Winterhalter, Portraits de cour, entre faste et élégance

Auteur(s) : COLLECTIF
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Winterhalter, Portraits de cour, entre faste et élégance

Venant d’Allemagne, de Pologne, du Royaume-Uni, outre ceux prêtés par les musées d’Orsay, d’Amiens, Jacquemart-André, Louvre ou encore Versailles, les portraits réunis à Compiègne durant l’exceptionnelle exposition rétrospective Winterhalter se retrouvent compilés dans ce catalogue charmant à l’iconographie détaillée et merveilleuse.

Présentation de l’éditeur

Publié à l’occasion de l’exposition Winterhalter, Portraits de cour, entre faste et élégance au Palais de Compiègne du 29 Septembre 2016 au 8 Janvier 2017.

Dernier grand peintre de cour que l’Europe ait connu, Franz Xaver Winterhalter eut un destin exceptionnel.
Né en 1805 dans une humble famille d’un petit village de la Forêt noire, il fit ses études artistiques à Munich, puis fut nommé peintre de la cour de Bade.
Après un voyage d’études en Italie, il vint s’installer à Paris en 1834 et bâtit sa réputation au Salon en exposant des toiles de genre, particulièrement le Décaméron qui rencontra un immense succès en 1837 et fit de lui un peintre à la mode.
Dès lors, les commandes se succédèrent sans relâche. À partir de 1838, le roi Louis-Philippe lui confia l’exécution d’une série de portraits de la famille d’Orléans.
Ce fut sans doute par l’entremise de sa fille Louise, reine des Belges, que Winterhalter fut amené à exécuter le portrait de Léopold Ier de Belgique et à travailler pour la nièce de celui-ci, la reine Victoria. La famille royale britannique fut l’un de ses principaux commanditaires, pour lequel il exécuta plus de cent portraits. A son arrivée au pouvoir, Napoléon III fit également appel à son talent alors célèbre dans toute l’Europe. Winterhalter éclipsa rapidement ses rivaux et devint le portraitiste favori de l’impératrice Eugénie.
Dans les années 1860, François-Joseph d’Autriche et son épouse Élisabeth, la tsarine Maria Alexandrovna ou encore les Hohenzollern lui passèrent aussi commande d’effigies fastueuses. Ainsi le peintre et critique Alfred Stevens pouvait-il écrire : « Sa spécialité est de peindre les reines et les princesses du monde entier ; on dirait qu’à toute tête auguste il faut la consécration du pinceau de Winterhalter. ».

Année de publication :
2016
Lieu et maison d'édition :
Paris, Éditions RMN-Grand Palais
Nombre de pages :
240 p.
Pour commander :
grâce à notre partenaire la Librairie Fontaine Haussmann et aux sites ParisLibraries.fr et  PlaceDesLibraires.fr.
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