré incapable de prendre une décision énergique, soit une opération à risques mais qui pouvait le guérir. Il préférait les cures, or l’on sait aujourd’hui que Plombières et Vichy soulagent, mais ne bouleversent pas radicalement l’évolution du mal. A partir de 1865, on n’a incontestablement pas fait ce que l’on aurait dû faire. Les médecins, les chirurgiens, n’ont, pour leur part, pas voulu intervenir parce qu’ils savaient qu’on leur imputerait la mort de l’Empereur si celle-ci se produisait durant ou après l’intervention. Le rôle d’Eugénie prête à discussion ; il semble qu’elle aurait dû peser davantage. Mais aurait-il été préférable pour la France qu’elle soit régente d’un jeune prince plutôt que régente d’un empereur malade ? La question reste sans réponse.

D.C. : Il est cependant une maladie qui braque sur elle tous les feux de l’actualité, c’est celle de l’Empereur Napoléon Ier. Vous expliquez, dans le documentaire de Dorothée Poivre d’Arvor intitulé Sainte-Hélène 1821 (diffusé sur France 3 le vendredi 7 mai 1999), que le cancer qu’on imagine très souvent n’est pas une certitude. Pouvez-vous nous préciser votre opinion ?
J.-F.L. :
Dans Napoléon et la médecine publié en 1992 et dont je ne changerai pas un mot, j’écrivais qu’il ne pouvait s’agir d’un cancer évolué mais plutôt d’un ulcère. L’Empereur déchu était surtout très stressé, et la vie à Longwood n’avait pas arrangé son état. Une hépatite était apparue au cours du séjour. Surtout, il avait perdu tout espoir de revenir en France et cela le minait. Prenons maintenant l’endroit où il voulut vivre et où il choisit de mourir. Sainte-Hélène, avec ses flancs de verdure ensoleillés en bas (Jamestown, Les Briars, Plantation House), et, en haut, son lugubre plateau désertique, venteux et pluvieux (Longwood), ne propose pas les mêmes conditions de vie. Et pourtant, Napoléon voulut s’installer à Longwood et s’y complut. Il y eut chez lui une volonté évidente d’aménager son martyr.

D.C. : Quel crédit accordez-vous à la thèse de l’empoisonnement ?
J.-F.L. :
Aucun. Les arguments avancés par des personnalités dont je ne mets pas en doute la bonne foi peuvent séduire, émouvoir, surprendre, mais nullement convaincre. C’est une chose d’additionner de nombreux soupçons dont l’association entraînent ce que l’on appelle une  » intime conviction « . C’en est une autre de rassembler les preuves techniques qui, elles, aboutissent à la démonstration scientifique. En médecine légale, seule cette dernière doit être prise en compte et dans le cas que vous évoquez, cette démonstration n’est pas apportée.
Le 4 mai dernier, lors d’un déjeuner au restaurant du Sénat (Paris) où il avait convié une demi-douzaine de scientifiques de haut niveau, diverses personnalités proches des cercles napoléoniens et un certain nombre de journalistes, M. Ben Weider, fondateur de la Société napoléonienne internationale, a repris, sans y apporter d’éléments nouveaux, les thèmes qu’il a développés dans ses différents ouvrages – dont Napoléon assassiné (Watelet-Pygmalion 1999) – et qui concluent tous à l’empoisonnement par l’arsenic de l’empereur.
Après lui, les scientifiques exprimèrent leurs points de vue. Or tous, à l’exception du Pr Maurice Guéniot, se montrèrent, chacun dans sa partie, très réservés sur cette hypothèse et refusèrent de la cautionner. Pour le Pr Guéniot, surtout connu comme spécialiste de l’économie de la Santé, l’état de conservation du corps de Napoléon lors de son exhumation donne bien à penser  » à une intoxication arsenicale aiguë « . Ce qu’a aussitôt contesté le Pr Molinaro, du service des enquêtes criminelles de la gendarmerie et spécialiste de toxicologie :  » Pour conserver un corps, détailla-t-il, l’arsenic ne doit pas avoir été ingéré, mais utilisé par voie externe (badigeonné). D’autre part, il en faut d’importantes quantités. Ces deux conditions ne sont en aucun cas remplies « .
D’où la surprise d’entendre dans la soirée LCI affirmer :  » Les scientifiques ont tranché, Napoléon a été empoisonné « , conclusion largement reprise par la presse du lendemain. Or l’impression des participants au déjeuner était précisément l’inverse. Le 9 mai, sur le plateau de LCI à l’invitation de Jean-François Rabilloud – émission  » on en parle  » – et conjointement avec Jean Tulard, puis le 18 mai dans  » le Journal de l’Histoire  » (HISTOIRE) à l’invitation de Guillaume Durand, il m’a été possible de revenir sur ces différents détails.

BIBLIOGRAPHIE

Études :
Les blessés dans les armées napoléoniennes
Paris : Ed. Lettrage Distribution, 1999 (Grand Prix 1999 de la Fondation Napoléon)

Jean-François Coste, Premier médecin des armées de Napoléon
Paris : Ed. Stock, 1997 (Prix Mauguin de l’Académie des sciences morales et politiques et Prix d’histoire de la médecine aux armées, Val de Grâce)

Napoléon et la médecine
Paris : Ed. François Bourin, 1992 (Prix Eugène Colas de l’Académie française)

Maygrier et son annuaire médical
Paris : Ed. École pratique des Hautes Études, 1991

Article :
« L’émulatrice faculté de médecine de Paris sous l’Empire », Revue du Souvenir Napoléon, n° 394, mars-avril1994, p. 14-35

Collaborations :
Les grandes batailles de Napoléon (1796-1815), avec Jean Tranié
Paris : Ed. Tallandier, 1998

L’ensemble des notices médicales du Dictionnaire du Second Empire, sous la direction de Jean Tulard,
Paris : Ed. Fayard, 1995

De Gaulle et la médecine, avec Alain Larcan
Paris : Ed. Les empêcheurs de penser en rond / Fondation Charles-de-Gaulle, 1995

L’acte de naissance de la médecine moderne, avec Jean Bernard et Jean-Pierre Poirier
Paris : Ed. Les empêcheurs de penser en rond, 1995

Marat homme de science ?, avec Jean Bernard et Alain Larcan
Paris : Ed. Les empêcheurs de penser en rond, 1993

La plupart des notices médicales du Dictionnaire Napoléon, sous la direction de Jean Tulard
Paris : Ed. Fayard, 1987 (rééd. 1999, 2 vol.)

Benjamin Franklin à Paris avec Jean Bernard et alii
Paris : Institut de France, les Amis français de la Smithsonian Institution, 1992

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