La Gendarmerie sous le Consulat et le Premier Empire

Chargé depuis la fin du Moyen-Âge du maintien de l'ordre et de l'exécution des lois, le corps de gendarmerie était devenu sous la Révolution le bras armé de l'Etat républicain. Au moment de prendre le pouvoir, Bonaparte hérita d'une force publique dont le statut militaire, l'organisation hiérarchique et l'implantation territoriale faisaient un élément essentiel du rétablissment de la sécurité intérieure, si nécessaire à la consolidation du nouveau régime. (note de l'éd.)
 
Les auteurs : Docteur en histoire, le lieutenant-colonel A. Boulant est chef du bureau de la valorisation au Service historique de la Défense. Après avoir publié plusieurs études consacrées à l'histoire politique du XVIIIe siècle, de la Révolution et du Premier Empire, il s'est consacré à l'histoire de la gendarmerie. Officier rédacteur à la délégation au patrimoine culturel de la gendarmerie, le lieutenant G. Lepetit est docteur en histoire. Il a consacré sa thèse de doctorat à l'intervention de la Gendarmerie impériale dans la péninsule ibérique entre 1810 et 1814 (Université Paris IV-Sorbonne, sous la dir. Jean-Noël Luc).
 
L'avis de napoleon.org : destiné aux amateurs du genre et aux passionnés de l'histoire impériale, cet ouvrage, entre le livre d'histoire et le beau livre, est richement illustré et documenté de portraits, photos, fac-similés de lettres, etc., issus du Musée de la gendarmerie nationale à Melun. Tome 6 de l'Encyclopédie de la gendarmerie nationale, il présente l'organisation et les missions de la gendarmerie, ainsi que son rôle en Europe.
Les annexes proposent notamment les textes de l'arrêté du 29 mars 1800 portant création d'un inspecteur général de la gendarmerie, et de l'arrêté du 31 juillet 1801 portant sur l'organisation de la gendarmerie, la liste des légions de gendarmerie et une courte chronologie. (I. Delage)