Note d’éditeur
Dernier de onze enfants, Olivier-Macoux Rivaud s’engage dès le début de la Révolution française. Dès lors, il est de tous les combats et monte en grade jusqu’à devenir général. Il contribue aux victoires françaises, notamment à Montebello, Marengo, Austerlitz, Wagram. À Lübeck (1806), il reçoit la capitulation du général Blücher. Gouverneur du duché de Brunswick (1807), baron de la Raffinière et de l’Empire (1808), titré comte par Louis XVIII, il commande, à l’issue de sa dernière campagne, la division militaire de La Rochelle. Après 1815, il est élu député de la Charente-Inférieure, mais se consacre surtout à ses fonctions d’inspecteur général de l’infanterie. Ce glorieux parcours -40 ans de service, 18 campagnes, 30 combats, 14 blessures- vaudra, à celui qui fut l’un des plus illustres soldats qu’ait produit le Poitou, d’être élevé à la dignité de Grand-croix de la Légion d’honneur et d’avoir son nom inscrit sur l’Arc de triomphe de l’Étoile.
Hervé du Boisbaudry a puisé dans la très riche correspondance que le général Olivier-Macoux Rivaud entretenait avec sa femme, et qui décrit cette période mouvementée, glorieuse et fascinante à plus d’un titre.