La maîtresse italienne (roman)

Auteur(s) : ROUART Jean-Marie
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Les grands évènements historiques sont comme des poupées russes qui s’emboîtent les unes dans les autres : fouiller les faits et voici qu’apparaissent des personnages que l’on croirait volontiers mineurs et de peu d’importance. Cependant, ils sont un des maillons qui forment la chaîne des circonstances. La comtesse Miniaci (dont on ignore encore le prénom) de Toscane, maîtresse du colonel Neil Campbell chargé de surveiller l’ex-empereur et nouveau souverain de l’île d’Elbe, fait une brève apparition dans les récits sur l’évasion vers Fréjus. À peine quelques mots. Il est vrai que l’on ne sait rien d’elle, cette femme reste un mystère. Une énigme dont s’est saisi Jean-Marie Rouart avec raffinement et aisance. L’auteur (qui aime à se présenter ainsi : « Je ne suis pas un intégriste de l’Histoire ») raconte la vie de Napoléon dans son minuscule royaume et le grand départ vers Fréjus sous différents angles : les salons viennois du Congrès, les préparatifs sur le port de Portofierro, le calme au palais Mulini, l’inquiétude à la taverne du marchand d’huile, espion notoire. L’un de ses angles, au cœur de l’intrigue, est la passion du militaire britannique pour l’intrigante italienne qui l’a amené sur le continent la fatale nuit. Le roman d’ailleurs aurait pu s’intituler L’amant écossais.

Chantal Prévot, responsable des bibliothèques de la Fondation Napoléon (16 janvier 2024)

La maîtresse italienne (roman)
© Gallimard, 2024

Présentation par l’éditeur

Belle, jeune, légère, la comtesse Miniaci est au cœur d’une énigme historique de première grandeur. Quel fut son rôle dans l’évasion épique de Napoléon de l’île d’Elbe ? Sans elle, l’Empereur n’aurait pu tromper la surveillance de tous ceux qui guettaient le moindre de ses mouvements. Particulièrement le jeune colonel Neil Campbell, chargé par les Anglais d’empêcher sa fuite. Dans quelle mesure la passion de l’officier britannique pour la belle Florentine a-t-elle permis de déjouer les plans des puissances alliées engagées au congrès de Vienne dans des négociations aussi âpres le jour qu’agrémentées, la nuit, de fêtes, de complots et d’intenses échanges amoureux ? Cette passion torride entre le colonel et la séduisante comtesse ne fut-elle pas un piège ? Et tendu par qui ? Seule certitude, sans la comtesse Miniaci la formidable épopée des Cent-Jours, l’invasion d’un pays par un seul homme, n’eût pas été possible.

Année de publication :
2024
Lieu et maison d'édition :
Paris, Gallimard
Nombre de pages :
176
Pour commander :
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