En 1915, l’impératrice Eugénie a la tristesse de perdre l’un de ses plus proches compagnons, son secrétaire particulier Franceschini-Pietri. Elle recrute l’un des deux neveux de Pietri, le jeune Félix de Baciocchi-Adorno, âgé de 26 ans. Discret, dévoué, le jeune homme va devenir le témoin privilégié des cinq dernières années de la dernière souveraine des Français, Eugénie, qui mourra à Madrid le 11 juillet 1920, à l’âge de 94 ans.
Voyageuse infatigable, curieuse de l’évolution de son époque, l’impératrice Eugénie a voyagé à travers le monde, comme à travers le temps. En relatant de nombreux souvenirs, Baciocchi-Adorno trace le portrait d’une femme courageuse et généreuse qui, après avoir connu la gloire de l’Empire, vit son monde s’effondrer en moins de dix ans, avec la chute de l’Empire et l’exil en Angleterre en 1870, la mort de l’empereur Napoléon III en 1873, puis celle de leur fils unique en 1879, à l’âge de 23 ans.