Présentation par l’éditeur
En 1721, le premier plant de café des Antilles est introduit en Martinique. Très vite, sa culture se répand et se développe sur le territoire dans un contexte économique basé sur l’exploitation d’une main-d’œuvre esclavisée. C’est cette population caféière esclave ou libre de la Martinique aux XVIIIe et XIXe siècles que révèle ce livre. Si les anciennes colonies françaises de la Caraïbe avaient été jusqu’ici perçues comme des îles à sucre où les structures sociales opposaient verticalement le Blanc au Noir, l’ouvrage donne à voir une organisation sociale bien plus riche et complexe. Il renouvelle ainsi le concept de société d’habitation à travers la mise en perspective d’un milieu social resté jusque-là bien trop inaperçu.
Marie Hardy-Seguette
Docteur en histoire, elle est lauréate du prix de thèse Maryse Condé 2015 décerné par le Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage. Ses axes de recherches portent sur l’histoire sociale et culturelle en milieu colonial caribéen principalement en Martinique du XVIIIe au XXe siècle. Elle est actuellement (2022) chargée de recherches à la fondation Clément et responsable scientifique du musée Frank A. Perret – Mémorial de la catastrophe de 1902.
Compléments
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