Les sites visitables relatifs à cette bataille se répartissent en quatre zones géographiques.
VIEUX-GENAPPE
– La ferme du Chantelet (à 4 km après Genappe) : quartier-général du maréchal Ney dans la nuit du 17 au 18 juin.
– La ferme du Caillou (sur la N.5 en direction de Bruxelles) : quartier-général de Napoléon dans la nuit du 17 au 18 juin. Un musée y a été installé en 1950 par la Société Belge d’Etudes Napoléoniennes. La salle des aides de camp, la salle à manger, la chambre de l’Empereur et une salle annexe rassemblent d’intéressants souvenirs. Dans le verger, un monument commémoratif a été érigé en l’honneur des chasseurs à pied de la Garde Impériale. ► Site web
WATERLOO (à 18 km au sud de Bruxelles par la N.5)
– L’église Saint-Joseph : véritable temple de la bataille rassemblant 27 plaques commémoratives, un monument de marbre blanc par Geefs, un bas-relief en bronze, tous consacrés aux soldats alliés. Un buste de Wellington par Adams y est également conservé.
– Le musée Wellington : géré par la Société des Amis de Wellington, cette auberge-relais de poste où le duc passa les nuits du 17 et 18 juin est aujourd’hui un musée consacré à son souvenir. On peut y voir sa chambre ainsi que celle de son aide de camp Gordon blessé mortellement pendant la bataille. C’est ici que Wellington rédigea son célèbre bulletin de victoire. ► Site web
– La « Maison Pâris » (214 chaussée de Bruxelles) : quartier-général du général anglais, Lord Uxbridge, dans la nuit du 17 au 18 juin.
BRAINE-L’ALLEUD (au sud de Waterloo par la N.6), les sites du Mémorial de Waterloo ► Site web
– L’église Saint-Etienne : elle servit d’hôpital durant les jours qui suivirent la bataille.
– La ferme de Hougoumont (suivre le trajet fléché « Goumont ») : l’un des lieux les plus célèbres de la bataille. On y trouve de nombreuses plaques commémoratives et dans le verger quelques tombes. Au fond de celui-ci, a été érigé en 1913 le seul monument dédié aux soldats français tombés à Waterloo. ► Voir sa page web et une vidéo de la ferme d’Hougoumont à travers le temps (durée : 3 min)
– La butte du Lion : immense cône de 43 m de hauteur pour une circonférence de 500 m, cette butte fut élevée à l’emplacement où le prince d’Orange reçut une blessure à la fin de la bataille. Surmontée d’un lion en fonte symbole d’une victoire annonçant la paix européenne, elle offre une vue d’ensemble sur le champ de bataille.
– Le panorama de la bataille : fresque de 110 m de circonférence représentant la charge du maréchal Ney. Il a récemment été restauré. ► Voir sa page web et une vidéo du panorama (durée : 1 min)
PLANCENOIT (Commune de)
– De nombreux monuments commémoratifs jalonnent la route depuis la butte : stèle du général Picton, monument anglais Inniskilling, monument aux Belges, monument des Hanovriens.
– La ferme Papelotte : appui principal de l’aile gauche anglo-néerlandaise pendant la bataille.
– La ferme de Mont-Saint-Jean : elle fut transformée en hôpital de campagne pour l’armée anglo-hollandaise pendant la bataille. Le prince d’Orange et Gordon y furent transportés. ► Site web
– La ferme de la Haie-Sainte : position anglo-hollandaise enlevée par le maréchal Ney.
– La ferme de la Belle-Alliance : Blücher et Wellington s’y rencontrèrent au soir de la bataille.
– Colonne Victor Hugo : monument dédié à l’écrivain qui célébra l’épopée napoléonienne.
– Monument français de L’Aigle blessé : sculpture de Gérôme inaugurée en 1904 et dédié aux derniers combattants de la Grande Armée.
– Les hauteurs de Rossomme : Napoléon y avait installé son poste d’observation aux débuts des opérations.
– Village de Plancenoit : monument prussien inauguré le 18 juin 1818. A quelques distances de ce monument, une stèle a été érigée par la Fondation Napoléon et l’Association franco-européenne de Waterloo en mémoire de la jeune Garde de l’Empereur menée par le général Duhesme.
Karine Huguenaud, 2003 – Mise à jour : Marie de Bruchard, juin 2020