– Cet ouvrage a reçu le Prix du Jury de la Fondation Napoléon 2019 -> en savoir plus
L’avis de napoleon.org : Voici un magnifique ouvrage de Cyril Lécosse et des éditions CTHS associées à l’INHA, consacré à l’œuvre et à la vie de Jean-Baptiste Isabey, artiste incontournable du Consulat et de l’Empire. Vous conseiller cet excellent livre est pour nous un double plaisir : celui de la lecture et celui de voir un ancien boursier de la Fondation Napoléon (promotion 2007) poursuivre une si belle carrière, aujourd’hui à l’université de Lausanne. Indispensable dans nos bibliothèques. (Th. Lentz)
La note de l’éditeur : Jean-Baptiste Isabey, tout comme François Gérard ou Anne-Louis Girodet, s’est fait un nom sous la Révolution et l’Empire. Comme eux, il a suivi une formation de peintre d’histoire dans l’atelier de Jacques-Louis David et fréquenté l’école de l’Académie royale de peinture. Mais Isabey s’est différencié de ses confrères en faisant de la miniature et du dessin fini ses spécialités. À travers l’étude de la carrière et de l’œuvre de Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), l’auteur nous permet de comprendre les enjeux artistiques et historiques de la production des portraits de petit format (miniatures, dessins finis, aquarelles, toiles minuscules…) au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, mais également des conditions économiques, politiques et sociales de leur réalisation.
L’auteur : Cyril Lécosse enseigne l’histoire de l’art moderne à l’Université de Lausanne. Ses recherches portent sur l’histoire du portrait, sur les relations entre art et pouvoir et sur la promotion des genres mineurs autour de 1800. Il a publié sur ces thèmes plusieurs articles et codirigé l’ouvrage collectif Art et libéralisme en France : la contestation par l’image (1814-1830) (Genève / Paris, Slatkine / H. Champion, 2016).
(miniature montée sur une boîte)
© Fondation Napoléon – Patrice Maurin-Berthier
Sommaire de l’ouvrage
Introduction
I Le temps de la formation (1767-1791)
– Origine et famille
– Nancy
– Paris
– L’atelier de David et la formation académique
– Le commerce de l’art au temps de la Révolution
– Le portrait politique
– L’exposition des « artistes libres »
– La liberté d’exposition
II Les transformations du petit portrait sous la Révolution française (1791-1799)
– Le marché du petit portrait
– Le public des miniaturistes
– Le succès d’Isabey au Salon
– Les grandes miniatures
– L’atelier du Louvre
– Le portrait sur papier
– De la manière noire à la manière d’Isabey
– L’abus de dessin
– La cause du dessin
– L’art de plaire à Paris sous le Directoire (1796-1799)
– Le goût du portrait « à la française »
III Portrait et propagande du Consulat au Sacre (1799-1805)
– L’artiste et le militaire
– Le pouvoir manipulateur de l’image : Isabey propagandiste
– L’idéologie républicaine
– Le dessinateur dans les arcanes du pouvoir
– L’art au miroir de l’industrie française
– Vivant Denon contre Isabey
– Le Sacre et les artistes
– Le Livre du Sacre
– Le sacre des artistes
IV La figure de l’artiste de cour sous l’Empire (1804-1814)
– La politique des présents diplomatiques
– Privilèges et obligations de l’artiste de cour
– Organiser et gérer la production des portraits diplomatiques
– Enchantement et désenchantement impérial (1810-1814)
– Le goût pour le portrait miniature d’apparat
– Crépuscule d’Empire
V Entre Napoléon et Louis XVIII
– Le règne des girouettes
– Une nouvelle cour
– Le congrès de Vienne
– Le portrait séditieux
– Le roi de Rome à l’épreuve du bonapartisme libéral
– Scandale au Salon
– Isabey en quête de succès
– La rétrospective londonienne d’Isabey
VI La fin de l’hégémonie du peintre
– Le Sacre de Charles X
– Le Salon de 1827 et le style troubadour
– Une nouvelle génération de miniaturistes
– S’adapter aux changements
– Isabey et l’Institut
– L’ultime retour à Bonaparte
Conclusion
Annexes
Bibliographie