Présentation par l’éditeur
À l’heure où les prétentions universalistes des musées occidentaux font l’objet de débats, l’historien Pierre Singaravélou remonte le temps afin de comprendre comment le Louvre est devenu, en un peu plus de deux siècles, un cas à part dans l’histoire des musées : un extraordinaire laboratoire d’expérimentation en perpétuelle reconfiguration.
Menant l’enquête sur la trace de musées créés au milieu du XIXe siècle pour accroître les domaines d’expertise du Louvre (Musée naval, Musée ethnographique, Galerie espagnole, Musée algérien, Musée mexicain, Musée chinois…), il redonne vie aux « fantômes » qui ont vécu en ces lieux et repeuple le musée de tous ces objets venus d’ailleurs, aujourd’hui largement disparus, qui ont fait, dès ses origines, entrer le monde au Louvre.
Sommaire
Préface de Laurence des Cars
Introduction. Le Louvre-monde (1851)
Chapitre 1. L’ethnographie au Louvre : histoire à rebours d’un oubli séculaire (2000-1800)
Chapitre 2. Un musée au service de l’expansion ultramarine : une approche typologique des œuvres
Chapitre 3. Des antiquités plurielles : le Louvre et les archéologies impériales (Algérie, Mexique, Cambodge)
Chapitre 4. La « mission civilisatrice » de la galerie espagnole : tableaux d’une collection perdue (1835-1848)
Chapitre 5. L’Extrême-Orient au Louvre : regards croisés du musée sur l’Asie et des visiteurs asiatiques sur les collections du musée
Notes
Mise à jour : 8 février 2024