Ils voulaient tuer Napoléon. Attentats, conspirations et complots

Auteur(s) : BOUDON Jacques-Olivier
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Que tirer de ces dix complots mis en perspective par l’un des plus grands spécialistes actuels de l’histoire de Napoléon ?
Qu’il a la peau dure, certes, mais surtout que ses ennemis venaient de tous horizons. Et qu’à chaque fois, Bonaparte ou Napoléon a su en tirer profit, y compris jusque dans sa légende, quand se propage l’idée qu’il a été assassiné par les Britanniques alors qu’il n’en est rien !
S’intéresser aux attentats et complots contre lui, c’est à la fois se pencher sur l’histoire de la longue suite des régicides, mais également sur celle d’une époque inédite, post-révolutionnaire, où l’acte est peut-être encore plus politique et à effet boomerang… (M. de Bruchard, web-éditrice à la Fondation Napoléon)

Ils voulaient tuer Napoléon. Attentats, conspirations et complots
© Tallandier 2022

Présentation par l’éditeur

Attentat de la rue Saint-Nicaise, complot des poignards, conspiration de Cadoudal, les deux affaires Malet… Le danger n’a cessé de frôler Napoléon qui a pourtant toujours conservé un sentiment d’invincibilité.
Au soir du 24 décembre 1800, Napoléon se rend à l’opéra suivi de son épouse, Joséphine de Beauharnais. Son carrosse s’engouffre rue Saint-Nicaise au grand galop, quelques instantsavant qu’une énorme quantité de poudre dissimulée sur une charrette n’explose, soufflant les bâtiments alentours et tuant 22 personnes. Bonaparte échappe ainsi de très peu à l’une des nombreuses tentatives d’assassinat qui émaillent sa vie. À mesure qu’il prive ses opposants de tribune politique, détracteurs et comploteurs ont recours à l’attentat pour se débarrasser de celui qu’ils considèrent comme un tyran.

Jacques-Olivier Boudon, historien spécialiste du Consulat et de l’Empire, nous montre que les conspirations se succèdent, mettant en scène des royalistes aussi bien que des républicains. Ces complots sont l’œuvre d’une minorité mais n’en illustrent pas moins le souhait d’une partie de l’opinion d’en finir avec la monarchie impériale. À travers l’analyse minutieuse de dix épisodes séditieux, l’auteur nous rappelle que si Napoléon a couru des dangers, il a aussi su les utiliser pour affermir son pouvoir.

Jacques-Olivier Boudon, ancien élève de l’ENS, est professeur d’histoire contemporaine à Sorbonne Université. Président de l’Institut Napoléon, il a publié une trentaine d’ouvrages consacrés à l’Empire et à l’histoire du XIXe siècle.

Année de publication :
2022
Lieu et maison d'édition :
Paris, Tallandier
Nombre de pages :
336 p.
Pour commander :
grâce à notre partenaire la Librairie Fontaine Haussmann et aux sites Librairies indépendantes, ParisLibrairies.fr et  PlaceDesLibraires.fr.
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