Après avoir succédé à Robespierre à la tête du Comité de Salut public, il devient, après Brumaire, le bras droit de Bonaparte » qui lui doit une grande part de sa fortune » et ne peut se passer de lui. Cambacérés est bientôt celui à qui on ne cache rien et à qui on demande tout. Il remplace Napoléon dès que celui-ci quitte la capitale, dirige le Conseil d’Etat, représente les Assemblées, organise la justice – pivot occulte de l’Empire. La correspondance, en grande part inédite, entre les deux hommes révèle que Cambacérés est le maître d’oeuvre des grandes réalisations de l’Empereur, mais aussi le confi dent des joies et des angoisses, voire des folies. Axe du passage de la France de l’Ancien Régime aux temps modernes, ce Pénitent blanc, fervent franc-maçon, hôte fastueux, » prince des gastronomes » célébré par Grimod de la Reynière et libertin à ses heures, convaincu que seule l’éducation peut former des hommes libres, législateur exceptionnel, a laissé un système de codes et d’institutions qui nous gouvernent encore. (note de l’éditeur)
L’avis de napoleon.org :
Laurence Chatel de Brancion, docteur en histoire, a été rééditée avec le concours de l’Académie française et la Société d’entraide des membres de la Légion d’honneur, ce qui en fait un ouvrage sérieux.