Correspondance du jeune Desiderio élève officier en France 1812-1813

La correspondance de D. Sertorio nous confirme que « la petite histoire » est amenée à rejoindre le fleuve continu du destin des peuples. Le jeune homme, originaire de la région de Gênes, écrit d'un bourg que la fortune a abandonné ; dans un château prêt à être démantelé. Là où s'installe l'Ecole Spéciale de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye. Le crépuscule de l'Empire a commencé dans les plaines de Russie ; l'école sera un de ses derneirs feux. Desiderio ne nous passe aucun des petits faits quotidiens, pas toujours aisés à supporter : froid, solsitude, fatigue et discrimination envers l'italien qu'il est, rythment ses jours. Un de ses descendants, Pompeo Sertorio, rappelle dans sa présentation et ses commentaires les liens de la Ligurie avec la France. (note de l'éd.)
 
L'avis de napoleon.org : pour un public intéressé, car la présentation générale reste faible, tout comme les commentaires, pour une correspondance banale qui ne vaut que par le témoignage qu'elle représente, parmi d'autres, sur la vie quotidienne d'un élève officier. Cette correspondance est heureusement complétée d'un article de Charles-Henri Taufflieb sur l'histoire de l'Ecole spéciale de la cavalerie de Saint-Germain-en-Laye, dont il est un spécialiste. (I.D.)

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