Présentations par l’éditeur
Le Vazaha du Prince est le premier des deux tomes consacrés à l’aventurier Joseph Lambert (1824-1873), marin breton à l’étonnant destin, alliant une ambition démesurée à un indéniable charisme. Époux d’une riche veuve de l’île Maurice, Joseph Lambert devient à 22 ans l’un des plus gros planteurs de l’océan Indien. Mais bientôt, il se tourne vers un pays à la mesure de ses aspirations : Madagascar, où règne Ranavalona Ire (1788-1861), dite « la Sanglante »… Enfin une terre et une adversaire à sa mesure ! Reste que l’Île Rouge obéit à des forces que le vazaha (l’« étranger blanc » en malgache) ne maîtrise pas. Les démarches entreprises auprès de Napoléon III et de Londres permettront-elles à Joseph Lambert de parvenir à ses fins ? Cette passionnante « biographie romancée », préfacée par l’historien réunionnais Loran Hoarau, spécialiste des projets de recherche liant Histoire et Patrimoine, est le fruit d’un travail rigoureux qui interroge les ambitions coloniales européennes dans l’océan Indien du XIXe siècle.
Le Mzoungou de la Reine est le second tome des aventures de Joseph Lambert (1824-1873). À l’issue du premier tome, le « vazaha du prince » sort brisé de son combat contre la reine de Madagascar, Ranavalona Ire dite « la Sanglante ». Il reste malgré tout persuadé que ses ambitieux projets peuvent devenir réalité. En 1861, la mort de la souveraine et l’avènement de son fils et ami en tant que Radama II comblent ses vœux. Nommé ambassadeur itinérant par le jeune roi, il voit enfin s’ouvrir les horizons politiques et commerciaux qu’il convoitait depuis si longtemps… Mais l’étoile du Breton est versatile. Après la perte douloureuse des deux êtres qui lui sont les plus chers, il devra s’arracher à Madagascar pour revenir vers un plus petit royaume de l’océan Indien : celui de Mohély aux Comores, dirigé par la reine Djoumbe Fatima. Mohély : point final de la destinée du mzoungou (l’« étranger blanc » en langue shimaoré), mais non de ses épreuves et de ses tourments..
Née d’un père berrichon et d’une mère bretonne, Pascale Moignoux a passé sa jeunesse au Cameroun, au Congo, en Centrafrique et en Nouvelle-Calédonie avant de s’installer sur l’île de La Réunion. Diplômée de l’Institut libre des relations internationales de Paris, l’auteure travaille depuis de nombreuses années sur la valorisation de l’histoire réunionnaise et sur l’histoire des îles de l’océan Indien au XIXe siècle.